Le Pingouin et moi

Gazette Linux n°49 — Janvier 2000

Joëlle Cornavin

Adaptation française 

Frédéric Marchal

Correction du DocBook 

Article paru dans le n°49 de la Gazette Linux de janvier 2000.

Cet article est publié selon les termes de la Open Publication License. La Linux Gazette n'est ni produite, ni sponsorisée, ni avalisée par notre hébergeur principal, SSC, Inc.


Table des matières

LISEZ CECI D'ABORD !
D'AUTRES ASTUCES...
QUELQUES LIENS...

La première fois que j'ai démarré Windows 95 à la recherche de MS-DOS dans mon Porte-Documents et des fichiers .mid sur mon bureau, j'ai senti que l'avenir serait semé d'embûches. Je ne devais pas être déçu. Bien que je ne connaisse rien à propos des ordinateurs, des systèmes d'exploitation ou du langage machine, je savais qu'il existait un système plus performant. Il me fallait simplement le trouver.

Les années de frustration qui ont suivi avec Windows ont développé en moi la motivation pour en apprendre plus que je l'aurais jamais voulu sur les ordinateurs. Quand j'y repense, j'aurais dû acheter un traitement de texte. Toutefois, l'intégralité du chapitre DOS-Windows dans ma vie a été une expérience formatrice nécessaire, puisqu'il m'a préparé à mon rendez-vous avec le Pingouin et à mon nouveau système d'exploitation.

J'aimerais pouvoir dire que je suis brillant et que j'y suis arrivé tout seul. Le fait est, je suis un utilisateur domestique moyen sans formation informatique, qui s'est engagé dans cette voie, tard dans sa vie. J'avais plus de cinquante ans et j'ai dû me faire aider. Heureusement, j'ai rencontré John quelques jours après lui avoir écrit pour me renseigner au sujet de la musique de Ragtime que je ne pouvais jouer sur son site. Le début d'une relation qui a entraîné une inititation à Wndows et une amitié durable.

Le destin est vraiment un étrange compagnon car, quelques années plus tard, j'ai été initié à Linux par des chemins plutôt détournés. Mon FAI (fournisseur d'accès internet), GCIS, est une affaire familiale. Scott est le technicien avec lequel j'ai eu le plus de contacts. L'instabilité de Windows et ses plantages constants ont commencé à m'agacer, mais tous ces incidents ont pris fin lorsque Scott m'a initié à Free BSD, côté serveur. C'était un sentiment de pouvoir très excitant que je n'ai jamais oublié.

Nous avons passé des mois à discuter au sujet de Linux et finalement, Scott m'a dit : « Vas-y, fais-le. Fais-le ! » Mon dieu, par où dois-je commencer ? Je suis trop vieux pour apprendre un nouvel OS etc... Scott a interrompu mes pensées : « Ecoute, je vais t'envoyer quelques URL. Si tu es vraiment motivé, trouve-toi un forum de discussion ».

J'ai immédiatement pensé à une énigme vieille comme le monde : qui est arrivé d'abord, la poule ou l'oeuf ? La version moderne n'est guère plus claire. Qui arrive d'abord, les groupes d'utilisateurs ou les distributions Linux ?

J'ai retourné la question dans mon esprit lorsque j'ai commencé à surfer sur les sites internet consacrés à Linux. Je n'ai pas seulement trouvé Linux, mais également des distributions Linux. Mon dieu ! Il faut que je choisisse une distribution et et que je rejoigne un groupe de discussion. Je ne pouvais qu'imaginer le frisson à la pensée de faire 480 km une fois par semaine pour rencontrer un groupe (le groupe le plus proche est à Tulsa, vous voyez !). Sincèrement, comment puis-je avoir autant envie de ce système d'exploitation ? Avant que je puisse répondre à ma propre question, j'ai abîmé mon disque dur maître, ce qui a été une sorte de bénédiction. J'ai remplacé à la fois les disques maître et esclave pour plus de sûreté.

J'avais désormais 12 giga d'espace disponible, et une grande motivation. Plus je caressais cette idée, plus j'étais déterminé à créer un seul périphérique avec un système à double amorçage.

Au cas où vous vous demanderiez pourquoi je n'ai pas utilisé le second disque dur pour Linux, la réponse est un peu compliquée. Premièrement, on m'a demandé de tester W2000. Deuxièmement, W98 tournait bien et je n'ai pas voulu risquer un conflit. Troisièmement, je ne connais strictement rien à NT, alias W2000 et j'ai donc choisi de le charger sur mon second disque dur. Je ne savais pas si Linux démarrerait ou non, et même s'il ne démarrait pas, il n'abîmerait pas ma machine, garantie que je ne pouvais être sûr d'obtenir avec W2000. Si je continuais selon mes prévisions, j'aurais trois systèmes d'exploitation, complètement fonctionnels et néanmoins indépendants, résidant sur deux disques durs, sur le même ordinateur. Cette idée était agréable, mais les ressources de ma machine en seraient-elles affectées ?

Je suis allé dans une chaîne nationale de librairie à la recherche de documentation sur Linux. J'ai déambulé à travers plusieurs rangées de titres de logiciels sans aucun rapport, et juste au moment où j'étais sur le point de conclure qu'il n'existait pas de livres sur Linux, j'ai découvert un espace de 2.50 m d'étagères consacrées aux « autres » systèmes d'exploitation. Je me suis demandé en moi-même combien de temps il faudrait à cette librairie pour écouler ces livres. La sélection était lamentablement limitée, mais pas inintéressante. Axé sur l'information que j'avais précédemment lue au sujet de Caldera, Red Hat et KDE, j'ai choisi « Linux Troisième Edition » par Richard Petersen, qui traite de chaque sujet de façon exhaustive et comporte un ensemble de CD-ROM de Caldera et Red Hat. Pour plus de sûreté, j'ai saisi un exemplaire de « Linux pour les Nuls » pour pouvoir débuter et j'ai croisé les doigts pour me porter chance. A ce stade, j'en avais besoin.

Je me suis dirigé vers le comptoir après avoir passé le portillon électronique du rayon magazines. Là, j'ai découvert la première version du magazine Maximum Linux qui annonçait une revue détaillée des cinq plus grandes distributions Linux en plus d'un guide d'installation pas-à-pas pour Linux Mandrake 6.0. Un CD comprenant la version complète de la Mandrake était inclus (j'ai appris le 13 décembre que le CD n'est plus maintenu par Maximum Linux). J'ai fini de dépenser mon argent en choisissant un livre de référence sur les systèmes d'exploitation. J'étais satisfait. Pour une somme totale d'environ 300 F, j'avais mis la main sur trois distributions Linux et assez d'information pour construire ou mettre à jour une vraie machine Linux. Cet état de choses a duré jusqu'à la première minute où j'ai tenté de charger Linux.

Deux mois entiers ont passé entre le moment où j'ai acheté les livres et celui où j'ai réellement tenté l'installation. J'étais décidé et prêt à agir, mais je n'avais pas encore pris de décision quant à la distribution à charger. Nous, les natifs de la Balance, ne pouvons prendre de décision importante sans un débat intérieur long et pénible.

Armé d'une pléthore d'URL incluses avec prévenance dans la Troisième Edition, j'ai entrepris une tentative sur les sites internet Linux. Chaque site conduisait à d'autres sites. J'ai commencé à penser que j'en savais assez pour prendre une décision éclairée et j'ai fini par être plus perturbé que jamais, mais plus avisé pour mon expérimentation. J'ai restreint mes choix sur Caldera et Mandrake, mais sans négliger SuSE ou Debian. Après mes lectures concernant les 1300 énormes paquetages de SuSE et les conseils de Tom chez Motherboard X, à savoir que Debian est un peu compliqué pour un débutant, j'ai opté pour mes choix initiaux.

Pour mémoire, mes sélections finales se sont basées sur : l'information postée sur chaque site web, l'information fournie par les utilisateurs et les techniciens expérimentés de Linux, les informations fournies sur les logiciels contenus dans les paquetages, le support technique du vendeur et le prix en rayon. Le téléchargement à partir du web est pratique, mais j'ai appris par expérience qu'il ne remplace pas l'assistance réelle à un instant critique.

Comme chaque site internet offre une excellente information, ma recherche suivante a porté sur l'éventuel groupe de discussion. Je pensais qu'il serait idiot d'utiliser des logiciels qui n'avaient pas un bon support technique pour tous les niveaux d'expérience. Je pourrais ajouter que mes précédentes aventures avec les logiciels compatibles Windows m'ont appris à être plus que méfiant à propos de l'aide annoncée, surtout lorsqu'il y a de l'argent à la clé.

Il y avait aussi la question du format. J'ai finalement pris ma décision sur le format du courrier électronique à cause de problèmes de vision. Le premier groupe que j'ai rejoint était composé de débutants caractériels et mal élevés. J'ai reçu 200 messages le premier jour, la plupart enthousiastes. Je me suis désabonné et j'ai prié pour que les autres groupes ne soient pas aussi bavards. Ils ne le sont pas.

Plusieurs jours ont passé lorsque j'ai examiné les listes de groupes. Le type des questions posées et la qualité des réponses m'ont particulièrement intéressé. J'ai rejoint un second groupe, mais cette fois j'ai opté pour un niveau autres que débutant. Pendant les quelques semaines qui ont suivi, j'ai lu les messages et posé des questions en privé, alors que je continuais à examiner les différents sites web consacrés à Linux.

J'ai apprécié le look de Caldera Open Linux dont le programme d'installation est réputé superbe. J'ai été surpris d'apprendre qu'il contient Partition Magic et Boot Magic que j'utilise. Malheureusement, j'ai constaté qu'il faut l'acheter en supplément pour Caldera 2.2. La page de support de Caldera est impressionnante, mais le fait que ce soient les utilisateurs qui se dépannent mutuellement m'a fait choisir Linux-Mandrake.

Steve, Benjamin et Dennis, membres de l'équipe Mandrake, m'ont aidé à dépasser mes angoisses et à aborder la phase d'installation proprement dite. La tâche n'a pas été facile, bien que je sois un vétéran de Windows, avec trois disques disques durs divisés en partitions multiples. J'étais tout simplement effrayé. Je savais que je ne pouvais abîmer la machine, mais au fond de mon esprit, l'idée d'un reformatage complet était très inquiétante.

Partition Magic est très utile pour les utilisateurs de W95 puisqu'il reconnaît les disques durs de plus de 2 Gigas, ainsi que 26 types de partitions (j'ai récupéré 1.5 Giga lors de ma première installation). Toutefois, Windows nomme les partitions A, C, D .. ., alors que Linux non. Donc, le concept de partitions sous Linux a été particulièrement difficile à comprendre pour moi (bien sûr, maintenant que j'ai hda9 (mon secteur de d'amorçage Linux), tout me semble parfait ou, disons, plus logique).

/boot Hmm ? Que mettre et dans quelle partition ? Est-ce que Linux est assez intelligent pour savoir où se trouve le noyau ? Qu'est-ce que LILO ? Va-t-il fonctionner en double amorçage ? Est-ce que 2 Giga suffisent ? Et à propos de /user ? Dois-je créer les fichiers / ? Steve a sérié les questions et y a répondu de façon réaliste. Les instructions détaillées, mais faciles à comprendre, sont compliquées pour le débutant puisque nous ne connaissons pas le jargon (je ne le connais toujours pas, mais j'apprends).

Puisque je connaissais déjà bien la version Windows de Partition Magic, j'étais sûr que je pouvais créer facilement une partition Linux. L'information fournie avec prévenance par Power Request m'a rappelé qu'une fois sélectionné, Windows ne reconnaît plus la partition Linux. Je me suis également souvenu que Linux n'avait pas reconnu les fichiers FAT de Windows. Super, les deux systèmes vont s'ignorer l'un l'autre !

Lorsque j'ai tenté d'installer Mandrake, bon ... là, je me suis senti humilié. Le processus d'installation a échoué. Pas d'espace disponible, voilà le message que j'ai lu et relu. PAS d'espace disponible !!! Qu'est-ce qui n'allait pas ?

Steve m'a répondu : « Ah hmm...Tu dois d'abord créer une partition d'amorçage et une partition d'échange ». « Crée une partition d'amorçage de 10 Mb en ext2, un fichier d'échange de 128 Mb, et laisse le reste du disque dur en ext2. Pense bien à sélectionner l'installation personnalisée. Installe également LILO sur /boot et non sur le secteur maître d'amorçage » (MBR).

J'ai appris plus tard que Linux se désinstalle comme Windows, mais avec une mise en garde. Si LILO est installé sur le secteur maître d'amorçage, il ne se désinstalle pas automatiquement avec la commande Fdisk. Une étape supplémentaire est nécessaire pour supprimer LILO du MBR. Avec la perspective dans mon avenir de trois systèmes d'exploitation, je ne voulais prendre aucun risque.

Armé de cette nouvelle information, j'ai créé les trois partitions sans problèmes et poussé un soupir de soulagement. J'étais prêt !

J'ai glissé le CD-ROM dans le lecteur, ouvert Maximum Linux à la page 33, réamorcé et attendu de voir l'écran d'accueil de Linux- Mandrake. J'ai observé douloureusement le chargement de Windows charger. J'étais frustré et dégoûté.

Quinze heures plus tard, j'en ai conclu que j'avais un problème qui provenait probablement de l'âge, du type ou du pilote de mon lecteur de CD-ROM. J'ai essayé plusieurs astuces, comme le téléchargement des derniers pilotes, le changement de position de la lettre du lecteur sous DOS et Windows ainsi que l'emplacement du lecteur de CD-ROM dans le BIOS. Mes efforts sont demeurés vains. Il en résulte que le mode d'auto-installation de Linux-Mandrake 6.0 ne fonctionne pas sur ma machine. Il était 5 heures du matin et je suis allé me coucher.

Maximum Linux a prévu une ligne d'instructions sur la manière de créer une disquette d'amorçage, en utilisant le programme rawrite inclus sur le CD de Mandrake. Quand j'y repense, j'aurais dû la créer immédiatement. Le processus complet, depuis le formatage de la disquette jusqu'à l'installation des utilitaires requis et des images a pris moins de 5 minutes.

Tout ce que j'ai lu au sujet de l'installation de Linux indique clairement que vous devez connaître intimement votre machine, depuis les périphériques jusqu'au modèle de l'imprimante, la RAM, le modem, la carte vidéo, la carte son, la taille des disques, le sous-masque du FAI, et j'en passe. Ce ne sont pas des exigences en l'air pour des tests de Linux. Lorsque vous vous trouvez avec un élément non reconnu, vous devez fournir l'information correcte. Comme un bon scout, soyez prêt(e). S'il vous arrive d'avoir un conflit Linux/Windows, vous devrez également connaître les IRQ.

J'ai mis la disquette d'amorçage dans le lecteur, et prié pendant que j'observais la routine d'amorçage. A cause de la lenteur de démarrage de mon lecteur de CD-ROM à 8 vitesses, j'utilise TweakUI, un utilitaire Microsoft, pour désactiver l'écran de démarrage et l'interface graphique qui, à son tour entraîne une pause à l'amorçage à l'invite C:> de DOS et l'attente d'une commande.

Il ne s'est rien passé. Windows a-t-il planté à nouveau ? J'ai jeté un coup d'oeil au lecteur de disquettes, vu un flash de lumière verte et poussé un soupir de soulagement. Quelques minutes plus tard, j'ai vu s'afficher l'écran d'accueil promis !

J'ai observé comment Linux a testé et sélectionné les options correctes pour ma machine et lorsqu'il me l'a demandé, j'ai choisi l'installation personnalisée. Mandrake a installé 317 paquetages de logiciels en moins de 7 minutes, tout juste le temps de prendre un café et d'aller aux toilettes. J'ai vu s'afficher l'invite pour définir des mots de passe. Soyez prudents à ce stade. ici. Une des fonctionnalités de Linux est de ne pas imprimer les mots de passe. Lorsque vous entrez le mot de passe, rien ne se passe. Vous ne verrez rien sur l'écran. Lorsqu'on m'a demandé d'installer le chargeur d'amorçage (attention ! Si vous installez Linux sur un système à un seul disque à double amorçage avec Windows 95, NE sélectionnez PAS le secteur maître d'amorçage. Il est possible que si vous le faites, Windows ne démarre plus), j'ai sélectionné /boot, la partition de 10 Mb qui avait été créée spécialement pour ma configuration.

Le reste de l'installation a été facile. Les options sélectionnées par défaut étaient parfaites, sauf pour le moniteur. Bien qu'il soit sur la liste de ceux qui sont pris en charge par Linux, il n'était pas listé sur le CD de Mandrake 6.0. J'ai pris l'option par défaut et prié. A ce moment, je n'ai pas encore tenté de configurer la connexion PPP parce que je n'ai pas compris les questions. J'ai sauté cette étape. La configuration des connexions DUN Windows et Internet PPP Linux se ressemblent à peu près autant qu'une vache et un bateau. Ne dites pas que vous n'avez pas été mis(e) en garde.

Une des qualités que j'apprécie particulièrement sous Linux, est la flexibilité. Windows exige que l'installation soit effectuée dans un ordre rigoureux : 1, 2, 3 .. sinon il s'interrompt, alors que Linux, une fois qu'il possède l'information de base, est d'accord pour sauter les étapes que vous ne comprenez pas (les instructions détaillées fournies plus tard par Steve, John, Benjamain et Civileme m'ont aidé à configurer correctement KPPP, la version Linux de PPP sous KDE, et à modifier les paramètres du moniteur).

J'avais réussi. L'installation a duré en tout moins d'une heure. J'ai retiré le CD et la disquette, rémaorcé et attendu le Pingouin ! A la place, je me suis assis dans un silence consterné, lorsque j'ai observé uen fois de plus le démarrage de Windows. Qu'est-ce que... ?

J'ai parcouru rapidement ma documentation pour me rappeler que je pouvais amorcer depuis la disquette de secours. C'est ce que j'ai fait, et mon rêve est devenu réalité. L'écran d'accueil de Mandrake s'est affiché. Quinze caractères plus tard, j'observais mon nouveau Bureau KDE.

Les développeurs attentionnés de Mandrake ont inclus tout ce dont j'avais besoin pour rendre le début de mon apprentissage aussi indolore et agréable que possible avec KDE, un bureau doté d'une interface graphique et d'icônes, avec le « look and feel » de Windows. Les paquetages par défaut contenaient Netscape, un programme de courrier électronique, un traitement de textes et un bloc-notes, des programmes graphiques, une calculatrice scientifique, un fond d'écran, des douzaines de jeux, et j'en passe.

Je n'ai qu'une critique en fait. Rien dans ce que j'ai lu avant l'installation n'expliquait comment sélectionner une option. La même information semble également manquer sur le CD. Les utilisateurs de Windows sont habitués à pointer et à cliquer. Zut ! Linux ne prend pas en charge cette fonction lors de l'installation.

Utilisez la touche de tabulation et les flèches haut/bas pour vous déplacer à travers les options. Ne vous pressez pas. Linux est patient. Lorsque l'option choisie est mise en surbrillance, appuyez sur la barre d'ESPACEMENT. C'est tout ! la barre d'espacement entourera l'astérisque de crochets [*] pour lui indiquer que c'est l'élément sélectionné à installer. Le pointage et le clic sont ignorés, tout comme O, N * et les touches X.

Le jeu en valait-il la chandelle ? A chaque instant ! J'ai franchi une nouvelle étape dans le fonctionnement d'une vraie machine Linux et je suis excité ! Le temps des matériels et des mises à jour de logiciels pour faire tourner des programmes prétentieux remplis de bogues se fond rapidement et avec bonheur dans un souvenir désagréable. Une fois que j'aurai chargé StarOffice, je ferai exactement les mêmes choses qu'il y a un an, mais je le ferai dans un environnement plus sécurisé et sans aide de la part de la Maison de Redmond. L'avantage est que je n'aurai pas à me demander si les ingénieurs de Microsoft truquent le code de Windows pour provoquer des problèmes de navigation ou de sécurité. Tentative pour trouver erreur n°172 Taille 404Ko. Je peux truquer mon propre système !

Voici quelques trucs pour vous aider à faire la transition vers Linux avec un peu plus d'audace :

LISEZ CECI D'ABORD !

  1. Linux-Mandrake est un véritable système d'exploitation 32 bits multi-tâches. Un processeur Pentium, ou mieux, est nécessaire. Il ne fonctionnera pas sur une machine à base de processeur 386 ou 486.

  2. Lorsque vous saisissez un mot de passe, Linux affiche des blancs. A la différence de Windows, vous ne pouvez voir ce que vous tapez, et aucun caractère ne s'affiche non plus.

  3. Toutes les cartes mères ne prennent pas en charge le double amorçage.

  4. Si vous avez l'intention d'installer un système à double partitionnement W9x/Linux, configurez d'abord votre système Windows et laissez de l'espace en FIN de lecteur pour Linux-mandrake ; 2 giga sont recommandés. Après l'installation de W9x et si vous êtes satisfait de ses fonctionnalités, chargez Linux. A moins d'être un utilisateur expérimenté de Linux, n'installez pas LILO dans le secteur maître d'amorçage. Je ne pourrai assez insister sur ce point.

  5. Je recommande vivement Partition Magic pour un système à double amorçage. Il permet à l'utilisateur de fusionner ou de convertir des types de fichiers, ainsi que d'en ajouter, d'en supprimer ou de changer la taille des partitions à la volée sans perte de données, pourvu que vous restiez dans les limites établies. Les systèmes pris en compte comprennent DOS, W9x, NT, W2000, Linux et OS/2.

  6. REGARDEZ avant de charger ! Mandrake doit être la seule distribution actuelle qui prenne en charge les systèmes à double amorçage sur un seul disque.

D'AUTRES ASTUCES...

  • Réservez beaucoup d'espace pour Linux.

  • Linux est votre nouveau système d'exploitation et peut être légèrement plus lent que Windows sur votre machine. Prenez votre temps. Soyez patient avec Linux et avec vous-même.

  • Créez une disquette d'AMORCAGE et une disquette de SECOURS. Il se peut qu'un jour ce soit votre seul moyen d'accès à votre ordinateur.

  • Prenez le temps de trouver un groupe d'assistance aux utilisateurs. Cette démarche peut faire la différence entre une bonne et une mauvaise expérience — en particulier si vous rencontrez des problèmes comme moi.

  • Linux ne reconnaît pas tous les éléments du matériel pour chaque système. Windows non plus.

  • Si vous avez un modem Winmodem, n'essayez même pas. On ne parle pas Windows ici !

  • Ne vous énervez pas si LILO ne fonctionne pas après son installation. Utilisez la disquette Amorçage/Secours. C'est l'une des raisons pour laquelle vous l'avez créée.

  • Ne cédez pas à la fièvre de mettre à jour ou d'installer chaque plug-in pour votre distribution. L'intégralié prend des heures de téléchargement en utilisant une connexion analogue

  • Oubliez Alt+Ctrl+Suppr. Utilisez Alt+Ctrl+Retour Arr à la place.

QUELQUES LIENS...

Mon but est d'éviter les redondances en incluant des informations générales que je considère utiles. Chaque site consacré à Linux propose une abondance de liens spécfiques à chaques thème.

linux-Mandrake 6.0 a été installé sur un clone avec les composants suivants : carte mère Asus, processeur Intel MMX 200 Mhz, 64 Mb RAM, moniteur Digiview HR70CRT, carte SoundBlaster 16AWE, carte vidéo AOPEN avec 2 Mo RAM, modem externe USRobotics Sportster 56K, imprimante HP-600 Deskjet, lecteur de CD-ROM ATAPI Mitsumi 8X, disques durs WDCaviar 8. Go, WDCaviar 3.2 Go et Seagate 850 Mb et un scanner ColorPage-EP Genius.

Note

Partition Magic et Boot Magic sont des marques commerciales de Power Quest Corporation. Windows, MS-DOS, W95, W98, NT et W2000 sont des marques de Microsoft, Netscape est une marque commerciale d'AOL. Maximum Linux est une marque commerciale d'Imagine Media Inc., Motherboard X est une marque commerciale de Motherboard Express Inc. Tous les autres produits sont enregistrés dans leurs sociétés respectives

Adaptation française de la Gazette Linux

L'adaptation française de ce document a été réalisée dans le cadre du Projet de traduction de la Gazette Linux.

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