scot@catzen.gun.de
)
Pierre.Vassellerie@obspm.fr
)"A René, le traducteur."
Ceci est la première version du document et devra être considérée comme BÉTA. Ce document est plus une méthode d'installation qu'un document complet sur les interactions entre les terminaux X et Linux. Les discussions sur les mécanismes de contrôle d'accès (c-à-d. xaccess, xhost, MIT-COOKIEs) et l'utilisation de NFS ne sont pas incluses pour l'instant.
La plupart des terminaux X ont maintenant une multitude de caractéristiques avancées qui leur permettent d'être plus que de simples serveurs X. Pour la plus grande partie, ces caractéristiques seront ignorées.
(Il n'y a pas de version précédente donc rien n'a changé) (NdT : pareil)
L'auteur, les distributeurs (NdT : ni le traducteur) de ce HOWTO ne peuvent en aucun cas être tenus pour responsables des dommages physiques, financiers ou moraux survenus en suivant les suggestions de ce texte.
Le HOWTO du Terminal X Linux est copyright (C) 1995 Scot W. Stevenson. Les documents HOWTO Linux peuvent être reproduits et distribués en entier ou en extrait, sur n'importe quel support physique ou électronique tant que cette remarque de copyright est maintenue sur toutes les copies. La redistribution commerciale est autorisée et encouragée. L'auteur, cependant, aimerait être avisé de telles distributions.
Toutes les traductions, travaux dérivés ou travaux d'ensemble incorporant des documents Linux HOWTO doivent être couverts par cette notice de copyright. Par ailleurs vous pouvez produire un travail dérivé d'un HOWTO et imposer des restrictions additionnelles sur sa distribution. Des exceptions à ces règles peuvent être accordées sous certaines conditions.
En bref nous souhaitons promouvoir la dissémination de cette information à travers autant de moyens que possible. Cependant nous souhaitons conserver le copyright sur les documents HOWTO et aimerions être avisés des projets de redistribution des HOWTOs.
Si vous avez des questions veuillez contacter Greg Hankins, le
coordinateur des HOWTO Linux, à Greg Hankins (
gregh@sunsite.unc.edu
).
Vous pouvez utiliser finger avec son adresse pour obtenir son numéro de
téléphone et de de plus amples informations sur la manière de le contacter.
Les nouvelles versions de ce document peuvent être trouvés sur
sunsite.unc.edu:/pub/Linux/docs/HOWTO/
. Si vous n'avez pas
d'accès FTP vous pouvez essayer d'obtenir les fichiers d'aide Linux par
Bill Riemers. Envoyez un courrier électronique à
bcr@physics.purdue.edu
avec comme sujet "help" pour plus d'information et un fichier d'index.
Toutes additions, corrections ou commentaires sur ce document seront les
bienvenues ! Pour cela, veuillez envoyer un courrier électronique à Scot
W. stevenson (
scot@catzen.gun.de
) (NdT : pour la version française à
Pierre.Vassellerie@obspm.fr
)
.
J'aimerais particulièrement avoir de vos nouvelles si vous avez déjà l'expérience de la liaison d'un terminal X à une machine Linux même si c'est seulement quelque chose comme "a travaillé sur cette machine depuis ce terminal."
Dans les cartons pour les prochaines versions il y a les mécanismes de contrôle d'accès et l'utilisation des systèmes de fichiers NFS pour le démarrage.
Cette section fournit de l'information très basique pour les non-familiers avec le système X Window et sa terminal-ologie. Si vous connaissez déjà les rudiments de X ou les terminaux X vous devriez pouvoir sauter cette partie sans effet indésirable.
Le système X Window ou juste X (jamais X Windows), est un système de fenêtrage portable et transparent pour le réseau comme indiqué (NdT : en anglais) dans la page du manuel en ligne. Il fournit un environnement graphique qui permet la communication à travers différents systèmes d'exploitation, constructeurs et types de matériels. Quand les gens parlent d'un système de fenêtrage en connexion avec Unix, ils font allusion presque toujours à X.
La plus importante caractéristique de X dans notre cas est la stricte séparation entre les programmes qui contrôlent le matériel local avec lequel l'utilisateur s'interface (écran, clavier, souris, etc.) et les programmes que l'utilisateur veut réellement lancer (éditeur, tableur, jeux). Ceci signifie que l'interface logicielle, qui est appelée le serveur X, peut être sur une machine, tandis que les programmes réels, ou clients X, peuvent être sur une ou même plus d'une machine à des endroits totalement différents. Notez que les termes "serveur" et "client" sont utilisés dans le sens inverse dans lequel ils sont utilisés généralement avec d'autres applications client/serveur.
Un terminal X (écrit TX à partir de maintenant) est un ensemble spécialisé de matériel et de logiciel qui se combinent pour former un serveur X, qui est la partie de X qui gère les entrées et sorties vers et en provenance de l'utilisateur. Dans le cas le plus primitif, seul le programme serveur de X et le logiciel de communication tournent sur le TX. Même le gestionnaire de fenêtre tourne sur l'ordinateur hôte auquel le TX est connecté par Ethernet (ou dans de rares cas par des lignes séries ou d'autres types de réseaux), en utilisant TCP/IP.
Le matériel constituant un TX incluera au moins un (grand) écran, un clavier, une souris, de la RAM et des cordons pour la connexion à Ethernet. La plupart des TXs n'ont pas de disque dur, de lecteur de disquette ni d'autres matériels de transfert de données. Ceci signifie que le TX a son système d'exploitation en ROM (rare) ou alors le charge depuis un hôte sur le réseau auquel il est connecté.
Pour récupérer son système d'exploitation d'un ordinateur hôte sous
Linux au moment du lancement le TX joue le scénario suivant : il
envoie un
appel à l'aide à travers le réseau avec son numéro Ethernet comme nom
d'étiquette. Un ordinateur sur le réseau recherche ce numéro dans la
liste des numéros des TX qu'il est autorisé à aider à démarrer. Si ce
numéro est trouvé, il envoie au TX le numéro IP qui lui a été assigné
(par le daemon bootpd
). Ceci permet alors au TX de charger son
système
d'exploitation et les autres données dont il a besoin depuis le disque
dur de l'ordinateur hôte (généralement par tftp
ou
nfs
). Ceci est la procédure généralement employée, expliquée
rapidement.
Un TX est donc en fait un ordinateur complètement équipé avec son propre numéro IP, sa RAM, son programme et son matériel indépendant. C'est en fait un savant idiot. Il est doué pour ce qu'il fait le mieux, c'est à dire gérer les communications et graphiques par le protocole X11.
Idéalement, un TX est silencieux, rapide. D'habitude sans ventilateur, lecteur de disquette ni disque dur, ils ne créent pas de bruit du tout et avec quelques mètres de câble Ethernet vous pouvez placer votre ordinateur bruyant dans une pièce différente et avoir le TX silencieux sur votre bureau. Le TX est construit pour gérer du graphisme X et est donc sensé être plus rapide que, disons, un programme de serveur X sous MS Windows, DOS ou MacOS (NdT : vu la rapidité des processeurs actuels et des réseaux, est-ce encore le cas ?).
Avec le serveur sur une machine et le client sur une autre, le processeur n'a pas à se charger des deux à la fois. Cependant ceci n'est guère perceptible en termes de vitesse (les données devant alors être transportées par Ethernet), et seuls la charge du CPU et l'usage de la mémoire du client sous Linux sont remarquables.
En revanche, vous aurez besoin d'une carte Ethernet ce qui généralement
signifie renoncer à un slot et à une IRQ. Suivant le fabricant, le
logiciel pour le TX peut prendre environ 20 Moctets de l'espace du
disque dur sur votre machine Linux. Vous pouvez toujours effacer
quelques fichiers inutilisés une fois que vous êtes arrivé à comprendre
ce qui est réellement nécessaire. La plupart des TXs ont besoin que la
machine hôte ait les daemons bootpd
et tftpd
installés
et actifs - chacun pouvant engendrer des trous dans votre sécurité. Vous
voudrez probablement avoir un démon supplémentaire, xdm
, lancé
en tâche de fond (NdC : xdm
est le gestionnaire d'accès X,
équivalent à getty
sur un terminal texte). Et finalement, le
grand écran du TX prendra beaucoup de place sur votre bureau, déjà bien
encombré.
Question pertinente !
Tout d'abord, vous avez besoin d'un TX. Si vous avez beaucoup d'argent,
et j'ai bien dit beaucoup, vous pouvez sortir et vous en payer un. Jim
Morton (
jim@applix.com
) poste régulièrement une liste de TXs et
leur prix dans comp.windows.x
. La chance peut aussi vous
sourire. Certains vieux TXs ne peuvent pas être utilisés avec certains
systèmes comme MSDOS, Windows ou OS/2. Certaines entreprises décident
donc de s'en débarrasser plutôt que de s'en encombrer.
Du côté de l'ordinateur Linux, vous aurez besoin d'une carte Ethernet.
Bien qu'il soit en théorie possible d'utiliser un TX via une ligne série
et SLIP, ceci n'est pas recommandé à moins que vous ayez des tendances
masochistes. Jettez alors un coup d'oeil sur l'Ethernet-HOWTO, maintenu par
Paul Gortmaker, (
Paul.Gortmaker@anu.edu.au
), qui contient des informations
sur comment bien acheter et installer les cartes Ethernet. SLIP et CSLIP
sont traités dans le même document, au cas où vous n'auriez pas d'autre
choix. Dans ce cas, il vous faudra aussi consulter le Serial-HOWTO de
Greg Hankins (
gregh@cc.gatech.edu
) afin d'obtenir les meilleures
performances.
Vous aurez également besoin d'avoir un noyau supportant TCP/IP ainsi
qu'un numéro IP pour votre machine et pour le TX. Le Net-2-HOWTO de
Terry Dawson (
terryd@extro.ucc.su.oz.au
) traite de tout ceci.
Enfin vous aurez besoin d'avoir X installé sur votre machine Linux. En
théorie vous avez uniquement besoin des clients X et des programmes
comme xdm
, les serveurs étant inutiles. Mais autant faire un
dernier effort et installer le serveur X sur votre hôte sous Linux à
l'aide du XFree86-HOWTO de Helmut Geyer
(Helmut.Geyer@uni-heidelberg.de
).
Cette section traite des configurations nécessaires du matériel et du
logiciel pour réussir à connecter le TX à la machine Linux. Par
convention, le TX est appelé "murmure" (parce qu'il ne fait pas de
bruit) et la machine Linux hôte "nunux" (parce qu'elle est sous Linux).
Ils font tout deux partie du domaine "grenouille" en France
(.fr
) (NdT : les noms et domaines ont été adaptés pour un usage
en France :-)
). Leurs numéros IP sont :
192.168.13.1 pour nunux.grenouille.fr (la machine Linux)
192.168.13.41 pour murmure.grenouille.fr (le TX).
Notez que ceux-ci sont des numéros IP pour des systèmes isolés, non
connectés à un réseau plus grand comme Internet, et qu'à ma connaissance
il n'y a aucun domaine grenouille
en France (mais ça ne saurait
tarder). Nous supposerons qu'il n'y a aucune autre machine sur le réseau
et que NFS n'est pas installé.
N.B. Si quelqu'un a utilisé NFS pour la connexion avec son TX, j'aimerais vivement le savoir.
Ceci devrait être aussi facile que de brancher les câbles sur les deux machines. Notez que certains TXs ont deux entrées série qui ne peuvent fonctionner qu'à certaines vitesses si les deux sont utilisées en même temps. Vérifiez le manuel de votre TX pour les détails. Vous aurez besoin du numéro Ethernet du TX plus tard. Il est affiché dès l'allumage du TX même si aucune connexion n'est encore établie.
Dès que vous aurez les câbles en place, vous serez en mesure de tester
le lien Ethernet. Après avoir allumé le TX, il devrait commencer par se
plaindre que ses appels à l'aide à un bootpd
et/ou un
tftpd
n'ont pas de réponse, et ensuite réalisera le lancement du
système d'exploitation (généralement implanté dans la ROM du TX). Celui-ci
inclut souvent une commande ping
qui vous permettra de tester la
connexion par Ethernet du TX à la machine Linux. Ne paniquez pas si cela ne
fonctionne pas dans l'autre sens (la machine sous Linux tentant un ping sur
le TX) car certains (rares) TX nécessitent d'avoir leur système
d'exploitation complet pour être en mesure de répondre.
La configuration de l'accès au réseau est traitée dans le Net2-HOWTO comme mentionné plus haut. Nous considèrerons ici que vous avez déjà TCP/IP tournant sans aucun problème sur votre machine. Le TX est désormais considéré comme un banal ordinateur connecté sur le même réseau. Vous devez vous assurer que la machine sous Linux comme le TX connaissent chacun le numéro IP de l'autre et que le réseau fonctionne.
L'information sur le TX doit être au minimum incluse dans les fichiers :
Ajoutez une ligne avec le numéro IP attribué au TX, comme par exemple :
# /etc/hosts
#
# adresse et nom de la machine.
# lprhost et loghost sont optionels
#
192.168.13.1 nunux.grenouille.fr nunux lprhost loghost
# nouvelle ligne d'informations sur le TX
192.168.13.41 murmure.grenouille.fr murmure
fournit une liste de numéros Ethernet avec les noms de machines correspondants. Cela ressemble à :
04:03:e8:cc:0d:24 nunux
0f:03:11:31:45:f1 murmure
(eh oui, ces numeros Ethernet sont factices)
Vous aurez besoin de modifier d'autres fichiers suivant votre
configuration, selon que vous utilisez named
, routed
, ou
gated
. Comme ce n'est pas mon cas, je serais reconnaissant si
quelqu'un pouvait m'envoyer la liste des fichiers à modifier.
Vous devez ensuite relancer votre machine afin d'être certain que ces modifications soient prises en compte.
Cette configuration ne dépendant que du type de terminal X utilisé, reportez-vous au manuel de votre terminal X. Dans mon cas, le TX contient un fichier de configuration dans lequel je dois modifier les entrées :
ip_host_table 192.168.13.1 nunux
ip_host_table 192.168.13.1 nunux.grenouille.fr
ip_host_table 192.168.13.41 murmure
ip_host_table 192.168.13.41 murmure.grenouille.fr
file_access_1 TFTP
file_host_name_1 nunux.grenouille.fr
file_path_1 /usr/local/xterm/cestici
display_access_table murmure
display_access_table nunux
enable_access_control YES
xdmcp_server nunux
broadcast_address 192.168.13.255
default_telnet_host nunux
Notez que le TX charge ses fichiers par le réseau, en utilisant le protocole
TFTP
, dans le répertoire /usr/local/xterm/cestici
, et qu'il
comprend le protocole XDMCP
(qui permet l'utilisation de
xdm
).
Vous devrez aussi modifier d'autres paramètres comme celui donnant la liste
des polices. Vous pourrez ainsi utiliser celles déjà installées sous Linux.
Dans mon cas, le fichier de configuration relatif aux polices est
font..tbl
et ressemble à :
/usr/lib/X11/fonts/75dpi
/usr/lib/X11/fonts/100dpi
...
/usr/local/xterm/misc
/usr/local/xterm/openlook
Ensuite, quand le TX démarrera sur la machine Linux, vous verrez la liste des polices qu'il aura réussi à charger.
Une autre chose dont vous aurez besoin est le "backing store". Ceci signifie que les parties de fenêtres recouvertes par d'autres ne seront pas stockées dans la RAM de la machine sous Linux mais dans celle du TX (ce qui fait gagner énormément en vitesse d'affichage). Consultez le manuel de votre TX pour de plus amples renseignements.
Bootpd
est le daemon qui reste à l'écoute des appels à l'aide de vos
terminaux X, et qui leur répondra en leur disant qui ils sont, et où ils
vont pouvoir trouver les logiciels qu'ils doivent télécharger.
Pour d'étranges raisons, bootpd
n'est pas inclus dans certaines
distributions comme la Slackware 2.2.0.1. Il vous faudra donc le récupérer sur
un serveur FTP ou autre. Il doit être placé dans /usr/sbin/
(et non
dans /etc
, contrairement à ce qu'indique dans la page de manuel)
sous le nom
in.bootpd
. Ajoutez ou décommentez la ligne suivante dans le fichier
/etc/inetd.conf
:
bootps dgram udp wait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.bootpd
et relancez inetd
par :
kill -HUP `ps -aexu | grep inetd | grep -v grep`
Ceci permettra ensuite à inetd
de lancer bootpd
si une
requête de démarrage est détectée.
Le fichier de configuration de bootpd
est /etc/bootpd
. La
syntaxe est expliquée dans le manuel en ligne. Dans notre exemple, le fichier
/etc/bootpd
ressemble à ("serveur" est de nouveau utilisé dans
le sens classique du terme) :
#
# Exemple de fichier /etc/bootpd
#
# Entree utilisee par l'ensemble des terminaux
#
allhost:hd=/usr/local/xterm/cestici:\ # Repertoire pere contenant
le logiciel du TX
:ds=192.168.13.1:\ # Serveur de noms du domaine
:sm=255.255.255.0:\ # Masque de sous-reseau
:gw=192.168.13.1:\ # Passerelles
:ts=192.168.13.1:\ # Serveurs d'heure
:lp=192.168.13.1:\ # Serveurs d'impression
:to=-7200: # Decalage d'heure (en secondes)
#
# Ensuite, les descriptions pour chaque client.
#
murmure:ht=ethernet:\ # Type du lien physique
:ha=0f03113145f1:\ # Numero Ethernet du terminal X
:ip=192.168.13.41:\ # numero IP du terminal X (murmure)
:tc=allhost:\ #
:bf=xtermOS: # Nom du fichier contenant l'OS du TX
Dans notre exemple, le TX va charger son système d'exploitation à partir du
fichier xtermOS
(entrée bf
) contenu dans le répertoire
/usr/local/xterm/cestici
(entrée hd
).
bootpd
va tracer les informations sur les différents lancements
dans les fichiers /var/adm/syslog
et /var/adm/messages
(voir configuration du fichier /etc/syslog.conf
). Un démarrage
réussi donnera :
Jul 17 05:19:42 nunux in.bootpd[110]: connect from 0.0.0.0
Jul 17 05:19:42 nunux bootpd[110]: reading "/etc/bootptab"
Jul 17 05:19:42 nunux bootpd[110]: read 2 entries from "/etc/bootptab"
Jul 17 05:19:43 nunux bootpd[110]: request from hardware address
0F03113145F1 Type 1
Jul 17 05:19:43 nunux bootpd[110]: found 192.168.13.41 murmure
Après avoir aidé le TX à démarrer, bootpd
va continuer à tourner
dans l'attente d'autres appels à l'aide durant environ quinze minutes, puis
se terminer si aucun travail supplémentaire n'est requis.
Le protocol trivial de transfert de fichier (TFTP) est utilisé par le terminal
X pour charger son système d'exploitation depuis le disque dur du serveur
de démarrage. Il devrait être inclus dans toutes les distributions et ne
possède
aucun fichier de configuration. Vous pouvez tester tftp
en tapant la
commande tftp
.
Comme avec bootpd
, vous devrez ajouter ou décommenter la ligne
suivante dans le fichier /etc/inetd.conf
:
tftp dgram udp wait root /usr/sbin/tcpd /usr/sbin/in.tftpd
et relancer inetd par :
kill -HUP `ps -aexu | grep inetd | grep -b grep`
Remarquez que tftp
ne peut accéder qu'aux fichiers ayant un droit
en lecture pour tout le monde. Il faut aussi remarquer que tftp
est
un trou de sécurité potentiel que vous devez garder à l'esprit (c'est
pourquoi il est bon de vérifier quels sont les fichiers ayant des droits en
lecture universels sur son système, ou de faire un chroot
de
tptfd
à l'aide du TCP-wrapper /usr/sbin/tcpd
). La version
de tftp
incluse dans certains paquetages de Linux ne contient pas
les options "-r" ou "-s" permettant une utilisation sécurisée.
tftp
renvoie aussi des messages système dans le fichier
/var/adm/messages
. Si le lancement est réussi, des lignes de ce
genre apparaissent :
Jul 17 05:19:43 nunux in.tftpd[111]: connect from murmure
Jul 17 05:19:58 nunux in.tftpd[113]: connect from murmure
Jul 17 05:19:59 nunux in.tftpd[115]: connect from murmure
Jul 17 05:20:00 nunux in.tftpd[117]: connect from murmure
etc...
Cela montre que le TX charge les fichiers dont il a besoin dans le répertoire situé sur le serveur Linux. Des messages doivent apparaître sur le TX au fur et à mesure du chargement.
Une fois que vous aurez modifié les fichiers ci-dessus, vous devriez être prêt à démarrer le TX. Suivant le constructeur, des messages plus ou moins explicites doivent apparaître. Faites attention aux messages indiquant une erreur au chargement d'un fichier.
Si tout va bien, on devriez en arriver au stade où le TX lance sa propre
version de X. On a alors un fond gris et un curseur en croix. Si vous avez
déjà lancé xdm
, vous devriez même avoir la fenêtre de login
xdm
. Il se peut que des choses bizarres apparaissent si certains
champs de la configuration de xdm
ne sont pas corrects. Préparez-vous
à tuer xdm en tant que root
en ultime recours.
La plupart des terminaux X ont des fonctionalités intégrées, comme un client
telnet
, dans le système d'exploitation chargé au démarrage. Cela
vous permet alors de tester la connexion en faisant un telnet
vers
le serveur ou une autre machine.
Vous pouvez désormais lancer des programmes X sur le terminal X en utilisant
l'option display
. Par exemple :
xclock -display murmure:0 &
doit faire apparaître l'horloge "xclock" sur votre TX.
Vous pouvez même (et c'est d'ailleurs recommandé) lancer un gestionnaire
de fenêtres tel que fvwm
de la même manière.
Cette section porte sur la configuration de xdm afin qu'une invite de
connexion soit disponible sur les terminaux X, et que le retour à celle-ci
soit réalisé quand un utilisateur se déloge. Le programme xdm
est
l'équivalent pour TX des programmes de connexion sur consoles texte. Il est
normalement inclus dans toutes les distributions de Linux.
Les fichiers de configuration de xdm
se trouvent dans
/usr/X11R6/lib/X11/xdm
(/usr/X11R6
peut être un lien sur
/usr/X11
). Le principal fichier de configuration est
xdm-config
. Vous devez y trouver, parmi d'autres, les lignes :
DisplayManager._0.authorize: true
DisplayManager._0.setup: /usr/X11R6/lib/X11/xdm/Xsetup_0
DisplayManager._0.startup: /usr/X11R6/lib/X11/xdm/GiveConsole
DisplayManager._0.reset: /usr/X11R6/lib/X11/xdm/TakeConsole
Ces lignes indiquent les fichiers contrôlant l'écran quand X est lancé sur la machine Linux elle-même. Pour la gestion du TX, nous devons ajouter les lignes :
DisplayManager.murmure_0.authorize: true
DisplayManager.murmure_0.setup: /usr/X11R6/lib/X11/xdm/Xsetup_murmure
DisplayManager.murmure_0.startup: /usr/X11R6/lib/X11/xdm/Xstartup
DisplayManager.murmure_0.reset: /usr/X11R6/lib/X11/xdm/Xreset
Remarquez que murmure_0
est la notation xdm
de
murmure:0
, tout comme _0
est l'équivalent de :0
.
Remarquez aussi que GiveConsole
a été remplacé par
Xstartup
, qui dans mon cas est un script ne faisant rien, et que
TakeConsole
a été remplacé par Xreset
, qui est lui aussi
un script ne faisant rien.
Ces fichiers contrôlent à la fois la "possession" de la console quand X
est utilisé directement sur la machine Linux, et qu'il n'y ait pas de
problème d'accès à la console uniquement parce qu'un TX est connecté à la
machine.
Ces fichiers de démarrage lancent différents programmes avant que l'invite
de connexion soit placée à l'écran. C'est est l'endroit indiqué pour vous dire
d'utiliser xv
ou un programme similaire afin de placer une image en
fond d'écran. Dans ce cas, copier le fichier Xsetup_0
en tant que
Xsetup_murmure
et modifier ce dernier.
Comme cette question réapparait encore et encore : une méthode simple de mettre une image en fond d'écran est de mettre la ligne :
nice xv -root -quit -rmode 5 <fichier_image> &
ou quelque chose du même style dans le fichier de démarrage.
fichier_image
sera alors affiché en fond d'écran derriére l'invite
de connexion de xdm
. Notez que certains TX renverront un message
d'erreur si cette image est trop grande.
Le fichier Xaccess
permet de contrôler l'accès à la machine.
Généralement vous n'aurez pas à le modifier. Xaccess
permet aussi
de donner à l'utilisateur à choisir dans une liste de machine
(chooser
) si plusieurs machines du réseau acceptent l'accès depuis
un TX.
Le fichier Xresources
permet de fixer la taille, la forme et le
message de bienvenue de la fenêtre de l'invite de connexion. Ainsi en remplaçant
la ligne :
DisplayManager*resources: /usr/X11R6/lib/X11/xdm/Xresources
par les lignes
DisplayManager._0.resources: /usr/X11R6/lib/X11/xdm/Xres_0
DisplayManager.murmure_0.resources: /usr/X11R6/lib/X11/xdm/Xres_mu_0
où Xres_mu_0
est le fichier de ressources pour le TX
murmure
et Xres_0
, celui pour la console de la machine
Linux. Vous pourrez donner des valeurs différentes pour le TX et pour la machine
sous Linux.
Normalement vous ne devriez pas avoir à modifier le fichier
Xsession
.
La configuration du fichier Xservers
est aussi presque triviale. Au
pire vous aurez à décommenter (cas de la distribution Slackware 2.2.0.1) la
ligne :
:0 local /usr/X11R6/bin/X
ou une ligne ayant le même effet. Cela permet le démarrage automatique du
serveur X sur la machine hôte nunux
lors de l'appel de
xdm
. Si vous commentez cette ligne, X ne sera pas lancé sur la
machine nunux
lors d'un appel à xdm
. C'est le cas si
vous désirez que X ne soit utilisé que sur les TX et non sur la machine
hôte. Dans ce cas, vous pourrez démarrer X sur la machine nunux
par
la commande startx
et pour le temps que vous voudrez, sans que cela
ait d'incidence sur le TX.
Si votre TX n'a pas XDMCP
, vous devrez alors ajouter une ligne
telle que :
murmure:0 foreign
XDMCP
est un protocole standardisé qui, par exemple, laisse les
TXs discuter avec leurs hôtes. Si votre TX supporte XDMCP
vous ne
devez pas ajouter cette ligne. Ceci laisserait pensé à xdm
qu'un
TX ne comprend pas XDMCP
, alors qu'au même moment celui-ci tenterait
d'utiliser ce protocole pour se connecter. Cela peut conduire à de nombreux
effets fortement désagréables comme la lutte de deux xdm
pour la
prise de contrôle.
Vous pouvez utiliser les entrées du fichier xdm-config
même s'il
n'y a pas de ligne dans Xservers
pour le TX. Vous pourrez toujours
personnaliser l'invite de connexion, etc., si le TX utilise XDMCP
.
Afin que xdm
démarre à chaque lancement de Linux, vous pouvez
ajouter la ligne :
/usr/bin/X11/xdm
dans /etc/rc.d/rc.local
. Certains démarrent xdm
par le
biais du fichier /etc/inittab
en remplaçant :
# Default runlevel.
id:3:initdefault:
(première entrée du fichier) par
# Default runlevel.
id:5:initdefault:
Dans tous les cas vous devez avoir xdm
dans la liste des processus
actifs après le redémarrage.
(Cette importante partie sera développée ultérieurement, nous travaillons dessus.)
Pour savoir si un utilisateur peut accéder à l'environnement d'un TX depuis
la machine nunux
, connectez vous (en autre chose que root
)
et lancez la commande :
xsetroot -solid white -display murmure:0 &
ou
xterm -display murmure:0 &
Essayez cela quand quelqu'un est connecté sur le TX et qu'il n'y a que
l'invite de connexion de xdm
. Suivant votre position, la
possibilité d'accès au TX depuis une session sur la console sera plus ou
moins une possibilité inattendue qu'un bug.
Certains problèmes apparaissent alors, tout comme certaines possibilités intéressantes, qui pourraient s'avérer à leur tour des problèmes. Si vous découvrez d'autres problèmes de ce type, faite-le moi savoir.
La discussion interactive fonctionnera si un utilisateur sur le TX se loge comme utilisateur sur la machine nunux, mais pas dans l'autre sens. Il existe une possibilité de supprimer ce problème mais je ne m'en souviens plus.
Un utilisateur logé sur un TX n'apparaîtra pas, même si
cette commande est lancée depuis le TX. Ceci est sûrement la raison pour
laquelle talk
plante quand l'utilisateur sur la console tente de se
connecter à l'utilisateur sur le TX.
Un appel standard de la commande xlock
a pour
unique effet de faire apparaitre un message disant que l'écran du TX est
bloqué. L'option -remote
doit donc être utilisée afin que
xlock
bloque effectivement le TX. Il faut noter que certains modes
de xlock
sont de gros consommateurs de ressources. Qix
semble plus approprié aux TXs que les autres modes (consultez la FAQ de Art
Mulder, cf. ci-dessous, pour de plus amples détails).
Certains TX n'ont pas suffisamment de mémoire pour pouvoir
afficher des images trop grandes ou trop complexes, en plus du en fond
d'écran. Dans ce cas utilisez xsetroot
pour supprimer ou changer
l'image de fond avant d'utiliser xv
(NdT : de tels problèmes sont
aussi très fréquents avec le trop gourmand Netscape
).
Les différentes procédures décrites dans ce document ont été testées sérieusement pour la connexion d'un terminal X Tektronix XP23 sur un 386DX-33MHz avec 16Mo de RAM tournant sous Linux 1.2.3 et XFree86 Version 3.1.1 (les fichiers de la distribution Slackware 2.2.0.1).
De plus ample informations sur X peuvent être trouvées sur Internet :
dbl@ics.com
) poste sur comp.windows.x la FAQ (Foire Aux
Questions) de ce groupe, ainsi que sur news.answers
et
comp.answers
. Ce document contient entre autre les adresses où
trouver plus d'informations sur X.
steve@ecf.toronto.edu
) poste dans les mêmes groupes sa FAQ
"X on Intel-based".
art@cs.ualberta.ca
, poste régulièrement sur le groupe
comp.windows.x
sa FAQ "Getting more performance out of X", qui
contient de nombreux renseignements utiles pour l'installation de X sous
Linux.
Comme toujours les premiers remerciements vont à Linus B. Torvalds
torvalds@kruuna.helsinki.fi
.
De nombreux autres vont
à Klaus ter Fehn
ktf@bc3.gun.de
pour avoir rendu possible ce document et à
Douglas K. Stevenson duck@catzen.gun.de
pour l'avoir rendu
passable.
Histoire de copier, je remercie aussi Linus B. Torvalds
torvalds@kruuna.helsinki.fi
.
Mais aussi les relecteurs
choppy@imaginet.fr
) qui nous fait toujours un travail
d'excellente qualité.
tharan@galaxie.int-evry.fr
) qui vient de se lancer dans cette
grande aventure de la traduction de HOWTO.
... et à Jean-Philippe LATRUFFE pour l'aide à la traduction.