Linux et Windows 95, la meilleure façon d'obtenir le maximum pour un coût minimum
Par Leonardo Lopes
Adaptation française : Éric Jacoboni.
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8. Linux et Windows 95, la meilleure façon d'obtenir le maximum pour un coût minimum
De nombreux utilisateurs ont tendance à voir MS-Windows 95 comme un concurrent de Linux. Dans les listes de diffusions et les forums Usenet, il est courant de lire des commentaires qui présentent MS-Windows 95 comme l'incarnation du Mal et Linux comme le Sauveur des âmes cybernétiques. Bien que, à mon avis, seule une petite partie de la communauté Linux croit que la source de tous les maléfices se situe à Redmond, on se laisse facilement prendre par la passion et on oublie d'analyser cette situation d'un point de vue plus technique, ce qui serait bien plus profitable pour la promotion de Linux par ses propres mérites.
Bien sûr, Microsoft a donné plus que sa part de coups bas au cours des années, mais il m'est difficile de croire qu'une autre société commerciale aurait agi autrement à sa place. En tous cas, la communauté Linux n'a rien à gagner en se confrontant aux géants du logiciel commercial dans quelque domaine que ce soit excepté sur le plan technique. L'attention des media que nous avons reçue récemment est due à la qualité de Linux, qui qui nous fait clairement sortir du lot. Cette attention ne grandira dans le futur que si nous nous présentons nous-mêmes comme les développeurs matures, bien qu'idéalistes, que beaucoup d'entre nous sont.
Nous savons tous trop bien que MS-Windows 95 et ses applications ne sont pas aussi stables qu'elles devraient l'être, que l'assistance technique est très limitée et très chère, qu'il n'est pas flexible et peu sûr... qu'il présente d'autres limitations et défauts. Ceux qui sont obligés de l'utiliser sont habitués aux messages d'erreurs comme « Consultez un expert » et « Réinstallez MS-Windows 95 ».
Mais, si vous pouvez passer là-dessus, vous disposez d'un système d'exploitation extraordinaire : il est très simple à utiliser, à installer et à configurer ; il n'est pas cher ; il dispose d'un niveau d'internationalisation impressionnant ; il a d'excellents outils de développement ; il est compatble avec les matériels de quasiment tous les principaux constructeurs de matériel ; sans compter le nombre affolant de logiciels de haute qualité, disponibles dans presque toutes des catégories de plate-formes.
Linux, d'un autre côté, possède un autre ensemble d'avantages. Il est solide comme un roc, possède un excellent service d'assistance, est extrêmement souple et sûr, il est gratuit, ouvert, etc. D'un point de vue technique, il est incomparablement supérieur à MS-Windows 95.
Le problème est que les sociétés ont investi des milliards de dollars dans les logiciels et les formations sur plate-formes MS-Windows. Powerpoint, MS Word ou Delphi ne fonctionnent pas sous Linux. De plus, beaucoup d'utilisateurs finals ne tireront pas d'avantage du surcroît de flexibilité et de sécurité offert qu'offre Linux. Ce n'est pas qu'ils n'en n'ont pas besoin, mais simplement qu'ils sont si habitués à travailler avec ce qu'ils ont et si méfiants vis-à-vis du changement, qu'ils ne se préoccupent guère des avantages qu'ils pourraient obtenir. C'est dommage, mais c'est ainsi ; ils préféreraient ne pas sauver des informations sensibles plutôt que d'apprendre le concept de permissions ; ils sont si habitués à rebooter souvent leur machine que c'est devenu aussi banal que de cliquer sur un bouton souris.
Beaucoup d'utilisateurs finals consacrent des journées entières à réaliser des transactions avec des gestionnaires de bases de données. Dans de nombreux cas, même le service administratif préfère attendre que le département informatique prépare une interface graphique pour une requête, plutôt que d'apprendre SQL afin obtenir immédiatement l'information. Bien sûr, comme de nombreuses personnes, j'utilise Linux pour mes besoins informatiques personnels. Lorsque j'utilise MS-Windows 95, il me manque réellement ce qui est permis sous Linux, comme les puissants outils en ligne de commande, les permissions, la stabilité, etc. Mais, malheureusement, la plupart des utilisateurs ne sont pas comme cela, et ne sont pas près de l'être.
Linux est le meilleur à l'endroit exact où MS-Windows fait défaut. Il excelle en matière de compatibilité avec différentes architectures matérielles. Il est conçu pour être robuste et supporter de lourdes charges de travail pendant des jours et des jours. Il dispose d'outils fabuleux pour l'Internet, et résout les failles de sécurité là où MS-Windows les ignore. Personne ne désire avoir un serveur (web, par exemple) dans lequel il ne peut avoir confiance à 100%.
Pour toutes ces raisons, voir Linux comme une solution de remplacement de MS-Windows 95 est, à mon avis, une erreur. Son plus gros potentiel sera atteint en tant que serveur et gestionnaire pour MS-Windows, corrigeant les faiblesses de celui-ci et garantissant un haut niveau de services aux entreprises qui l'auront choisi. Si cela est possible, il est généralement préférable que les utilisateurs finals ne sachent même pas ou n'aient pas besoin de savoir que c'est Linux qui leur offre les services évolués qu'ils utilisent.
Ceci étant dit, les concurrents naturels de Linux deviennent alors MS-Windows NT et les autres Unix. Voyons donc pourquoi il est de loin le choix naturel pour ce rôle.
À chaque étape du calcul initial du coût, vous économiserez de l'argent avec Linux. Pour commencer, il est gratuit, ou presque si l'on prend en compte le coût d'une distribution. Ensuite, il nécessite bien moins de ressources machine que ses concurrents, et vous économiserez donc aussi de l'argent. De plus, il éliminera ou réduira souvent les besoins d'équipement supplémentaire, notamment lorsqu'on le compare à NT. Enfin, il est portable sur différentes plateformes. Ainsi, au lieu de prendre en charge NT, Solaris, Ultrix et AIX, avec, pour chacun, ses dépenses liées à la formation, à la documentation, etc. vous n'avez plus à tenir compte que de Linux. Ce seul aspect peut faire économiser beaucoup d'argent à une organisation.
En ce qui concerne le logiciel, vous trouverez presque tous les types de logiciels gratuits ou très peu chers, les bugs sont corrigés et de nouvelles caractéristiques sont ajoutées de façon continue. Vous ne serez plus confrontés à la réponse classique des services d'assistance : « cela sera corrigé dans la prochaine version ». Et, comme presque tout est livré avec le code source, si votre organisation a besoin d'une caractéristique particulière en urgence, il est beaucoup plus facile de l'ajouter qu'avec un système d'exploitation fermé. Je ne mentionnerai même pas la vitesse à laquelle Linux lui-même est mis à jour. Les failles de sécurité et les bugs sont rapidement localisés et corrigés, souvent en quelques heures. Personne ne peut mettre un prix là-dessus.
La plus grande différence entre Linux et ses concurrents consiste probablement dans l'assistance technique et la documentation. Non, il n'est pas encore courant de voir un vendeur Linux vous facturer une demi-heure à un tarif exhorbitant pour une assistance en ligne comme le font les autres. Oui, il y a des situations dans lesquelles l'assistance en ligne est indispensable, mais il existe déjà des possibilités de support en ligne pour Linux, un commerce qui a tout pour se développer au fur et à mesure que Linux gagne le marché des sociétés. Mettre en place dans l'urgence un serveur Linux et commencer à l'exploiter peut être réalisé beaucoup plus rapidement qu'avec n'importe lequel de ses concurrents. En fait, dans de nombreuses situations, on peut avoir un disque de rechange à portée de main prêt à toute éventualité. Si l'on en a besoin, il suffit d'ouvrir le PC, de placer le disque dedans et de relancer la machine. De plus, si vous voulez vraiment faire bien les choses, les faibles coûts de configuration et de maintenance rendent les solutions RAID beaucoup plus intéressantes avec Linux qu'avec tout autre OS. Sans mentionner que beaucoup, dont probablement ceux qui s'occupent de la maintenance de Linux au travail, utilisent ou utiliseront celui-ci à la maison. Combien connaissez-vous de personnes qui utilisent Ultrix ou même NT chez eux ?
Si vous êtes connecté à l'Internet, vous obtiendrez une base de connaissance infinie, toujours volontaire pour aider et généralement gratuite. Les adversaires diront que « les autres OS ont aussi leurs listes de diffusion et leurs forums Usenet », mais le fait est qu'aucun autre groupe Internet n'est aussi efficace que ceux de Linux, ni même ne s'en approche. Linux est unique en ce qu'il offre beaucoup plus d'outils pour régler vos problèmes. Peu importe que vous soyez un grand gourou si le logiciel que vous utilisez n'est pas traçable par un débugger ni livré avec le source car vous ne pourrez pas avoir les réponses aussi rapidement et facilement. Il y a une « spirale positive », comme Bill Gates aimerait la définir, avec le support Linux : beaucoup de gens ont appris beaucoup de ce qu'ils savent au moyen des canaux Internet du support de Linux. Maintenant, ils se sentent obligés d'aider beaucoup d'autres gens qui, à leur tour, apprendront beaucoup par ces canaux, etc.
La documentation Linux n'est comparable à aucune autre pour quelque OS que ce soit. Non seulement en quantité, en qualité et en prix, mais aussi parce qu'elle est souvent mise à jour. Que vous soyez utilisateur débutant ou administrateur réseau confirmé, il est plus que probable que les réponses que vous recherchez se trouveront dans la documentation livrée avec votre distribution ou sur les CDs qui l'accompagnent. Si vous ne les trouvez pas là, elles sont presque toujours quelque part sur l'Internet, accessibles par n'importe quel moteur de recherche. De plus en plus de livres sur Linux sont publiés chaque mois et des publications mensuelles comme le Linux Journal et la Linux Gazette sont disponibles. Il existe des didacticiels, des howtos, des faqs et d'autres documents décrivant le moindre détail du système d'exploitation et de la plupart des logiciels qui l'accompagnent, sans compter l'héritage de plus de 20 ans d'expérience et d'information sur UNIX. Au total, les économies réalisées sur les dépenses quotidiennes en support et documentation avec Linux peuvent s'additionner jusqu'à devenir considérables.
Les coûts d'administration sont aussi bien moindre avec Linux, et celle-ci est bien plus facile qu'avec tout autre OS. Un argument qu'utilisent beaucoup de gens en faveur de NT est qu'il est si facile à administrer. Beaucoup d'administrateurs UNIX eurent d'abord peur de perdre leur emploi lorsque NT apparu. Aujourd'hui, combien connaissez-vous de sites NT qui n'aient pas un administrateur attitré ? La faille dans l'argumentation de Microsoft est que les coûts d'administration sont les mêmes que l'on crée de nouveaux comptes en utilisant une interface graphique ou au moyen d'un script de shell, ou même en modifiant un fichier. Ces coûts ne sont pas affectés par les opérations quotidiennes lorsque tout va bien, ni par les opérations de maintenance ordinaire. Ce qui place en orbite les coûts d'administration est quand les choses vont mal, tous ceux qui gèrent des réseaux savent ce que c'est. Avec tout système, lorsque cela se passe mal, on a besoin de messages d'erreurs clairs et de moyens de tracer et de débugger. On a besoin de documentation, aussi. Linux offre tout cela, en grande quantité, bien plus que NT et plus que la plupart des autres UNIX.
Un autre facteur augmentant les coûts d'administration est lorsque l'on doit faire quelque chose qui sorte de l'ordinaire. Lorsque cela arrive, on désire de la flexibilité. Bien que NT puisse être acceptable pour cuire des pâtes, les plats plus élaborés ont besoin d'outils et d'un flexibilité que l'on ne peut obtenir qu'avec UNIX. En raison de la flexibilité de Linux, vous pouvez facilement vous passer des routeurs, ponts et autres équipements qui, non seulement augmentent le prix du matériel, mais aussi contribuent à rendre votre réseau plus complexe, introduisent de nouveaux environnements à apprendre, et deviennent de nouveaux points potentiels de pannes. Avec Linux, le coût lié à la maintenance de ces équipements peut souvent être éliminé, et parfois fortement réduit.
Utiliser Linux avec MS-Windows 95 n'est pas une tâche très compliquée. La plupart du travail est géré par la suite Samba, un ensemble de programmes conçus pour travailler avec le protocole SMB qui fournit la plupart des services que l'on attend d'un serveur réseau : gestion des logins, partage des disques durs, des imprimantes, etc. Samba est spécialement utile lorsque l'on a un environnement mixte UNIX/MS-Windows 95, comme c'est le cas au département Mathématique de l'UFC. Lorsque quelqu'un est loggé sur n'importe quelle machine MS-Windows, il a accès à ses répertoires personnels sur le disque H:. Ceci pose un problème d'administration car les gens saturent rapidement leurs disques H: en installant des programmes MS-Windows. Un système de quotas règle ce problème.
Samba trompe votre machine MS-Windows 95 en lui faisant croire qu'elle dialogue avec un serveur NT. On peut avoir des profils réseaux, des bases de registres unifiées pour toutes nos machines, lancer des scripts de login et, de façon générale, disposer de la plupart des fonctionnalités disponibles avec NT (voir le dernier numéro du Linux Journal). C'est l'un des programmes les mieux supportés et documentés. Le seul problème que je rencontre est que les logins sont un peu plus longs que sous NT, mais il reste parfaitement utilisable. Les fichiers de configuration ont un format similaire à celui des fichiers
.ini
de MS-Windows. On peut l'utiliser pour partager des imprimantes, des disques durs, des cdroms, etc. Selon la documentation, il n'y aucune raison pour laquelle les autres périphériques de support de masse ne fonctionneraient pas, bien que je n'en ai encore essayé aucun.À PCC Informatica, un revendeur informatique chez lequel j'ai installé un Intranet basé sur un unique serveur Linux, j'ai aussi installé Hylafax, un excellent serveur de télécopie. Ce dernier ne fut pas si simple à installer, principalement parce qu'il pose tant de questions que cela peut faire peur. Si l'on prend son temps pour y répondre, en s'aidant notamment du manuel de son modem, cela devrait aller. Il recherche aussi certains programmes que l'on ne trouve pas sur la plupart des distributions. Par exemple, il me demandait mawk, que j'ai lié symboliquement à gawk et je n'ai jamais eu de problèmes. Le client Hylafax pour MS-Windows 95, whfc fonctionne correctement, bien qu'il ne soit pas assez stable pour un usage quotidien, et que certaines caractéristiques importantes lui font défaut, comme l'ordonnancement des travaux. J'ai contacté l'auteur, mais il était pris par d'autres projets, et me dit qu'il ne pourrait mettre à jour le source à causes de limitations imposées par son employeur. Hylafax est si bien documenté que j'ai décidé d'implanter mon propre client répondant aux besoins spécifiques de mon organisation. Dès que j'ai quelques machines, je commence ce travail. Des volontaires ?
Le courrier est quasiment configuré. Non seulement
sendmail
était correctement configuré, mais un serveurPOP
était aussi déjà installé. Il ne me restait plus qu'à installer un navigateur sous MS-Windows 95.L'information sur les produits est créée à l'aide de programmes MS-Windows 95 classiques, puis convertis en HTML et mis à disposition sur l'intranet sur le serveur Linux. Les didacticiels et la documentation HTML sur les programmes installés, sont aussi disponibles sur le serveur.
La machine Linux de PCC Informatica est aussi responsable de l'IP Masquerading pour le réseau des 22 machines. J'ai dû installer le noyau stable le plus récent à ce moment là (2.0.29), ainsi qu'un patch pour qu'il fonctionne avec ftp. Même dans ce noyau, le message d'aide du script de configuration indiquait que le masquerading était au stade expérimental. Je n'ai jamais eu le moindre problème en faisant fonctionner la machine dans les conditions décrites ci-dessus. Lorsque le noyau dut recompilé, tout ce que j'eu à faire fut d'ajouter deux appels à ipfwadm. J'ai obtenu une aide inestimable des gens sur l'Internet pour cette tâche. La liste de diffusion brésilienne sur Linux linux-br, un numéro du Linux Journal, la documentation du noyau et du web furent tous des outils précieux qui me permirent de réaliser ce travail.
Les communications au Brésil sont très chères. Au moment où l'on projetait ce réseau, notre première idée fut d'obtenir une ligne louée de 64k allant de notre société à notre fournisseur de service. Cela nous aurait coûté à peu près 1050$ par mois, rien qu'en coûts téléphoniques. Nous décidâmes donc d'acheter une nouvelle machine que l'on installa chez notre fournisseur de service et sur laquelle on installa le contenu de notre web, le serveur de courrier et le serveur Usenet. La société accèderait alors à l'Internet via un compte téléphonique qui ne nous coûterait que 210$ par mois. Comme la qualité des appels téléphoniques laisse ici à désirer, je créai un simple script qui vérifiait si la ligne était correcte en appelant à nouveau le fournisseur de service au cas où la ligne était tombée. Ce script expédie aussi par message électronique l'adresse IP courante de la machine à mon compte extérieur, au cas où j'aurais besoin d'y accéder à partir d'un autre endroit de l'Internet. Je fis en sorte d'invoquer ce script toutes les 5 minutes à l'aide de crontab. Simple et souple : en d'autres mots, faibles coûts d'administration. Si la bande passante requise augmentait suffisamment, il serait facile d'ajouter un second modem et d'utiliser une répartition de la charge pour améliorer le débit.
La crontab lance aussi les sauvegardes automatiques de la base de données Access de la société. Chaque jour à midi et à 18 heures, une copie de la base complète est faite sur le serveur en utilisant un script basé sur smbtar, partie de la suite Samba. À 20 heures, une copie de la base est faite sur bande. Les répertoires personnels que les utilisateurs utilisent pour leurs clients MS-Windows 95 -- principalement pour stocker les propositions commerciales, sont aussi sauvegardés sur bande chaque semaine. La plupart des utilisateurs ne savent même pas qu'il y a une machine Linux sur le réseau.
Les économies sous Linux commencent par l'OS lui-même, s'étendent à la configuration avec des équipements de faible puissance (tout ce qui est décrit plus haut fonctionne tranquillement avec un Pentium 133), et en rendant non nécessaire le matériel réseau (routeur), continuent avec la configuration facile des logiciels, les configurations flexibles et l'administration et l'apprentissage aisés. Elles augmentent tous les mois avec les faibles coûts de maintenance des équipements, les mises à jours efficaces des logiciels et le petit prix du support. Votre investissement est aussi protégé par la possibilité de passer sur d'autres plateformes ou même sur d'autres OS, si pour une raison étrange vous aviez envie de le faire.
Ce que vous économiserez vraiment dépend de plusieurs facteurs, mais il y tant de façons d'économiser avec Linux : les prix du support, la documentation, les systèmes redondants qui signifie moins de temps de panne, la flexibilité, qu'une chose est certaine : ce sera financièrement intéressant. Linux a permis d'économiser à PCC plus de 3000$ sur les coûts de configuration initiale, et 1000$ de plus chaque mois, venant des coûts des logiciels, des communications et de la maintenance. Cela a aussi augmenté la sécurité des données sur le réseau, donné aux employés le confort d'un espace disque privé et l'accès aux informations offertes par l'Internet et a rendu les communications internes plus souples et moins chères. Si vous pensiez que votre société ou votre bureau était trop petit pour disposer d'un intranet de grande qualité ou d'une connexion Internet , pensez-y à nouveau. Avec Linux, vous le pouvez !!!
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Copyright © 1998, Leonardo Lopes. Paru dans le \num 25 de la Linux Gazette, Février 1998
Adaptation française : Éric Jacoboni.