Version : 1.0.1.fr.1.0
8 décembre 2006
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Version initiale. Original release. |
Résumé
Ce document présente quelques stratégies d'installation qui permettent de faire fonctionner un même ordinateur aussi bien sous Windows que sous Linux.
Table des matières
Vous êtes libre de faire ce que vous souhaitez de ce document, mais le lire serait déjà une bonne idée. Naturellement, je ne suis responsable d'aucune des conséquences ou des actions qui surviendraient à la suite de l'utilisation des informations contenues dans ce document. Je ne suis pas une personne très responsable, aussi, vous me prêtez attention à vos risques et périls
Si vous trouvez ce document utile, n'hésitez pas à envoyer un courrier électronique,
à l'auteur, en anglais, à l'adresse <tobbyb CHEZ hotmail POINT com>
.
Des actions de Microsoft seraient très appréciées mais de simples flatteries
feront l'affaire.
N'hésitez pas à faire parvenir vos commentaires et suggestions
concernant l'adaptation française de ce document au projet
Traduc.org à
l'adresse :
<commentaires CHEZ traduc POINT org>
.
Vous trouverez la plus récente version française de ce document à l'adresse : http://www.traduc.org/docs/howto/lecture/Install-Strategies.html
La plus récente version originale de ce document est disponible à l'adresse : http://www.tldp.org/HOWTO/Install-Strategies.html
Le but principal de ce document est de rendre
la coexistence de Windows et de Linux aussi simple que possible ce qui signifie,
du point de vue de Windows, que Linux n'existe pas. Il est désormais possible
d'installer Linux dans une partition Windows comme image disque à l'aide de
ce que l'on nomme le système de fichiers loopback
— RedHat et Mandrake le permettent — cependant c'est une idée particulièrement
mauvaise en raison de la façon dont Windows gère les fichiers.
La défragmentation du système deviendra un cauchemar, Linux lui-même se
traînera et cela ruinera votre expérience de Windows et de Linux à la fois.
Il en est de même pour le système de fichiers Umsdos
(bien que Linux ne se traînera pas) et le mieux est d'installer Linux dans
une partition à part. Ce document fait quelques présuppositions, mais ne craignez rien
— seulement quelques unes.
8.4
Go — qui contient actuellement Windows
et sur lequel vous souhaitez installer Linux (même ceux qui ne possèdent
que des disques de moindre capacité peuvent poursuivre la lecture).
Ceci étant acquis, nous pouvons commencer. En premier lieu, il faut libérer de
la place pour Linux. Comme tout aspirant à Linux il est probable
que vous soyez coincés avec une énorme partition unique contenant Windows.
Il s'agit probablement de votre disque C. Dans mon cas,
elle se goinfrait 13.5
gigaoctets. Vous devez créer une
partition distincte pour Linux à partir de cet espace (elle devrait être
identifiée par la lettre D). Vous pouvez, soit
utiliser l'application Windows Fdisk, ce qui
n'est vraiment pas une bonne idée car cela vous conduirait à détruire
toutes vos données et à créer de nouvelles partitions à partir de rien, une
pour Windows et une pour Linux, soit choisir la voie plus facile
et largement plus pratique qui est de vous servir d'un utilitaire de partitionnement
non destructif, gratuit et excellent, qui s'appelle Fips.
Ce qui distingue Fips est sa capacité à créer
une nouvelle partition à partir de l'espace libre de votre partition
C sans perte de données. La dernière version
de Fips (2.0
) est disponible
à l'adresse ftp://ftp.fr.debian.org/debian/tools/fips20.zip,
elle figure, par ailleurs, dans la plupart des distributions, dans les répertoires
/dostools
ou
/dosutils
sur le CD-ROM principal.
Nous allons nous concentrer sur l'utilisation de Fips, dès lors, si vous comptez utiliser l'application Windows Fdisk — ce qui est en réalité complètement inutile sauf si vous venez d'acheter un nouvel ordinateur, et même dans ce cas il est préférable de créer une partition unique avec l'application Windows Fdisk, d'y installer Windows et ensuite d'utiliser Fips pour la découper, ceci pour des raisons que je vais expliquer dans la suite de ce document — ou une application commerciale de partitionnement telle que Partition Magic vous êtes seul maître de votre destin.
Un disque dur peut comporter au maximum 4
partitions
principales — ne me demandez pas pourquoi, je ne le sais pas. En plus
des partitions principales, un disque dur peut également comporter ce qu'on
appelle une partition étendue qui, elle-même, peut comporter un certain nombre
de partitions logiques — il me semble que leur nombre est proche de
15
. Les partitions étendues ne sont pas de véritables partitions
comme les partitions principales ou logiques, car elles ne stockent pas de
données, mais elles sont en fait des conteneurs de partitions logiques qui, elles,
stockent véritablement les données — comme vous pouvez le voir, tout ceci est
inutilement compliqué. Ainsi avec Windows, C est une
partition principale et si vous utilisez l'application Windows
Fdisk — l'application Windows
Fdisk ne créera pas plus d'une partition principale lors
du partitionnement de votre disque dur — D est
habituellement la première partition logique de la partition étendue.
E devrait alors être la deuxième partition logique et ainsi
de suite. Avec Linux cela se passe de façon légèrement différente. La première
partition principale s'appelle /dev/hda1
,
la deuxième partition principale est /dev/hda2
et ceci jusqu'à la quatrième qui est /dev/hda4
.
Sous Linux, dans le cas d'un disque avec 1
partition principale
et une partition étendue, celles-ci sont désignées respectivement par
/dev/hda1
et
/dev/hda2
. Les partitions logiques des
partitions étendues sont désignées par /dev/hda5
,
/dev/hda6
et ainsi de suite. Le deuxième
disque dur devrait se nommer /dev/hdb
,
le troisième /dev/hdc
(habituellement
le CD-ROM est configuré comme maitre secondaire) et le quatrième et dernier
disque dur /dev/hdd
(c'est le dernier
car la carte mère possède au maximum 4
périphériques
IDE). Les périphériques SCSI s'appellent
/dev/sda
— Dieu en soit loué.
Ce que fait Fips est de créer une nouvelle partition principale à partir de l'espace libre de votre disque dur. C'est en soi une opération dangereuse et il est conseillé de sauvegarder toutes ses données importantes au cas où cela se passerait mal. Ceci étant dit, Fips a déjà été utilisée sans problèmes par un grand nombre de personnes et à moins que votre disque dur, la FAT (Table d'Allocation de Fichiers) ou la table de partitionnement ne soient défectueux, tout devrait fonctionner correctement. Il est conseillé de lire la documentation de Fips.
Avant de commencer le partitionnement du disque dur il vous faut
décider de la façon dont vous voulez démarrer Linux. La méthode par défaut
et qui est la plus répandue est d'utiliser
Lilo — un programme d'amorçage simple et basique,
qui réécrit (après sauvegarde) le MBR (Master Boot Record)
de votre disque dur et qui, lors du démarrage de votre ordinateur, vous donne le
choix entre Windows et Linux. Si vous choisissez Windows, Windows démarre et l'écran
familier de Windows s'affiche, si vous choisissez Linux, Linux démarre; si
vous ne choisissez rien dans le temps imparti — cela peut aller de
5
secondes à plus selon la façon dont vous avez
effectué la configuration — le système d'exploitation par défaut démarre,
soit Windows, soit Linux, ceci, à nouveau, en fonction de la configuration.
Vous pouvez restaurer votre MBR initial à n'importe quel moment,
par exemple lorsque vous désinstallez Linux, soit en saisissant la commande
/sbin/lilo -u
sous Linux, soit en saisissant
la commande fdisk /MBR
sous DOS
(ceci remplacera le MBR par le MBR
initial de Windows) inutile d'ajouter que dans ce cas vous perdriez alors la possibilité
de démarrer Linux ainsi que l'accès à votre partition Linux.
Le problème que pose l'utilisation de Lilo, surtout à ceux qui possèdent des disques de grande capacité, est la nécessité de consacrer une part importante de l'espace disque à Linux. Cette solution n'est pas souple car, alors que vous avez accès à votre partition Windows depuis Linux — les gros fichiers MPEG peuvent ainsi être stockés sous Windows et accessibles depuis les deux systèmes d'exploitation, l'inverse n'est pas vrai.
Ceci est dû à une limitation mystérieuse du BIOS qui
restreint Lilo aux 1024
premiers
cylindres du disque dur. Windows et Linux ne sont pas contraints par une telle
limitation — celle-ci est en rapport avec la translation d'adresse et le
LBA, je ne l'ai pas encore parfaitement comprise. Il suffit
de savoir que le BIOS ne peut pas accéder à des données au delà
de cette limite du cylindre 1024
et que, puisque
Lilo dépend du BIOS pour amorcer
l'OS, il ne le peut pas non plus. Ainsi, si vous souhaitez
utiliser Lilo pour amorcer Linux, vous devez vous assurer
que la partition Linux est bien en deçà de la limite du cylindre 1024
.
Mon disque dur — et la plupart des disques dûrs modernes possèdent plus de
1024
cylindres — comporte 1650
cylindres
et l'utilisation de Lilo impose d'implanter la partition
Linux vers le cylindre 1000
ou 1010
ce qui se
traduit par la taille imposante de 5.2
Go sur
12.9
Go pour Linux et cela ne marchait pas pour moi, car
mes données Linux ne nécessitent guère plus de 2
Go
alors que mes données Windows, à l'inverse, en particulier les films
MP3 et MPEG, requièrent bien plus de
7
Go.
La solution, et avec Linux il existe toujours une solution, est d'utiliser
Loadlin, une alternative sous-estimée de
Lilo qui est inexplicablement moins populaire
et moins répandue, c'est inexplicable car elle est bien plus souple. Si vous
avez l'intention d'utiliser Loadlin et c'est une excellente
alternative pour ceux qui possèdent des disques dûrs de grande capacité, vous n'avez
plus à vous soucier de la limite du cylindre 1024
. Encore mieux,
vous pouvez lancer Linux depuis votre bureau Windows et modifier votre fichier
autoexec.bat
afin d'avoir la possibilité d'amorcer n'importe
lequel des OS au démarrage, un peu à la façon de
Lilo. Vous êtes alors libre de dimensionner vos partitions
comme cela vous convient. Dans mon cas, une partition étendue de 2.2
Go
comportant 3
partitions logiques. C'est bien cela,
3
partitions. Il est normal de créer trois partitions, une pour les
fichiers noyau d'amorçage, une pour la partition racine et une pour la partition de swap,
mais il en sera question plus loin.
Si vous devez utiliser Lilo mais si
vous ne souhaitez pas abandonner trop d'espace, il existe une solution.
Placez la partition Linux au milieu du disque. Vous devez découper la
nouvelle partition que vous venez de créer avec Fips
en 2
(il vous faut utiliser à nouveau Fips
pour cela). La première partition qui se trouve dans la limite du
cylindre 1024
peut être utilisée pour Linux, vous
pouvez utiliser la seconde pour Windows. Ainsi votre disque dur comprendra
3
partitions, la première et la troisième pour Windows,
et celle du milieu pour Linux. Je n'aime pas cette répartition, mais
c'est à vous d'en décider. (Pour l'instant nous discutons de la partition
Linux comme étant la seule mais pendant l'installation vous la découperez
en 3
à l'aide des outils Linux). Vous pouvez aussi
créer une petite partition /boot
de 15
-20
Mo et la placer
avant la limite du cylindre 1024
, le reste de
l'installation se trouvant à un autre endroit quelconque du disque dur, mais encore une fois,
je n'aime vraiment pas cela.
Nous sommes maintenant prêt à partitionner effectivement le disque
dur. Créez d'abord une disquette d'amorçage DOS
(saisir format a: /s
à l'invite du
DOS ou sous DOS). Mettez les trois fichiers suivants sur la disquette,
fips.exe
, restorrb.exe
et
errors.txt
. Défragmentez votre disque dur —
cela place toutes les données au début ce qui laisse assez d'espace à
Fips pour créer une partition. Si vous
utilisez Norton SpeedDisk sélectionnez
l'option défragmenter l'espace libre. Norton
place habituellement les données à la fin du disque et cela empêcherait
Fips de créer une nouvelle partition.
Lancez Scandisk et redémarrer l'ordinateur à l'aide de
la disquette d'amorçage que vous venez de créer.
Saisissez fips à l'invite,
Fips vous montrera alors votre table des partitions
et affichera un avertissement à propos d'une incohérence de la table des partitions.
Si votre disque comporte plus de 1024
cylindres, ne pas
tenir compte de cet avertissement ne pose, en général, pas de problèmes.
Fips vous demandera ensuite si vous voulez
poursuivre — le programme est extrêmement méticuleux —
répondez évidemment par oui et lorsque vous êtes invités à sauvegarder une
copie de votre table des partitions et du secteur d'amorçage, répondez par oui
— cette étape est absolument vitale car elle vous permet de restaurer
votre disque dur dans son état précédent avec une seule partition,
au cas où un incident surviendrait. Cela s'avère également pratique
si vous souhaitez désinstaller Linux ou redimensionner la partition Linux.
Ce qui arrive à la nouvelle partition entre temps n'a pas d'importance;
si vous possédez la sauvegarde vous pourrez restaurer votre disque dur
dans son état non partitionné. Cette opération réversible fonctionnera
en toute circonstance sauf une ; si vous formatez votre partition (Windows)
initiale qui a été découpée pour faire de la place pour Linux entre temps,
la FAT initiale sera écrasée par une nouvelle plus petite
et l'opération de restauration ne fonctionnera pas.
Lorsque vous aurez effectué votre sauvegarde, un écran comportant
3
nombres s'affichera ; le premier représente votre partition
initiale — remarquez qu'elle occupe un espace minimal, Fips
a alloué tout l'espace libre du disque dur à la nouvelle partition, c'est
le comportement par défaut. La deuxième colonne donne l'information cylindre
qui servira de guide à ceux qui envisagent d'utiliser Lilo.
La troisième indique la taille de la nouvelle partition que vous allez créer —
elle occupe un espace maximal. Redimensionnez la partition à l'aide des touches flèches,
puisqu'elle est à son maximum, vous devriez simplement réduire la taille de la nouvelle
partition à la valeur que vous souhaitez. Pour les utilisateurs de
Lilo, la nouvelle partition doit se situer avant le
cylindre 1024
, 1000
est une position initiale
raisonnable pour la nouvelle partition. Lorsque vous êtes satisfait de
la taille de votre nouvelle partition, appuyez sur Entrée, Fips
vous demandera de confirmer puis écrira la nouvelle table des partitions.
Redémarrez votre ordinateur. N'oubliez pas de modifier les paramètres du BIOS afin de démarrer à partir du disque dur car sinon vous allez démarrer à partir de la disquette. En double-cliquant sur l'icône Mon ordinateur vous verrez apparaître le résultat de votre dur labeur, un nouveau disque nommé D figurera en plus du disque C initial. Ne touchez pas à D, lancez scandisk sur votre partition initiale (C) — vous ne devriez pas rencontrer d'erreurs — dès cet instant vous êtes prêt à installer Linux.
Certains documents Linux vous demandent par erreur de détruire la partition nouvellement crée à l'aide de l'application Windows Fdisk. Ne commettez pas cette bévue, car si vous le faisiez, la partition Linux apparaitrait sous l'icone Mon ordinateur lorsque vous redémarrerez après l'installation de Linux, et comme Windows, pour des raisons évidentes, ne peut pas lire ces disques ni le système de fichiers ext2, l'utilisation de l'explorateur de fichiers et l'accès à votre disque sous Windows prendra énormément de temps et deviendra un cauchemar. Donc, ne le faites pas.
Redémarrez l'ordinateur à partir de votre CD-ROM d'installation de
Linux. J'utilise Redhat 6.2 qui est plutôt simple et je m'y tiendrai.
Comme la plupart des distributions de Linux ont vraiment soigné leurs
programmes d'installation, vous ne devriez pas rencontrer de problèmes.
Rassemblez simplement les détails sur votre matériel, les taux de
rafraîchissement, horizontal et vertical, de votre moniteur, au cas où le
programme d'installation ne les détecterait pas automatiquement (vous
trouverez les chiffres exacts dans le mode d'emploi), la carte vidéo, le
type et la taille de sa mémoire (SDRAM ou SGRAM) et
le type de votre souris — PS2 ou série.
Comme je l'ai déjà indiqué, il vous faudra créer 3
partitions
pour Linux, vous pouvez en créer plus, mais ce nombre de 3
est recommandé.
Il existe 3
types principaux d'installation,
Station de travail, Serveur et
Personnalisé. L'installation de type serveur écrase
l'ensemble du disque dur, donc méfiance. Les installations de type Station de travail
et Personnalisé possèdent des sous-types mais c'est à vous de les découvrir.
Les utilisateurs de Loadlin devront sélectionner l'installation de type personnalisé et éliminer Lilo quand l'occasion se présentera car les installations d'un autre type installent Lilo par défaut, sans poser la question, et ce n'est pas ce que nous souhaitons, n'est-ce pas ? Cette contrainte ne s'applique pas si vous êtes utilisateurs de l'application Lilo ; dans ce cas, vous pouvez choisir le type d'installation que vous souhaitez.
Les fans de Lilo peuvent utiliser
Disk Druid qui est l'utilitaire de partitionnement
par défaut de RedHat — en effet, nous n'en avons pas encore tout à fait terminé
avec le partitionnement. Supprimez d'abord la deuxième partition qui apparaîtra
dans l'écran de Disk Druid sous le nom de
/dev/hda2
. Créez ensuite une nouvelle
partition, définissez son point de montage par /boot
et dimensionnez la à 16
Mo. Créez la deuxième partition,
définissez comme point de montage par /
(c'est ce qu'on appelle la partition racine) et choisissez comme dimension
growable. Ceci demande à Disk Druid
de récupérer l'ensemble de l'espace libre, une fois le partitionnement terminé.
Créez la troisième partition, définissez comme point de montage
swap
et dimensionnez la à environ 127
Mb
en faisant l'hypothèse que vous ayez 64
Mo de RAM,
ceux qui en ont moins peuvent créer une partition de swap de 64
Mo.
Ceux qui ont l'intention d'utiliser Loadlin
n'ont cependant pas la possibilité d'utiliser Disk Druid,
ils devront utiliser l'application Linux Fdisk
qui a peut être une réputation intimidante mais qui est en réalité
plutôt simple. Lorsque l'écran type d'installation
s'affiche, sélectionnez et
(vous trouverez un petit bouton comportant le
libellé en haut de l'écran). Pour une raison
quelconque Disk Druid ne vous permet pas de poursuivre
l'installation si votre partition /boot
est au delà de la limite du cylindre 1024
, aussi, si
vous essayez de l'utiliser pour créer les partitions, le programme d'installation
refusera de continuer. Fdisk est un programme
plutôt simple et d'utilisation aisée. Vous devez d'abord supprimer la
partition que vous venez de créer avec Fips.
Beaucoup ne comprennent pas pourquoi ils doivent supprimer la partition
qu'ils viennent de créer en prenant des risques considérables. Cette nouvelle
partition est en réalité une partition FAT32 que Linux
ne peut pas utiliser et lorsque la vous la supprimez elle ne redevient pas
une partie de C mais devient en réalité
un ESPACE LIBRE NON PARTITIONNE que vous pouvez
utiliser pour créer de nouvelles partitions.
Il vous faut comprendre quelques opérations de Fdisk,
la commande m affiche l'ensemble des options,
la commande p, saisie à l'invite, affiche la table courante
des partitions, d supprime une partition, n crée
une partition, q permet de sortir de l'application sans
sauvegarder les modifications, ainsi, si vous avez fait une erreur quelconque,
il n'y a aucune raison de s'inquiéter, saisissez simplement q
et recommencer depuis le début, w enregistre les modifications
dans la table des partitions, ne l'utilisez que lorsque vous en êtes sûr et
L affiche les nombres hexadécimaux correspondant aux différents
types de partitions, mais il vous suffit d'en connaître 2
,
Linux native est le nombre hexadécimal 83
et Linux swap est le nombre hexadécimal 82
.
Alors, pourquoi avez vous besoin des nombres hexadécimaux ? Alors que
Disk Druid vous permet de monter une partition
de swap sans recourir à des nombres hexadécimaux, avec Fdisk,
la seule façon de créer une partition de swap est de lui fournir le nombre
hexadécimal adéquat qui est 82
.
Commençons, dans Fdisk saisissez p
à l'invite, vous verrez alors s'afficher la table courante des partitions.
Saisissez d puis sélectionnez la partition que vous voulez supprimer
qui, dans ce cas, devrait être /dev/hda2
(saisissez simplement 2
), saisissez à nouveau p,
vous verrez alors les modifications reflétées dans la table des partitions.
Il y aura désormais une seule partition FAT32
/dev/hda1
(qui est en réalité C).
Saisissez n pour créer une nouvelle partition et, pour le
type de partition
, les choix étant principale et
étendue, sélectionnez e. Il n'existe pas
de règle stricte pour cela, vous pourriez avoir, par exemple, une partition
principale pour /boot
et une partition
étendue comprenant deux partitions logiques /
et
swap
. Je recommande le choix d'une partition étendue
qui contient trois partitions logiques. Vous devez maintenant dimensionner
correctement votre partition étendue puisque c'est un conteneur comprenant
trois partitions logiques. A partir de maintenant il vous suffit de répondre à
Fdisk. IL va vous demander de définir la taille de
la partition étendue que vous voulez créer. Cette partition commencera là où se
termine votre partition Windows et ira jusqu'à la fin du disque. Vous pouvez
donner la taille, soit en M (mégaoctets), soit en nombre de
cylindres, soit en K (kilooctets). Il vous suffit d'accepter
le début de partition proposé par défaut et de sélectionner le dernier numéro de cylindre
pour la fin. — Fdisk vous donnera ce dernier
numéro de cylindre.
Répétez ces opérations pour les trois partitions logiques, cette fois,
par contre, vous devrez sélectionner logique au lieu de étendue ainsi que les
tailles appropriées qui sont 16
Mo pour la partition de boot,
127
Mo pour la partition de swap (la taille de
la partition de swap est variable et dépend de la RAM
présente, il est recommandé de choisir un nombre égal au double de votre RAM présente)
et le reste de l'espace libre pour la partition racine ( /
).
Trouvez votre chemin — c'est vraiment simple ! Après avoir créé les trois partitions,
saisissez p, vous verrez alors les partitions que vous venez de créer.
Il y aura /dev/hda2
(étendue)
/dev/hda5
(logique)
/dev/hda6
(logique) et
/dev/hda7
(logique). Il reste simplement
une chose à faire, définir le nombre hexadécimal pour la partition de swap.
Saisissez t puis sélectionnez la partition de 127
Mo
que vous avez crée et qui devrait être /dev/hda6
,
saisissez 6
comme numéro de partition et 82
comme nombre hexadécimal (il vous sera proposé), vous en aurez alors fini
avec le partitionnement. Saisissez w lorsque vous êtes sûr,
Fdisk écrira alors la nouvelle table des partitions
puis se terminera. Le prochain écran sera celui de Disk Druid
que nos amis de Lilo ont déjà vu ; il vous suffit alors de monter
les partitions avec Disk Druid. Sélectionnez
/dev/hda5
(la partition de
16
Mo) et montez la comme
/boot
. Sélectionnez
/dev/hda7
et montez la comme
/
(la partition racine)
Le reste de l'installation est simple et ne nécessite pas de vous
prendre par la main. Sélectionnez les paquetages que vous souhaitez, créez
le disque d'amorçage quand vous y serez invité (c'est absolument indispensable,
surtout pour les utilisateurs de Loadlin) puis
redémarrez l'ordinateur. Les utilisateurs de Lilo
devront appuyer sur dos
à l'invite de Lilo
pour démarrer Windows. Comme promis, aucune des partitions Linux ne sera visible
par Windows, nous sommes tranquilles avec cela. Les utilisateurs
de Lilo devront redémarrer l'ordinateur puis
démarrer sous Linux, en saisissant cette fois linux
à l'invite de Lilo, puis, en fonction des choix que vous
aurez fait, vous vous retrouverez en mode console ou dans le bureau de l'application
gnome ou kde.
Un conseil d'amateur : une bonne idée est de se connecter en mode console au départ
et pas en mode graphique, puis de démarrer X,
en effet, si X se plante, vous avez toujours accès à votre
système pour effectuer des modifications. Lilo
est configurée pour démarrer Linux par défaut après un délai de 5
secondes,
vous pouvez modifier ce comportement pour démarrer Windows par défaut, en modifiant
le fichier lilo
dans /etc
.
Recherchez la ligne comportant le texte default=linux et
remplacez linux par dos. Vous pouvez
également lancer lilo
depuis une console xterm et modifier l'astérisque
de linux en dos (utilisez les boutons flèches).
Tout est prêt désormais pour les utilisateurs de Lilo
Les utilisateurs de Loadlin ont encore
un peu de travail. Démarrez d'abord l'ordinateur sous Linux à partir de la disquette.
Si vous vous êtes connecté en mode graphique, démarrez un émulateur de
terminal tel que xterm ou autre. On en trouve
toujours quelques uns dans le menu des utilitaires. Saisissez
mkdir /mnt/dosc. C'est la première étape qui permet
de rendre votre partition Windows accessible depuis Linux et c'est particulièrement
important pour les utilisateurs de Loadlin
puisque c'est la façon la plus facile de transférer le noyau Linux dans
votre partition Windows. Démarrez ensuite linuxconf
à partir du menu système ou de xterm puis
recherchez le menu système de fichiers. Etendez
et sélectionnez . Saisissez /dev/hda1
dans le champ partition, vfat
dans le champ type
et /mnt/dosc/
dans le champ point de montage, puis
montez la partition. Vous pouvez également modifier directement le fichier
fstab
dans /etc
à l'aide d'un éditeur de texte (Gedit est un bon choix)
puis ajouter la ligne suivante, exactement comme indiqué ci-dessous :
/dev/hda1 /mnt/dosc vfat defaults 0 0
Ceci devrait vous donner accès à votre partition Windows, elle sera
dans /mnt/dosc/
. Copiez votre
noyau Linux dans votre répertoire C et renommez-le
en vmlinuz
. Vous le trouverez dans /boot
et il s'appellera probablement vmlinuz suivi du numéro
de version de votre noyau, dans mon cas, vmlinuz-2.2.14-5.0
.
Ne copiez pas le vmlinuz
qui comporte une
flèche car il s'agit d'un lien symbolique. Redémarrez sous Windows, prenez
le package loadlin dans le CD-ROM Linux —
il se trouvera dans le sous répertoire /dostools/utils
.
Dézippez-le et placez-le dans le répertoire C.
Loadlin et le noyau peuvent être mis n'importe où
dans votre partition Windows mais, pour l'instant, nous le laisserons dans
le répertoire racine de Windows. Maintenant, c'est à vous de décider comment vous
voulez démarrer sous Linux. Lisez la documentation de loadlin
pour les détails. Une façon détournée est de redémarrer l'ordinateur
en mode DOS et de saisir :
C:>
loadlin vmlinuz root=/dev/hda7 ro
Ceci vous permettra de démarrer sous Linux. Une solution plus simple
est de créer un fichier .bat
contenant cette même ligne
et de le placer sur votre bureau. Lancez Bloc-notes,
saisissez c:\loadlin c:\vmlinuz root=/dev/hda7 ro
et sauvegardez le fichier sous le nom de linux.bat
. Faites un
clic droit sur le fichier, sélectionnez , cochez
les paramètres mode msdos et avertir. Créez un raccourci vers ce
fichier et placez-le sur votre bureau. Lorsque vous voudrez démarrer
sous Linux, il vous suffira alors de double-cliquer sur ce fichier et vous
y serez — quoi de plus pratique ?
Si vous souhaitez pouvoir démarrer Linux avant
Windows, comme avec Lilo,
vous devez créer un autre fichier .bat
et l'appeler
depuis votre fichier autoexec.bat
. C'est très simple,
les détails figurent dans la documentation de Loadlin.
Le fichier ressemble à peu près à ceci.
@echo off cls echo. echo. echo. echo. choice /t:n,5 "Souhaitez vous démarrer sous Linux?" if errorlevel 2 goto End c:\loadlin c:\vmlinuz root=/dev/hda6 ro End(Ce petit fichier script a été chipé à la documentation de Loadlin, vous devriez déjà le savoir si vous avez eu la bonne idée de lire la documentation.)
Enregistrez ce texte dans un fichier linux.bat
,
si un fichier portant ce nom existe déjà dans votre répertoire racine de Windows,
vous pouvez le mettre dans un autre répertoire ou lui donner un autre nom.
Ajouter la ligne suivante à votre fichier autoexec.bat
c:\linux '
(mettez le véritable nom de votre fichier
.bat
si vous l'avez nommé différemment). Le principal,
lorsque vous utilisez un fichier .bat
, est d'indiquer à
Loadlin l'endroit où il peut trouver le fichier
image du noyau (vmlinuz
). Le fichier .bat
ci-dessus vous donne la possibilité de démarrer sous l'OS de votre choix, en saisissant
y (pour Linux) ou n (pour Windows), vous
devez le faire en moins de cinq en secondes sinon il démarre Windows. Appréciez !
Selon que vous utilisez Lilo ou
Loadlin, la méthode diffère légèrement.
Les utilisateurs de Lilo doivent d'abord
restaurer leur MBR initial, soit en saisissant
/sbin/lilo -u
sous Linux, soit
en saisissant fdisk /MBR
sous
DOS. Les étapes suivantes sont communes aux utilisateurs de
Loadlin et de Lilo.
Elles ne sont pas strictement nécessaires, mais je les réalise quand même
par mesure de précaution.
Démarrez l'ordinateur à l'aide du CD-ROM d'installation de Linux
et saisissez Linux expert
dès l'invite, répondez comme
vous le voulez aux questions qui suivent pour faire apparaître l'écran de
sélection d'installation. Sélectionnez alors Installer
et Avec Fdisk et, à l'aide de Fdisk,
supprimez toutes les partitions Linux. Enregistrez les modifications sur le
disque, quittez le programme d'installation en appuyant sur les touches
Ctrl—Alt—Delete
ou bien appuyez sur le bouton reset pour redémarrer votre ordinateur. N'oubliez pas
de modifier les paramètres du BIOS pour pouvoir
démarrer à partir du disque dur car sinon vous allez redémarrer à nouveau
à partir du CD-ROM.
Redémarrez à nouveau votre ordinateur, cette fois à partir de la disquette
fips qui contient la sauvegarde de votre table des
partitions et de votre secteur d'amorçage — vous l'avez conservé, n'est-ce pas ? —
Puis saisissez restorrb à l'invite. Répondez oui à la
question et le programme va restaurer votre table des partitions et votre
secteur d'amorçage, vous pouvez alors vous féliciter d'avoir accompli
une mission impossible — récupérer un espace de partition perdu !
C'est une raison supplémentaire de vous assurer que vous avez sauvegardé
le fichier de sauvegarde crucial (Rootboot.000
)
à au moins 5
endroits différents. On n'est jamais
trop prudent. Redémarrez sous Windows et lancez scandisk
sur le disque C nouvellement agrandi.
Une erreur sera signalée dans le secteur fsinfo
, c'est
simplement une erreur de comptabilité des espaces libres et utilisés.
Naturellement, vos données Linux sont désormais perdues à jamais.
Cette procédure ne sera probablement pas nécessaire sauf si vous augmentez
l'espace alloué à Linux ou si vous voulez vous débarrasser de Windows.
Mettre à jour votre application Xserver
en version 4.01
est une bonne idée. Pour l'instant, seule
RedHat 7.0 est livrée avec cette version de X, mais
elle est disponible sur le site ftp du consortium X (prétentieux, non ?) —
ftp.xfree86.org/. Elle permet
une accélération directe et des performances accrues pour un grand nombre
de cartes accélératrices et ceux qui possèdent des cartes Nvidia ont de la
chance car non seulement X 4.01 fournit en natif
un excellent support pour la plupart de leurs cartes mais en plus Nvidia
met à leur disposition des drivers d'accélération OpenGL
à hautes performances — toutes nos félicitations. Pour plus d'information,
visitez le site de XFree —
http://www.xfree86.org/ (en anglais).
XF86Config
dans le
répertoire /etc/X11/
, à la section
mouse section : "ZAxisMapping 4 5"
(Omettez évidemment les guillemets bien que dans Xfree 4.01
il vous faudra entourer les valeurs numériques de guillemets) Si cela ne
fonctionne pas visitez la page Web Linux scroll wheel à
http://colas.nahaboo.net/mouse-wheel-scroll/
page (en anglais) écrite par un individu portant le nom étrange de Colas Nahaboo.
Par défaut, le disque dur n'est pas configuré pour fonctionner
au mieux de ses capacités, dans la plupart des cas la différence peut
être spectaculaire. Les options DMA, E/S32 bits
et les transferts de secteurs multiples sont inhibés par défaut;
vous devriez les valider dès que possible, ceci suppose que vous
possédiez un disque dur relativement récent qui présente ces caractéristiques.
A titre d'essai, vous devriez faire un test de performances de votre disque dur,
avant, puis, après avoir modifié les paramètres, simplement pour voir l'amélioration
qu'un réglage peut apporter à votre système. L'utilitaire
permettant de modifier les paramètres est hdparm,
vous pouvez le lancer depuis xterm ou depuis
la console mais, pour une solution permanente, ajoutez la commande
à votre fichier local rc.d
dans le répertoire
/etc/rcd
. Avant d'utiliser
hdparm, lisez avec soin la documentation. Il s'agit
d'un utilitaire puissant, une mauvaise utilisation peut détruire votre disque.
Lancez d'abord hdparm avec l'option -i
pour obtenir les informations concernant votre disque dur, puis effectuez un test de
performance avant toute modification en lançant la commande
hdparm -Tt
/dev/hda. Lancez ensuite
hdparm -c 1
-d 1
-m16
-k 1
/dev/hda
hdparm -d 1
(positionne
dma
à on
)
-m
(ceci configure les transferts
multiples, x
x
représente le
maximum (dans mon cas 16
) qu'autorise votre
disque dur — la commande hdparm
avec l'option -i
vous indique le maximum que supporte
votre hdd )
-c 1
(configure les E/S 32 bits ) et
-k 1
conserve les paramètres. Dans mon cas, le transfert
de données s'est envolé d'un médiocre 3.16
Mo/sec à
16.8
Mo/sec !
Programmeurs et enthousiastes — Pour les programmeurs, Linux est déjà une solution presque parfaite. Aucun autre système n'offre une palette aussi large d'outils et de plates-formes de développement. La souplesse est tout simplement stupéfiante et ceci ne vous coûte pas un centime. Un avantage supplémentaire est le sens de la communauté, cela n'a pas de prix.
Les enthousiastes n'ont jamais connu mieux. Il y a toujours quelque chose de nouveau à découvrir et, comme le système est totalement transparent, vos chances de comprendre les ordinateurs et la programmation en général — vous serez intéressé si cela n'est pas déjà le cas — sont infiniment plus grandes qu'avec Windows. Le bidouillage ne sera plus jamais pareil.
Pour une utilisation personnelle — Il existe ici 5
aspects distincts, l'Internet, les jeux, le traitement de texte de base,
la gestion et le multimédia. Nous n'allons pas parler de facilité d'utilisation
car le temps des interfaces laides et lourdes est révolu depuis longtemps.
A présent, pour ce qui concerne la facilité d'utilisation et le simple
aspect visuel, Gnome a mis une déculottée à Windows,
aussi aucune inquiétude pour cela. La gestion des fichiers, l'installation
et la désinstallation des logiciels et la gestion de base sont plus
directs et plus centralisés et, à mesure que vous utiliserez Linux, vous vaincrez
probablement les préjugés à l'encontre de la ligne de commande qui n'a rien à voir
avec l'impuissant DOS. C'est un shell d'une puissance
époustouflante qui accomplira tout ce que vous pouvez imaginer en moins de temps
qu'il n'en faut pour appuyer sur un bouton. Vous serez peut être intimidé au
début, mais c'est le coeur de Linux, le centre de commandement, le
quartier général, votre ligne directe avec le noyau. La configuration du matériel
n'est pas aussi simple qu'avec Windows car le plug and play a compliqué
les choses au lieu de les simplifier, mais ce n'est pas difficile non plus,
le mieux est de configurer votre BIOS à non pnp
afin qu'il puisse configurer le matériel, en particulier la carte son,
mais lisez lisez lisez. Il y a une grande
quantité de documentation sur votre système et munis de celle-ci, tout deviendra
simple. L'ignorance n'est pas excusable.
Corel WordPerfect est bien mais la solution la plus simple est d'essayer Abiword — http://www.abisource.com/ (site en anglais). Elle est bien et elle ressemble à s'y méprendre à MSWord — bien sûr, les deux sont gratuites et partout disponibles — Je ne connais pas Wordperfect 9, la version 8 est gratuite, bien et disponible. D'autres possibilités sont Applixware et Star Office. Je n'ai pas utilisé Applix mais Star Office est vraiment laide, lente, c'est simplement le genre de logiciel qui pourrait vous dégoûter de Linux, elle est en plus aussi mauvaise sous Windows. La version 5.1 était tolérable mais, depuis la reprise par Sun, elle s'est détériorée et la version 5.2, c'est l'enfer. Les éditeurs en mode texte et les éditeurs html poussent comme des champignons. La plupart des distributions offrent une quantité de logiciels, cherchez et vous trouverez. Je ne suis pas un spécialiste des tableurs mais il y a GNUmeric qui n'est pas sans rappeler Excel, un défaut criant d'impression a été corrigé. Il parait bien. Corel a porté la plupart de ses applications, elles sont moins chères que sous Windows et elles offrent les mêmes fonctionnalités.
C'est un domaine où Linux n'est pas en reste. Il y a autant, sinon plus de lecteurs mp3 que sous Windows. Le plus courant est XMMS, il ressemble quelque peu à Winamp et est tout aussi bien. — il possède de superbes extensions de visualisation. D'autres lecteurs mp3 sont Gqmpeg, Freeamp et Alsaplayer. C'est bien assez pour moi. Les lecteurs vcd Mpeg1 sont un peu rares, MTV est bien et disponible — http://www.mtvplayer.com/ gratuit pour un usage personnel — une solution entièrement gratuite est disponible chez lokigames — http://www.lokigames.com/. Il en existe encore d'autres. Il existe quelques lecteurs mp2, movie est bien. Je ne possède pas de lecteur de dvd aussi je n'en suis pas certain mais Xmovie devrait digérer les flux mpeg2 La plupart de mes lecteurs mpeg1 ont une accélération GL, et il est possible que mon vcd lise aussi bien que Windows Media Player. L'extraction audio est une réalité avec une quantité d'options. plus de mal de crâne avec ASPI — La plupart des applications Linux lisent les données numériques directement depuis le disque et tous les codecs populaires sont disponibles, Xing, Fraunhofer mais j'utilise Blade et Lame — deux encodeurs gratuits et excellents, disponibles pour toutes les plates-formes. Il existe aussi quelques outils pour la gravure des CD-ROM. Cherchez dans les archives Linux.
Ici aussi il se passe des choses bien que l'on aimerait disposer de quelques autres navigateurs que Netscape, malgré tout Netscape est convenable. Il y a tout le reste qu'on trouve sous Windows, utilitaires de chat, messagerie instantanée, ftp, programmes de téléchargement, etc.
Le domaine problématique est celui des jeux, Lokigames a entrepris le projet de porter des jeux populaires sous Linux et quelques titres sont disponibles — http://www.lokigames.com/ — Les versions 2 et 3 de Quake sont prêtes, également System Shock, Heavygear, etc. Il faut vous assurer ici que vous possédez au minimum Xfree 4.01 et que votre carte vidéo est prise en charge.
Il nous reste la PAO, c'est un des domaines où Linux pourrait écraser Windows mais où la volonté a fait défaut. Il ne serait pas superflu d'optimiser Linux pour la PAO. Ghostscript — un traitement d'images raster PostScript — propose déjà (si vous savez l'utiliser) une solution d'impression professionnelle et votre imprimante est probablement prise en charge. Si votre imprimante est déjà compatible PostScript, il n'y a bien sûr aucun problème. Pour la retouche d'images il y a Gimp. Il est presque aussi bien que Photoshop — ce qui n'est pas un mince compliment — mais, à cause d'un défaut de prise en charge de CMYK et de la gestion de couleurs, il ne peut être utilisé à titre professionnel, mais il peut être une bonne solution semi professionnelle et, pour l'édition de pages Web, il est parfait et, en plus, amusant à utiliser. Gimp possède également quelques bons pilotes pour les imprimantes Epson. Ghostscript a un problème avec les images Bitmap — pas avec toutes les Bitmaps mais avec les photographies, vous arriverez peut être à obtenir de bonnes impressions mais il vous faudra faire de nombreux réglages. Pour ce qui concerne le texte et le graphique vectoriel, il est assez bien pour être substitué à mon pilote Epson pour Windows (il existe en version Windows) GhostScript est disponible sur le site (en anglais) http://www.cs.wisc.edu/~ghost/
Le traitement de texte a déjà été vu. Les domaines problématiques sont l'édition vectorielle et la mise en page. Framemaker pour Linux est une solution et CorelDraw est disponible mais ce sont deux offres commerciales. Il existe des éditeurs vectoriels mais il en sont encore à un stade préliminaire. Sketch, Killustrator et Impress progressent mais ils sont loin de rivaliser avec des solutions professionnelles comme Draw et Adobe Illustrator. Pour la mise en page, il existe Tex, mais, ceux qui sont habitués à Pagemaker, Quark ou à InDesign ne vont pas être réjouis, il est difficile à apprendre et difficile à maîtriser, de plus il y a bien trop de problèmes avec des choses comme les polices et il n'est pas wysiwyg — ce n'est pas négociable.
En dernière remarque, pour l'instant, la seule différence en termes de productivité, pour ma part, concerne le graphique vectoriel, la mise en page et les jeux. Ils auront peut être dépassé Windows dans un an — au moins pour ce qui me concerne — aussi j'aurais peu de motifs de vouloir démarrer les deux OS mais je pense que le fait d''avoir Windows est étrangement réconfortant comme l'est également le fait d'avoir Linux, il est possible que j'utilise toujours les deux.