Le guide de l'utilisateur de Speakup Pour Speakup 3.1.2 et supérieur Par Gene Collins Mis à jour par les autres Dernière modification le lun 27 sep 2010 14:26:31 Version du document 1.3 Copyright (c) 2005 Gene Collins Copyright (c) 2008 Samuel Thibault Copyright (c) 2009, 2010 L'équipe Speakup Vous pouvez copier, distribuer, et/ou modifier ce document sous les termes de la GNU Free Documentation License, Version 1.2 ou toute version supérieure publiée par la Free Software Foundation ; sans modifier les sections, le texte de couverture (Front-Cover) ou le texte au dos de la couverture. Une copie de la licence est comprise à la section intitulée "GNU Free Documentation License". Avant-propos Le but de ce document est de familiariser les utilisateurs avec l'interface utilisateur de Speakup, une revue d'écran pour Linux. Si vous avez besoin d'instructions pour installer ou obtenir Speakup, allez sur le site Internet http://linux-speakup.org/. Speakup est un ensemble de correctifs de l'arborescence des sources du noyau Linux standard. Il peut être construite sous forme d'une série de modules ou d'une partie d'un noyau en dur. Ces détails vont au-delà de l'objectif de ce manuel, mais il se peut que l'utilisateur doive connaître les possibilités du module, selon la façon dont votre administrateur système a installé Speakup. Si on compile Speakup en dur dans le noyau et si l'utilisateur utilise une synthèse vocale matérielle, Speakup pourra fournir un accès vocal dès le chargement du noyau et jusqu'à l'extinction du système. Cela signifie que si vous avez un média d'installation de Linux d'une distribution incluant Speakup dans son noyau, vous pourrez, si vous êtes non voyant, installer Linux vocalement sans l'aide d'un voyant. Ces détails vont eux aussi au-delà de l'objectif de ce manuel, mais l'utilisateur devrait les garder en tête. Voir le site Internet mentionné ci-dessus pour des détails complémentaires. 1. Démarrer Speakup Si votre administrateur système a installé Speakup pour fonctionner avec votre synthèse vocale spécifique par d&faut, tout ce que vous devez faire pour utiliser Speakup est de démarrer votre système, et Speakup devrait se mettre à parler. Cela suppose bien sûr que votre synthèse vocale fasse partie des synthèses matérielles supportée et qu'elle soit installée ou connectée sur/à votre système et, si nécessaire, allumée. Il est cependant possible que Speakup ait été compilé dans le noyau sans synthèse par défaut. Il est même possible que votre noyau ait été compilé avec le support de certaines synthèses supportées mais pas d'autres. Si vous vous trouvez dans ce cas, et si votre synthèse est supportée mais non disponible, plaignez-vous auprès de la personne qui a compilé et installé votre noyau. Ou mieux encore, allez sur le site Internet et apprenez à appliquer Speakup comme correctif de vos propres sources du noyau, puis construisez et installez votre nouveau noyau. Si votre noyau a été compilé avec Speakup et qu'il n'a pas de synthèse par défaut programmée, ou si vous aimeriez utiliser une autre synthèse que celle par défaut, vous pouvez lancer la commande suivante à l'invite de démarrage de votre chargeur de démarrage. linux speakup.synth=ltlk Cette commande dirait à Speakup de chercher et d'utiliser une synthèse LiteTalk ou DoubleTalk LT au démarrage. Vous pouvez remplacer le mot clé ltlk pour la synthèse par le mot clé de la synthèse que vous souhaitez utiliser. Le paramètre speakup.synth acceptera les mots clés suivants, si le support des synthèses qui s'y rapportent a été construit dans le noyau. acntsa -- Accent SA acntpc -- Accent PC apollo -- Apollo audptr -- Audapter bns -- Braille 'n Speak dectlk -- DecTalk Express (ancienne et nouvelle série db9 seulement) decext -- DecTalk (ancien) External (externe) dtlk -- DoubleTalk PC keypc -- Keynote Gold PC ltlk -- DoubleTalk LT, LiteTalk, ou external Tripletalk (série db9 serial seulement) spkout -- Speak Out txprt -- Transport dummy -- Plain text terminal (terminal texte seulement) Remarque : Speakup NE supporte * PAS * les connexions usb ! Speakup NE supporte * PAS * non plus le Tripletalk interne ! Speakup supporte deux autres synthèses, mais comme elles fonctionnent avec d'autres logiciels, il faut les charger en module après que le logiciel qui s'y rapporte a chargé et elles ne sont donc pas disponibles au démarrage. Il s'agit de celles suivantes : decpc -- DecTalk PC (non disponible au démarrage) soft -- Un des logiciels de synthèse vocale (non disponibles au démarrage Voir les sections sur le chargement des modules et des synthèses logicielles plus loin dans ce manuel pour de plus amples détails. Vous devriez remarquer que le paramètre de démarrage speakup.synth n'aura aucun effet si Speakup a été construit sous formes de modules. Pour que les modules Speakup soient chargés lors du processus de démarrage, il faut que votre administrateur système configure de telles actions. Cela veut dire que vous entendrez certains, et non tous, messages de démarrage. 2. Opérations de base Une fois que vous avez démarré le système et, si nécessaire, entré les bons paramètres de démarragepour votre synthèse, Speakup commencera à parler dès que le noyau sera chargé. En fait, il va beaucoup parler ! Il dira tous les messages de démarrage qu'affiche le noyau à l'écran pendant le processus de démarrage. Ceci car Speakup n'est pas une revue d'écran autonome mais elle est en fin de compte construite dans le système d'exploitation. Comme presque toutes les applications en console doivent afficher du texte sur l'écran en utilisant le noyau et comme elles doivent récupérer leurs entrées au clavier par l'intermédiaire du noyau, elles sont gérées correctement par par Speakup. Il y a quelques exceptions, mais nous y reviendrons plus tard. Remarque : dans ce guide, je parlerai du pavé numérique (numeric keypad) en disant pavé (keypad). Ce car le fichier speakupmap.map auquel nous ferons allusion plus tard dans ce manuel utilise le terme pavé (keypad) au lieu de pavé numérique (numeric keypad). Je suis en plus fainéant et je préfère ne taper qu'un mot. Donc je dis pavé. D'accord? Bien. La plupart des touches de déplacement Speakup se situent sur le pavé à l'extrême droite du clavier. La touche de verrouillage numérique devrait être désactivée afin qu'elles fonctionnent. Si vous activez le verrouillage numérique, le pavé écrira des chiffres, ce qui est exactement ce que vous souhaitez pour des tableurs ou autres. Pour les besoins de ce guide, vous devriez désactiver le verrouillage numérique, ce qui est l'état par défaut au démarrage. Vous ne voudrez probablement pas entendre tous les messages du démarrage à chaque fois que vous démarrez votre szstème, même si c'est une bonne idée de les écouter au moins une fois, pour savoir le genre d'informations disponibles pour vous pendant le processus de démarrage. Vous pouvez toujours voir ces messages après le démarrage avec la commande : dmesg | more Pour accélérer le processus de démarrage et faire taire la diction des messages de démarrage, appuyez sur la touche Entrée du pavé. Cette touche se trouve dans le coin en bas à droite du pavé. Speakup se taira et restera silencieux jusqu'à ce que vous n'appuyiez sur une autre touche. Vous pouvez vérifier si le processus de démarrage s'est terminé en appuyant sur la touche 8 du pavé, ce qui lit la ligne actuelle. Cela refera aussi parler Speakup, donc vous pouvez appuyer sur la touche Entrée du pavé pour le faire taire à nouveau si le processus de démarrage n'est pas fini. Quand le processus de démarrage est fini, vous arriverez sur l'invite de connexion ("login"). À ce stade, vous devrez entrer votre identifiant utilisateur et votre mot de passe tels que fournis par votre administrateur système. Vous entendrez Speakup dire les lettres de votre identifiant utilisateur pendant que vous le taperez, mais pas le mot de passe. Ce car le mot de passe n'est pas affiché à l'écran pour des raisons de sécurité. Cela n'a rien à voir avec Speakup, c'est une caractéristique de sécurité de Linux. Une fois que vous êtes connecté, vous pouvez lancer n'importe quelle commande ou programme Linux autorisé pour votre identifiant utilisateur. Les utilisateurs ne pourront pas exécuter des programmes exigeant les privilèges root. Quand vous lancez un programme ou une commande, Speakup dira automatiquement le nouveau texte tel qu'il apparaît sur l'écran. Vous pouvez faire taire la voix n'importe quand avec la touche Entrée du pavé ou utiliser une touche de déplacement de Speakup. Voici quelques touches de déplacement de base et une description courte de ce qu'elles font. pavé 1 - lire le caractère précédent pavé 2 -- lire le caractère actuel (l'appui deux fois rapidement sur la touche 2 dira le caractère actuel phonétiquemen) pavé 3 -- lire le caractère suivant pavé 4 -- lire le mot précédent pavé 5 -- lire le mot actuel (appui deux fois rapidement pour épeler le mot actuel) pavé 6 -- lire le mot suivant pavé 7 -- lire la ligne précédente pavé 8 -- lire la ligne actuelle (appui deux fois rapidement dira l'indentation du texte de la ligne actuelle) pavé 9 -- lire la ligne suivante point du pavé -- dire la position actuelle du curseur et annoncer la console virtuelle actuelle Il est aussi intéressant de remarquer que la touche Insertion du pavé est prévue pour être la touche speakup. Au lieu d'appuyer et de relâcher cette touche, comme vous le faites sous DOS ou Windows, vous la maintenez comme la touche majuscule (shift) et vous appuyez sur d'autres touches combinées à celle-ci. Par exemple, si vous maintenez la touche Insertion du pavé (appelée à partir de maintenant touche speakup) appuyée puis la touche Entrée du pavé, cela activera et désactivera la lecture du nouveau texte à l'écran. Ce n'est pas pareil que si vous appuyez simplement sur Entrée du pavé, ce qui fait taire la voix jusqu'à ce que vous n'appuyiez sur une autre touche. Quand vous tapez speakup plus Entrée du pavé, Speakup dira « Vous m'avez désactivé. » (vous m'avez désactivé), ou « Ah, c'est mieux. ». Quand Speakup est désactivé, aucun nouveau texte à l'écran ne sera dit lu. Vous pouvez toutefois toujours utiliser les touches de lecture pour lire l'écran. 3. Utilisez le système d'aide de Speakup (Speakup Help System) Pour entrer dans le système d'aide Speakup, appuyez et maintenez la touche speakup (rappelez-vous que c'est la touche Insertion du pavé), et appuyez sur la touche f1. Vous entendrez le message : « Espace pour quitté l'aide, flèche pour navigué, première lettre dune commande. » Quand vous appuyez sur la barre d'espace pour quitter le système d'aide, vous entendrez : « Quitter l'aide. » Quand vous êtes dans le système d'aide de Speakup, vous pouvez naviguer de haut en bas dans la liste des commandes disponibles en utilisant les touches du curseur. La liste des commandes est rangée en ordre alphabétique. Si vous souhaitez vous rendre aux commandes sur une partie particulière de l'alphabet, vous pouvez appuyer sur la lettre de l'alphabet sur laquelle vous souhaitez aller. Vous pouvez aussi simplement explorer en appuyant sur les touches du clavier. L'appui sur les touches fait dire à Speakup la commande associée à cette touche. Par exemple, si vous appuyez sur la touche 8 du pavé, vous entendrez : « Pavé 8 dit la ligne actuelle » Vous noterez que certaines commandes n'ont pas de touches associées. Ce car ce sont des commandes très peu souvent utilisées et elles sont aussi accessible par le système sys. Nous parlerons du système sys plus tard dans ce manuel. Vous remarquerez aussi que certaines commandes ont deux touches associées. Ce car Speakup comporte un ensemble d'associations de touches alternatives pour les utilisateurs de portable. La touche speakup alternative est la touche Verrouillage majuscule. Vous pouvez appuyer et maintenir la touche Verrouillage numérique tout en appuyant sur une touche de commande speakup alternative pour activer la commande. Sur la plupart des portables, le pavé numérique se définit comme les touches dans la zone j k l du clavier. Il y a en général une touche de fonction qui active et désactive cette fonction de pavé et d'autres touches contrôlent l'état du verrouillage numérique. Activer et désactiver la fonctionnalité du pavé numérique peut devenir très pénible. Donc, Speakup vous donne une façon simple d'avoir un ensemble d'associations de touches alternatif pour votre portable. Ils sont également disponibles par défaut sur les systèmes de bureau, car Speakup ne sait pas s'il fonctionne sur un ordinateur de bureau ou un portable. Vous pouvez donc choisir l'ensemble de touches que vous voulez utiliser. Des administrateurs système peuvent avoir décidé de compiler Speakup pour un ordinateur de bureau sans cet ensemble d'associations de touches alternatif, mais ces détails vont au-delà de l'objectif ce manuel. Pour utiliser la touche Verrouillage majuscule dans mon but normal, maintenez la touche Majuscule (shift) tout en activant ou désactivant la touche Verrouillage majuscule. Remarquons ici que le maintien de la touche Verrouillage majuscule et l'appui sur la touche z activera ou désactivera le pavé alternatif j k l. 4. Les touches et les commandes qui leur sont associées Dans cette section, nous parcourrons la liste de toutes les touches et les de commandes de speakup. Vous pouvez obtenir aussi une liste des commandes et des touches associées à partir du système d'aide. La liste suivante est issue du fichier speakupmap.map. Les touches affectées sont à gauche du signe égal et les commandes speakup associées sont à droite. Le terme « spk » signifie d'appuyer et de maintenir la touche speakup, donc soit Insertion du pavé soit Verrouillage majuscule, tout en appuyant sur l'autre touche spécifiée. spk key_f9 = punc_level_dec # Réduire niveau de ponctuation spk key_f10 = punc_level_inc # Augmenter niveau de ponctuation spk key_f11 = reading_punc_dec # Réduire lecture des ponctuations spk key_f12 = reading_punc_inc # Augmenter lecture des ponctuations spk key_1 = vol_dec # Réduire le volume spk key_2 = vol_inc # Augmenter le volume spk key_3 = pitch_dec # Réduire le ton spk key_4 = pitch_inc # Augmenter le ton spk key_5 = rate_dec # Réduire la vitesse spk key_6 = rate_inc # Augmenter la vitesse key_kpasterisk = toggle_cursoring # Basculer le suivi du curseur ctrl spk key_8 = toggle_cursoring # Basculer le suivi du curseur spk key_kpasterisk = speakup_goto # Aller à spk key_f1 = speakup_help # Aide spk key_f2 = set_win # Régler une fenêtre spk key_f3 = clear_win # Vider la fenêtre spk key_f4 = enable_win # Activer une fenêtre spk key_f5 = edit_some # Editer quelques spk key_f6 = edit_most # Editer la plupart spk key_f7 = edit_delim # Editer les délimitateurs spk key_f8 = edit_repeat # Editer le texte répété shift spk key_f9 = edit_exnum # Editer les énumérations key_kp7 = say_prev_line # Dire la ligne précédente spk key_kp7 = left_edge # Lire depuis le bord à gauche key_kp8 = say_line # Lire la ligne double key_kp8 = say_line_indent # Lire l'indentation de la ligne spk key_kp8 = say_from_top # Lire depuis tout en haut key_kp9 = say_next_line # Lire la ligne suivante spk key_kp9 = top_edge # Lire depuis tout en haut key_kpminus = speakup_parked # Immobilisation spk key_kpminus = say_char_num # Dire le numéro du caractère key_kp4 = say_prev_word # Dire le mot précédent spk key_kp4 = say_from_left # Lire à partir de la gauche key_kp5 = say_word # Lire le mot double key_kp5 = spell_word # Épeler le mot spk key_kp5 = spell_phonetic # Épeler phonétiquement key_kp6 = say_next_word # Lire le mot suivant spk key_kp6 = say_to_right # Lire vers la droite key_kpplus = say_screen # Lire l'écran spk key_kpplus = say_win # Lire la fenêtre key_kp1 = say_prev_char # Lire le caractère précédent spk key_kp1 = right_edge # Lire jusqu'au bord à droite key_kp2 = say_char # Dire le caractère spk key_kp2 = say_to_bottom # Lire jusqu'en bas double key_kp2 = say_phonetic_char # Lire phonétiquement le caractère key_kp3 = say_next_char # Dire le caractère suivant spk key_kp3 = bottom_edge # Tout en bas key_kp0 = spk_key # Touche Speakup key_kpdot = say_position # Dire la position spk key_kpdot = say_attributes # Dire les attributs key_kpenter = speakup_quiet # Silence spk key_kpenter = speakup_off # Désactiver Speakup key_sysrq = speech_kill # Tuer la parole key_kpslash = speakup_cut # Copier spk key_kpslash = speakup_paste # Coller spk key_pageup = say_first_char # Dire le premier caractère spk key_pagedown = say_last_char # Dire le dernier caractère key_capslock = spk_key # Touche speakup spk key_z = spk_lock # Touche speakup key_leftmeta = spk_key # Touche speakup ctrl spk key_0 = speakup_goto # Aller à spk key_u = say_prev_line # Dire ligne précédente spk key_i = say_line # Dire ligne double spk key_i = say_line_indent # Dire l'indentation de la ligne spk key_o = say_next_line # Dire la ligne suivante spk key_minus = speakup_parked # Immobilisation shift spk key_minus = say_char_num # Numéro du caractère spk key_j = say_prev_word # Dire le mot précédent spk key_k = say_word # Dire le mot double spk key_k = spell_word # Épeler le mot spk key_l = say_next_word # Dire le mot suivant spk key_m = say_prev_char # Dire le caractère précédent spk key_comma = say_char # Dire le caractère double spk key_comma = say_phonetic_char # Dire phonétiquement le caractère spk key_dot = say_next_char # Dire le caractère suivant spk key_n = say_position # Dire la position ctrl spk key_m = left_edge # Lire depuis la gauche ctrl spk key_y = top_edge # Lire depuis le haut ctrl spk key_dot = right_edge # Lire jusqu'à droite ctrl spk key_p = bottom_edge # Lire jusqu'en bas spk key_apostrophe = say_screen # Lire l'écran spk key_h = say_from_left # Lire depuis la gauche spk key_y = say_from_top # Lire depuis le haut spk key_semicolon = say_to_right # Lire vers la droite spk key_p = say_to_bottom # Lire jusqu'en bas spk key_slash = say_attributes # Dire les attributs spk key_enter = speakup_quiet # Silence ctrl spk key_enter = speakup_off # Désactiver speakup spk key_9 = speakup_cut # Copier spk key_8 = speakup_paste # Coller shift spk key_m = say_first_char # Dire le premier caractère ctrl spk key_semicolon = say_last_char # Dire le dernier caractère spk key_r = read_all_doc # Lire tout le document 5. Le système sys de Speakup La revue d'écran Speakup crée aussi un sous-répertoire speakup faisant partie du système sys. Par commodité, lancez en tant que root ln -s /sys/accessibility/speakup /speakup pour accéder directement aux paramètres de speakup à partir de /speakup. Vous pouvez voir ces entrées en tapant la commande : ls -1 /speakup/* Si vous exécutez la commande ls ci-dessus, vous obtiendrez quelque chose comme ceci : /speakup/attrib_bleep /speakup/bell_pos /speakup/bleep_time /speakup/bleeps /speakup/cursor_time /speakup/delimiters /speakup/ex_num /speakup/key_echo /speakup/keymap /speakup/no_interrupt /speakup/punc_all /speakup/punc_level /speakup/punc_most /speakup/punc_some /speakup/reading_punc /speakup/repeats /speakup/say_control /speakup/say_word_ctl /speakup/silent /speakup/spell_delay /speakup/synth /speakup/synth_direct /speakup/version /speakup/i18n: announcements characters chartab colors ctl_keys formatted function_names key_names states /speakup/soft: caps_start caps_stop delay_time direct freq full_time jiffy_delta pitch punct rate tone trigger_time voice vol Notez les deux sous-répertoires de /speakup : /speakup/i18n et /speakup/soft. Le sous-répertoire i18n est décrit dans une prochaine section. Les fichiers sous /speakup/soft représentent les paramètres spécifiques au pilote de la synthèse vocale logicielle. Si vous utilisez la LiteTalk, les paramètres spécifiques à votre synthèse vocale se trouveraient dans /speakup/ltlk. En d'autres termes, un sous-répertoire appelé /speakup/KWD est créé pour contenir les paramètres spécifiques au périphérique dont le mot clé est KWD. Ces paramètres incluent le volume, la vitesse, le ton et autres. Outre l'utilisation des touches Speakup pour modifier des choses telles que le volume, le ton et la vitesse, vous pouvez aussi afficher les valeurs dans l'entrée adéquate dans le répertoire /speakup. C'est très utile vu que cela vous donne un contrôle des paramètres de Speakup à partir d'un script. La manière d'écrire de tels scripts est un thème allant au-delà du but de ce manuel mais j'inclurai ici deux exemples simples pour vous donner une idée générale de ce que peuvent faire de tels scripts. Supposez par exemple que vous voulez contrôler le niveau de ponctuation et le niveau de la ponctuation de lecture en même temps. Par simplicité, nous les appellerons punc0, punc1, punc2 et punc3. Les scripts pourraient ressembler à quelque chose comme ceci : #!/bin/bash # punc0 # paramétrage des niveaux de ponctuation et de lecture de ponctuation sur 0 echo 0 >/speakup/punc_level echo 0 >/speakup/reading_punc echo Punctuation level set to 0. #!/bin/bash # punc1 # paramétrage des niveaux de ponctuation et de lecture de ponctuation sur 1 echo 1 >/speakup/punc_level echo 1 >/speakup/reading_punc echo Punctuation level set to 1. #!/bin/bash # punc2 # paramétrage des niveaux de ponctuation et de lecture de ponctuation sur 2 echo 2 >/speakup/punc_level echo 2 >/speakup/reading_punc echo Punctuation level set to 2. #!/bin/bash # punc3 # paramétrage des niveaux de ponctuation et de lecture de ponctuation sur 3 echo 3 >/speakup/punc_level echo 3 >/speakup/reading_punc echo Punctuation level set to 3. Si vous le voulez, conservez ces quatre petits scripts dans un répertoire de votre path, peut-être dans /usr/local/bin, et réglez les droits sur 755 avec la commande chmod, vous pourriez alors modifier les niveaux de lecture de ponctuation et de ponctuation par défaut en même temps, en n'exécutant qu'une commande. Par exemple, si vous voulez exécuter la commande punc3 sur l'invite de votre shell, les paramètres du niveau de ponctuation de lecture et de ponctuation seraient tous les deux paramétrés sur 3. Je devrais faire remarquer que les scripts ci-dessus ont été écrits pour fonctionner avec bash mais, selon le shell que vous utilisez, vous devriez pouvoir faire quelque chose de similaire. Le szstème sys de Speakup a aussi une autre utilisation intéressante. Vous pouvez écrire les paramètres de Speakup du système sys dans un script au moment du démarrage du système et speakup se réglera selon vos paramètres préférés à chaque fois que vous redémarrerez le système. La plupart des paramètres sys de Speakup peuvent être manipulés par un utilisateur régulier du szstème. Cependant, certains paramètres assez dangereux ne devraient être manipulés que par l'utilisateur root de votre système. Il y a même des paramètres qui peuvent uniquement être lus et qui ne peuvent pas du tout être modifiés. Par exemple, l'entrée version du système sys de Speakup est en lecture seule. Ceci car il n'y a pas de raison que l'utilisateur bidouille le numéro de version affiché par Speakup. Si vous faites un ls -l sur /speakup/version, vous obtiendrez ceci : -r--r--r-- 1 root root 0 Mar 21 13:46 /speakup/version Comme vous pouvez le voir, l'entrée version du système sys de Speakup est en lecture seule, elle appartient à root et au groupe root. Si vous faites un cat /speakup/version vous verrez le numéro de version de Speakup, comme ceci : cat /speakup/version Speakup v-2.00 CVS: Thu Oct 21 10:38:21 EDT 2004 synth dtlk version 1.1 L'affichage montre le numéro de version de Speakup ainsi que le numéro de version du pilote de la synthèse actuelle. Regarder les entrées du système sys de Speakup peut servir dans de nombreuses situations. Par exemple, vous pourriez vouloir connaître le niveau sur lequel est paramétré le volume. Vous pourriez taper : cat /speakup/KWD/vol # Remplacez KWD par le mot clé pour votre synthèse, comme ltlk pour LiteTalk. 5 Le chiffre 5 affiché est le niveau sur lequel est paramétré le volume de la synthèse. Toutes les entrées du système sys de Speakup sont lisibles, certaines ne sont accessibles en écriture que par root, et certaines le sont par tout le monde. Sauf si vous savez ce que vous faites, vous devriez probablement laisser tomber celles accessibles en écriture uniquement pour root. La plupart des noms sont explicites. Vol pour contrôler le volume, pitch pour le ton, rate pour le débit de parole, etc. Si vous en trouvez une pour laquelle vous n'êtes pas sûr, vous pouvez poster une question à la liste Speakup. 6. Changer de synthèse Vous pouvez choisir une synthèse différente pendant que speakup fonctionne. En d'autres termes, il n'est pas nécessaire de redémarrer le système pokr pour utiliser une synthèse différente. Vous pouvez simplement envoyer le mot clé d'une synthèse vers l'entrée /speakup/synth. Selon votre situation, vous pouvez souhaiter ne rien envoyer vers l'entrée synth de sys, pour désactiver la parole quand une synthèse est déconnectée et quand une autre est connectée à la place. Puis, envoyer le mot clé de la nouvelle synthèse dans l'entrée synth de sys afin de démarrer la parole avec la synthèse nouvellement connectée. Voir la liste des mots clés à la section 1 pour trouver le mot clé correspondant à votre synthèse. 7. Charger des modules Comme mentionné plus haut, Speakup peut être soit compilé en dur dans le noyau, sauf le module d'aide, ou il peut être compilé sous forme d'une série de modules. Compilé sous forme de modules, Speakup ne pourra dire que certains messages du démarrage si votre administrateur système a configuré le système pour charger les modules au moment du démarrage. Les modules peuvent être chargés après que les systèmes de fichiers ont été vérifiés et montés, ou depuis une initrd. Il y a une troisième possibilité. Speakup peut être compilé avec des composants construits dans le noyau et d'autres sous forme de modules. Comme nous le verrons dans la section suivante, c'est particulièrement utile quand vous travaillez avec des synthèses logicielles. Si Speakup est complètement compilé sous forme de modules, vous devez utiliser la commande modprobe pour charger Speakup. Vous le faites en chargeant le module du pilote de synthèse que vous souhaitez utiliser. Les modules du pilote s'appellent tous speakup_, où est le mot clé de la synthèse que vous voulez. Ainsi, pour charger le pilote de DecTalk Express, vous taperiez la commande suivante : modprobe speakup_dectlk Cette commande chargerait le pilote DecTalk Express et tous les autres modules Speakup nécessaires qui s'y rapportent afin que Speakup soit démarré et fonctionne. Pour décharger complètement Speakup, en présumant à nouveau qu'il est entièrement construit sous forme de modules, vous entreriez la commande suivante : modprobe -r speakup_dectlk La commande ci-dessus suppose que vous exécutiez une DecTalk Express. Si vous utilisiez une synthèse différente, vous remplaceriez son mot clé à la place de dectlk. Si vous avez chargé plusieurs modules, vous devez tous les décharger pour décharger complètement Speakup. Par exemple, si vous avez chargé les pilotes dectlk et ltlk, utilisez la commande : modprobe -r speakup_dectlk speakup_ltlk Vous ne pouvez pas décharger le pilote de la synthèse logicielle quand un démon utilisateur utilise /dev/softsynth. Tuez d'abord le démon. Ensuite, supprimez le pilote avec la commande : modprobe -r speakup_soft Maintenant, supposons que nous avons une situation où le composant Speakup principal est construit dans le noyau et que certains pilotes sont construits en modules. Comme la partie principale de Speakup est compilée dans le noyau, un système sys de Speakup partiel a été créé, nous pouvons en tirer un avantage en écrivant simplement le mot clé de la synthèse dans l'entrée sys /speakup/synth. Il en résultera que le noyau chargera automatiquement le module du pilote adéquat, et Speakup commencera à parler. Pour basculer vers une autre synthèse, écrivez simplement un nouveau mot clé dans l'entrée sys synth. Par exemple, pour charger le pilote DoubleTalk LT, vous taperiez : echo ltlk >/speakup/synth Vous pouvez utiliser la commande modprobe -r pour décharger les modules d'un pilote, que la partie principale de Speakup ait été construite ou non dans le noyau. 8. Utiliser des synthèses logicielles L'utilisation d'une synthèse logicielle exige qu'un autre logiciel soit installé et fonctionne sur votre système. Pour cette raison, les synthèses logicielles ne sont pas disponibles pour une utilisation au démarrage ou pendant le processus d'installation d'un système. Il y a deux solutions à votre disposition pour la synthèse logicielle : Espeakup et Speech Dispatcher. Elles sont décrites respectivement dans les sous-sections 8.1 et 8.2. Dans le reste de cette section, nous supposons que speakup_soft est soit chargé soit construit dans votre noyau, ou chargé en tant que module. Si udev n'est pas installé sur votre système, avant que vous ne puissiez utiliser une synthèse logicielle, vous devez créer le périphérique /dev/softsynth. Si vous ne l'avez pas déjà fait, exécutez les commandes suivantes en tant que root : cd /dev mknod softsynth c 10 26 Tant que nous y sommes, nous pourrions également créer le périphérique /dev/synth, qui peut être utilisé pour permettre aux programmes utilisateurs d'envoyer des informations à votre synthèse. Pour créer /dev/synth, allez dans le répertoire /dev et exécutez la commande suivante en tant que root : mknod synth c 10 25 8.1. Espeakup Espeakup est un connecteur entre Speakup et la synthèse logicielle eSpeak. Espeakup peut être déjà disponible sous forme de paquet pour votre distribution de Linux. S'il n'est pas packagé, vous devez l'installer à la main. Vous pouvez le trouver dans le sous-répertoire contrib/ des sources de Speakup. Le nom de fichier est espeakup-$VERSION.tar.bz2, où $VERSION dépend de la version actuelle d'Espeakup. Les sources de Speakup 3.1.2 incluent la version 0.71 d'Espeakup. Le fichier README compris avec les sources d'Espeakup décrit le processus de l'installation manuelle. En supposant qu'Espeakup est installé, soit par l'utilisateur, soit par le distributeur, suivez ces étapes pour l'utiliser. Dites à Speakup d'utiliser le "soft driver (pilote logiciel) : echo soft > /speakup/synth Enfin, démarrez le programme espeakup. Il y a deux façons pour le faire. Les deux exigent les privilèges root. Si Espeakup était installé sous forme de paquet pour votre distribution Linux, vous avez probablement un script spécifique à votre distribution qui contrôle l'opération du démon. Cherchez un fichier appelé espeakup sous /etc/init.d ou /etc/rc.d. Exécutez la commande suivante avec les privilèges root : /etc/init.d/espeakup start Remplacez init.d par rc.d, si votre distribution utilise des scripts situés sous /etc/rc.d. Votre distribution incluera une procédure pour démarrer les démons au moment du démarrage, donc il est possible de d'avoir la parole logicielle dès que les démons utilisateur sont démarrés par les scripts de démarrage. Ces procédures ne sont pas décrits dans ce document. Si vous avez construit Espeakup à la main, l'étape "make install" a mis le binaire sous /usr/bin. Lancez la commande suivante en tant que root : /usr/bin/espeakup Espeakup devrait commencer à parler. 8.2. Speech Dispatcher Pour cette option, un paquet nommé Speech Dispatcher doit fonctionner sur votre système, et il doit être configuré pour fonctionner avec une des synthèses logicielles supportées. Deux synthèses sources libres que vous pourriez utiliser sont Flite et Festival. Vous pourriez aussi choisir de rechercher le logiciel DecTalk de Fonix Sales Inc. Si vous faites une recherche google de Fonix, vous trouverez leur site Internet. Vous pouvez obtenir une copie de Speech Dispatcher de free(b)soft sur http://www.freebsoft.org/. Suivez les instructions d'installation fournies avec Speech Dispatcher pour installer et configurer Speech Dispatcher. Vous pouvez vérifier le site Internet de votre distribution Linux pour obtenir une copie de Flite ou de Festival. Votre distribution Linux peut avoir aussi un paquet Speech Dispatcher précompilé. Une fois que vous avez installé, configuré et testé Speech Dispatcher avec la synthèse logicielle de votre choix, vous aurez encore besoin d'un bout de logiciel supplémentaire pour que les choses fonctionnent. Vous avez besoin d'un paquet appelé speechd-up. Vous l'obtiendrez sur le site Internet de free(b)soft mentionné ci-dessus. Après que vous avez compilé et installé speechd-up, vous serez presque prêt à commencer à utiliser votre synthèse logicielle. Maintenant, vous pouvez commencer à utiliser votre synthèse logicielle. Pour faire cela, envoyez le mot clé soft dans l'entrée synth du sys comme ceci : echo soft >/speakup/synth Lancez ensuite la commande speechd_up comme ceci : speechd_up & Votre synthèse devrait maintenant commencer à parler et vous devriez pouvoir ajuster le ton, la vitesse, etc. 9. Utilisez la carte DecTalk PC La carte DecTalk PC est une carte ISA insérée dans un des slots ISA de votre ordinateur. Elle exige que le logiciel DecTalk PC soit installé sur votre système et que le logiciel soit chargé sur la carte Dectalk PC avant de pouvoir l'utiliser. Vous pouvez obtenir le fichier dec_pc.tgz depuis le site linux-speakup.org. Le fichier dec_pc.tgz est dans le répertoire ~ftp/pub/linux/speakup. Après que vous avez téléchargé le fichier dec_pc.tgz, déballez-le dans votre répertoire home et lisez le fichier Readme dans le dec_pc nouvellement créé. La façon la plus facile pour que le logiciel fonctionne est de copier tout le répertoire dec_pc dans /user/local/lib. Pour faire cela, passez en root dans votre répertoire home et exécutez la commande : cp dec_pc /usr/local/lib Vous devrez copier la commande dtload depuis le répertoire dec_pc vers un répertoire de votre path. /usr/bin ou /usr/local/bin est un bon choix. Vous pouvez maintenant lancer la commande dtload pour charger le logiciel DecTalk PC sur la carte. Après avoir fait cela, envoyez le mot clé decpc vers l'entrée synth du système sys comme ceci : echo decpc >/speakup/synth Votre DecTalk PC devrait commencer à parler, puis vous pouvez ajuster le ton, la vitesse, le volume, la voix, etc. L'entrée voice du système sys de Speakup acceptera un chiffre entre 0 et 7 pour la synthèse DecTalk PC, ce qui vous donnera accès à certaines voix de DecTalk. 10. Utilisation de la poursuite du curseur Dans la version 2.0 de Speakup et supérieur, la poursuite du curseur est activée par défaut. Cela veut dire que quand vous utilisez un éditeur, Speakup dira automatiquement les caractères quand vous vous déplacerez à gauche ou à droite avec les touches du curseur, et entre les lignes si vous vous déplacez du haut vers le bas avec les touches du curseur. C'est le comportement traditionnel de la poursuite du curseur. Les versions récentes de Speakup offrent deux façons supplémentaires de contrôler le texte qui est dit lors du déplacement du curseur : "Poursuite du texte surligné" et "Lecture fenêtre". Ils sont décrits plus loin dans cette section. Ces modes peuvent parfois vous perdre, donc vous pouvez aussi désactiver la poursuite du curseur. Vous pouvez choisir parmi les diverses formes de poursuite du curseur en utilisant la touche Astérisque du pavé numérique. Chaque fois que vous appuyez sur cette touche, un nouveau mode est sélectionné et Speakup dit le nom du nouveau mode. Les noms des quatre états possibles du curseur sont : "curseur actif", "poursuite du texte surligné", "Lecture fenêtre", et "Curseur désactivé." La touche Astérisque du pavé navigue en boucle dans la liste des modes. Si vous activez le mode highlight, Speakup poursuit le texte surligné et non le curseur lui-même. Quand vous déplacez le curseur avec les flèches de direction, Speakup dit les informations actuellement surlignées. C'est utile lors d'un déplacement dans des menus ou des boîtes de dialogue. Si la poursuite du curseur ne vous aide pas à naviguer dans un menu, essayez la poursuite du surlignement. Avec le type "Lecture fenêtre" de poursuite du curseur, vous pouvez limiter le texte dit par Speakup en spécifiant une fenêtre de votre choix sur l'écran. Voir la section 15 pour une description du processus pour définir les fenêtres. Quand vous déplacez le curseur avec les flèches de direction, Speakup ne dit que le contenu de la fenêtre. Cela est surtout une aide lorsqu'on vous entendez des mots superflus. Observez l'exemple suivant. Supposons que vous êtes sur l'invite d'un shell. Vous utilisez bash et vous explorer l'historique de vos commandes en utilisant les flèches haut et bas. Si vous avez activé la poursuite du curseur, vous entendrez deux types d'informations. Speakup dit à la fois l'invite de votre shell et l'entrée actuelle dans l'historique des commandes. Il se peut que vous ne souhaitiez pas entendre l'invite répété à chaque fois que vous bougez, donc vous pouvez ne pas l'entendre en spécifiant une fenêtre. Cherchez la dernière ligne de texte à l'écran. Videz la fenêtre actuelle en appuyant sur la combinaison de touches speakup f3. Utilisez le curseur de vue pour trouver le premier caractère suivant l'invite de votre shell. Appuyez sur speakup + f2 deux fois, pour définir une fenêtre d'une ligne. Les bords de la fenêtre sont le caractère suivant l'invite d'un shell et la fin de la ligne. Maintenant, parcourez les modes de poursuite du curseur en utilisant Astérisque du pavé jusqu'à ce que Speakup dise "lecture fenêtre." Déplacez-vous dans votre historique en utilisant les flèches de direction. Vous remarquerez que Speakup ne dit plus l'invite redondant. Quelques fioritures comme désactiver la poursuite du curseur quand elles utilisent le navigateur Internet lynx. Vous voulez définitivement désactiver la poursuite du curseur quand vous utilisez un l'application alsamixer. Sinon, vous ne pourrez pas entendre les paramètres de votre mixeur en utilisant les les flèches de direction. 11. Copier coller Une des fonctionalités les plus utiles de Speakup est la possibilité de copier coller du texte à l'écran. Cela signifie que vous pouvez capturer des informations d'un programme, puis coller cette capture ensuite à un endroit différent du programme ou dans un programme complètement différent, qui peut même fonctionner sur une console différente. Par exemple, dans ce manuel, nous avons fait référence à plusieurs sites Internet. Ce serait symla si vous pouviez copier coller ces adresses dans votre navigateur Internet. Speakup le fait très gentiment. Supposons que vous voulez coller l'adresse suivante dans votre navigateur : http://linux-speakup.org/ Utilisez les touches de vue pour positionner le curseur de lecture sur le premier caractère de l'adresse ci-dessus. Quand le curseur de lecture est en place, appuyez une fois sur la touche Barre oblique du pavé. Speakup dira "Sélection". Ensuite, placez le curseur de lecture sur le caractère le plus à droite de l'adresse ci-dessus. Appuyez à nouveau une fois sur la touche Barre oblique pour copier le texte depuis l'écran. Speakup dira "Sélection copiée dans le presse-papier". Il fait une copie du texte dans un tampon spécial pour un collage ultérieur. Maintenant que l'adresse est copiée depuis l'écran, vous pouvez le coller dans votre navigateur ou même coller l'adresse sur une ligne de commande en tant qu'argument de votre navigateur. Supposons que vous voulez démarrer lynx et aller sur le site de Speakup. Vous pouvez basculer vers un autre console avec les touches alt et les flèches gauche et droite, ou vous pouvez basculer vers une console spécifique en tapant alt et une touche de fonction. Ce ne sont pas des commandes Speakup mais des possibilités standards de la console Linux. Une fois que vous êtes allé dans vne console adéquate et que vous êtes sur l'invite du shell, tapez les mot lynx suivi d'un espace. Maintenant, appuyez et maintenez enfoncée la touche speakup tout en tapant le caractère Barre oblique du pavé. L'adresse sera collée sur la ligne de commande, comme si vous l'aviez tapé. Appuyez sur la touche Entrée pour exécuter la commande. Le tampon de collage gardera les informations copiées jusqu'à ce qu'une nouvelle opération de sélection et de copiage ne soit faite. Cela signifie que vous pouvez coller les informations copiées autant de fois que vous voulez avant de une autre opération de copiage. Vous n'êtes pas limité au copier/coller d'une seule ligne à l'écran. Vous pouvez également copier et coller des régions rectangulaires de l'écran. Positionnez simplement le curseur de lecture en haut à gauche du texte à copier, sélectionez-le avec la touche Barre oblique, puis placez le curseur de lecture dans le coin en bas à droite de la région à copier, puis copiez-la avec la touche Barre oblique du pavé. 12. Modifier la prononciation des caractères Via l'entrée sys /speakup/i18n/characters, Speakup vous donne la possibilité de modifier la façon dont Speakup prononce un caractère donné. Vous pourriez, par exemple, modifier la façon dont certains signes de ponctuation sont prononcés. Vous pouvez même modifier la façon dont Speakup prononcera certaines lettres. Il se peut, par exemple, que vous souhaitiez modifier la façon dont Speakup prononce le caractère z. L'auteur de Speakup, Kirk Reiser, est canadien et il croit ainsi que le z devrait se prononcer zed. Si vous êtes américain, vous pourriez souhaiter utiliser la prononciation zee au lieu de zed. Vous pouvez modifier la prononciation du z majuscule et minuscules avec les deux commandes suivantes : echo 90 zee >/speakup/characters echo 122 zee >/speakup/characters Examinons les détails des deux commandes précédentes. On les lance à l'invite shell et on pourrait les placer dans un script de démarrage. Le mot echo dit que vous voulez qu'elle affiche la chaîne de caractèressuivant le mot echo. Si vous ne tapiez : echo hello. Le mot hello s'afficherait sur votre écran dès que vous appuiriez sur la touche Entrée. Dans ce cas, nous envoyons des chaînes que nous voulont voir redirigées dans le szstème sys. Les numéros 90 et 122 des commandes echo ci-dessus sont les valeurs numériques ascii pour le z majuscule et minuscule, les caractères que nous voulons modifier. La chaîne zee est la prononciation que nous voulons que Speakup utilise pour le z majuscule et minuscule. Le symbole > redirige la sortie de la commande echo vers un fichier, tout comme en DOS ou sur l'invite de commande Windows. Et enfin, /speakup/i18n/characters est l'entrée du fichier dans le système sys où nous voulons que la sortie soit redirigée. Speakup regarde la valeur du numérique du caractère que nous voulons modifier et insère la chaîne de prononciation dans une table interne. Vous pouvez voir toute la table avec la commande suivante : cat /speakup/i18n/characters Speakup affichera alors toute la table de prononciation de caractères. Je ne vais pas la montrer ici mais je vous laisse la regarder à votre gré. 13. Plan des touches Speakup a la possibilité de vous permettre d'affecter ou de "mapper" des touches à des commandes internes de Speakup. Cette section suppose nécessairement que vous avez installé une arborescence des sources du noyau Linux et qu'elle a été corrigée et configuré avec Speakup. La façon de faire cela dépasse le but de ce manuel. Pour ces informations, visitez le site Internet de Speakup sur http://linux-speakup.org/. La raison pour laquelle vous aurez besoin de l'arborescence des sources du noyau corrigée avec Speakup est que l'outil genmap dont vous aurez besoin pour faire les plans de clavier est dans le répertoire /usr/src/linux-/drivers/char/speakup. Le dans le chemin du répertoire ci-dessus est le numéro de version de l'arborescence des sources de Linux avec laquelle vous travaillez. Bon d'accord, vous avez bien avancé et vous avez récupéré l'arborescence des sources de votre noyau, vous l'avez corrigée et configurée. Maintenant, vous pouvez commencer à manipuler les plans de touches. Vous pouvez soit utiliser le fichier /usr/src/linux-/drivers/char/speakup/speakupmap.maap inclu avec les sources de Speakup, soit en copier coller une copie dans la section 4 d'un fichier séparé. Si vous utilisez celui de l'arborescence des sources de Speakup, assurez-vous d'en faire une sauvegarde avant de commencer à faire des modifications. You have been warned! Supposons que vous voulez échanger les affectations de touches des commandes say_last_char (dire_dernier_caractère) et say_first_char (dire_premier_caractère) de Speakup. speakupmap.map liste les associations de touches de ces deux commandes comme suit : spk key_pageup = say_first_char spk key_pagedown = say_last_char Vous pouvez éditer votre copie du fichier speakupmap.map et échanger le nom des commandes à droite du signe = (égal). Vous avez bien fait une sauvegarde hein ? Les nouvelles lignes de plan de clavier ressemblent à ceci : spk key_pageup = say_last_char spk key_pagedown = say_first_char Après avoir édité votre copie du fichier speakupmap.map, enregistrez-le sous un nouveau nom de fichier, peut-être newmap.map. Quittez alors votre éditeur et revenez à l'invite du shell. Vous êtes maintenant prêt à charger votre plan de clavier avec vos affectations de touches modifiées. À supposer que vous avez enregistré votre nouveau plan de clavier sous le fichier newmap.map, vous chargeriez votre plan de clavier dans le système sys comme ceci : /usr/src/linux-/drivers/char/speakup/genmap newmap.map >/speakup/keymap Rappelez-vous de remplacer par le numéro de version de votre noyau dans la commande ci-dessus. Remarquez aussi que même si la commande ci-dessus comprenait deux lignes dans ce document, vous devriez toute la taper sur une ligne. Vos prononciations du premier et du dernier caractère devrait maintenant être échangées. L'appui sur speakup pagesuiv devrait vous lire le premier caractère sans espace sur la ligne où se trouve votre curseur de lecture et l'appui sur speakup pagepréc devrait vous lire le dernier caractère de la ligne où se trouve votre curseur de lecture. Vous devriez remarquer que ces nouvelles associations ne resteron! effectives que jusqu'à ce que vous redémarriez ou jusqu'à ce que vous ne chargiez un autre plan de touches. Dernier avertissement. Si vous essayez de charger un plan partiel, vous trouverez rapidement que toutes les associations que vous n'avez pas incluses dans votre fichier ont été supprimées du plan existant. Faites très attention et faites toujours une sauvegarde ! On vous aura prévenu ! 14. Internationaliser Speakup Speakup indique divers contextes à l'utilisateur par des messages vocaux. Par exemple, quand vous vous vous déplacez sur le côté gauche de l'écran avec les touches de vue, Speakup dit "gauche." Avant la version 3.1.0 de Speakup, tous ces messages étaient en anglais et on ne pouvait pas les modifier. Si vous utilisez une synthèse non anglaise, vom( cotendiez toujours des messages anglais tels que "gauche" et "curseur actif." Dans la version 3.1.0 ou supérieur, vous pouvez charger des traductions des divers messages via le système de fichiers /sys. Le répertoire /speakup/i18n contient plusieurs groupes de messages. Chaque groupe de messages est stocké dans son propre fichier. La section suivante liste tous ces fichiers, avec une description courte de chacun d'eux. 14.1. Fichiers sous le sous-répertoire i18n * announcements: Ce fichier contient diverses annonces générales, la plupart d'entre elles ne peuvent pas être catégorisées. Vous trouverez des messages tels que "Vous avez tué Speakup", "Je suis vivant", "Quitter l'aide", "rangée", "non rangé" et autres. Vous y trouverez aussi le nom des bords de l'écran et les modes de poursuite du curseur. * characters: Voir la section 12 pour une description de ce fichier. * chartab: Voir la section 12. Contrairement au reste des fichiers du sous-répertoire i18n, celui-ci ne contient aucun message à dire. * colors: Quand vous utilisez la fonction "say attributes", Speakup dit le nom des couleurs de caractère et de fond. Ces noms proviennent du fichier i18n/colors. * ctl_keys: Pour trouverez ici les noms des touches de contrôle. Elles sont utilisées par la fonctionnalité say_control feature de Speakup. * formatted: Ce groupe de messages contient des codes de formatage embarqué pour spécifier le type et la largeur des données affichées. Si vous les modifier, vous devez garder les codes de formatage et ils doivent apparaître dans celui ancien utilisé par les messages par défaut. * function_names: Vous trouverez ici une liste de noms pour les fonctions de Speakup. Elles sont utilisées par le système d'aide. Supposons par exemple que vous avez activé le mode aide et appuyé sur 3 du pavé. Speakup dit : "Touche 3 pour dire le caractère suivant" Le message "Dire le caractère suivant" nomme une fonction Speakup et il provient de ce fichier function_names. * key_names: key_names est utilisé de nouveau par le système d'aide de Speakup. Dans l'exemple précédent, Speakup disait que vous avez appuyé sur "pavé 3." Ce nom provenait du fichier key_names. * states: Ce fichier contient les noms des états de touche. Elles font aussi partie du système d'aide. Par exemple, si vous aviez appuyé sur speakup + 3 du pavé, vous entendriez : "speakup pavé 3 pour aller tout en bas." La touche speakup est relâchée, donc le nom de l'état de la touche est speakup. Cette partie du message provient de l'ensemble d'états. 14.2. Changer de langue 14.2.1. Charger vos propres messages Les fichiers sous le sous-répertoire i18n suivent tous le même format. Ils consistent dans des lignes avec un message par ligne. Chaque message est représenté par un numéro suivi du texte du message. Le numéro est la position du message dans l'ensemble donné. Par exemple, si vous voyez le fichier /speakup/i18n/colors, vous verrez la liste suivante : 0 noir 1 bleu 2 vert 3 cyan 4 rouge 5 magenta 6 jaune 7 blanc 8 gris Vous pouvez modifier un message ou tout un groupe. Pour charger un ensemble complet de messages à partir d'une nouvelle source, utilisez simplement la commande cp : cp ~/my_colors /speakup/i18n/colors Vous pouvez modifier la commande individuelle avec la commande echo comme décrit dans l'exemple suivant. Le terme espagnol pour la couleur bleue est azul. En regardant le fichier colors, nous voyons que le nom "bleu" (bleu) est en position 1 à l'intérieur du groupe de couleurs. Modifions bleu en azul : echo '1 azul' > /speakup/i18n/colors La prochaine fois que Speakup dira le message 1 à partir du groupe colors, il dira "azul" plutôt que "blue." 14.2.2. Choisir une langue prédéfinie Dans l'avenir, on rendra disponibles des traductions en plusieurs langues. et la plupart des utilisateurs n'auront qu'à charger les fichiers nécessaires pour leur langue. Pour l'instant, seuls l'anglais et le français sont disponibles. Le français n'est disponible qu'après que vous avez ouvert votre session. L'anglais canadien est la langue par défaut. Pour passer en français, téléchargez le code source de speakup et décompressez-le dans votre répertoire home. La commande suivante devrait vous le permettre : tar xvjf speakup-.tar.bz2 où est le numéro de version de l'application. Ensuite, allez dans le répertoire qui a été créé et exécutez le script choose_locale.sh. Il vous demande la langue que vous souhaitez utiliser: français ou anglais. Tapez le numéro associé (1 pour le français) puis faites Entrée. Les fichiers nécessaires sont alors copiés dans le répertoire i18n. Remarque : l'outil speakupconf doit être installé sur votre système pour que les paramètres soient sauvegardés. Sinon, vous obtiendrez une erreur : votre langue sera chargée mais vous devrez lancer le script à chaque redémarrage de Speakup. Voir la section 16.1. concernant speakupconf. Ces étapes seront à répéter pour tout changement de locale, c'est-à-dire si vous souhaitez changer la langue de Speakup ou l'encodage (iso-8859-15 ou UTF-8). Si vous souhaitez conserver ces paramètres, sachez qu'à votre prochaine connexion, vous devrez taper: speakup load Alternativement, vous pouvez rajouter la ligne ci-dessus à votre fichier ~/.bashrc ou ~/.bash_profile. Si votre administrateur système a exécuté lui-mýme les commandes ci-dessus jusqu'à speakup save, tous les utilisateurs pourront éviter ces étapes et taper directement speakupconf load (ou l'ajouter au fichier ~/.bashrc ou ~/.bash_profile). 14.3. Pas de support pour les langues non occidentales Pour cette version, Speakup ne supporte que les langues occidentales. Le support pour les caractères étendus utilisés par d'autres familles de langues que celles occidentales est un travail en cours. 15. Utiliser la possibilité de fenêtres de Speakup Speakup a la possibilité de définir et de manipuler des fenêtres sur l'écran. Speakup utilise le mot "Fenêtre", pour signifier ue zone de l'écran définie par l'utilisateur. Les touches clé pour définir et manipuler des zones de fenêtres sont comme suit : speakup + f2 -- Définit les bords des fenêtres Speakup + f3 -- vide la définition actuelle de l'écran speakup + f4 -- Active et désactive le silence de la fenêtre. speakup + pavé plus -- Dit la fenêtre actuellement définie. Ces possibilités sont utiles pour suivre une certaine partie de l'écran sans relire tout l'écran ou pour faire taire une partie de l'écran qui change constamment, comme l'heure ou une ligne d'état. Il n'y a aucun moyen de sauvegarder les paramètres de fenêtre, vous ne pouvez en avoir qu'une définie pour chaque console virtuelle. Il n'y a aucun moyen non plus pour que les fenêtres se définissent automatiquement pour des applications spécifiques. Pour définir une fenêtre, utilisez les touches de vue pour déplacer votre curseur de lecture au début de la zone que vous voulez définir. Appuyez ensuite sur speakup + f2. Speakup vous dira que la fenêtre commence à la ligne et à la colonne indiquées. Puis déplacez le curseur de lecture à la fin de la zone à définir comme fenêtre et appuyez de nouveau sur speakup + f2. S'il y a plus d'une ligne dans la fenêtre, Speakup vous dira que la fenêtre se termine à la position de la ligne et à la colonne indiquées. S'il n'y a qu'une ligne dans la fenêtre, Speakup vous dira alors que la fenêtre est la ligne spécifiée sur l'écran. Si vous ne définissez une fenêtre que d'une ligne, vous pouvez simplement appuyer sur speakup + f2 deux fois après avoir placé le curseur de lecture sur la ligne que vous voulez définir comme fenêtre. Il n'est pas nécessaire de mettre le curseur de lecture à la fin de la ligne pour définir que toute la ligne est une fenêtre. 16. Outils pour contrôler Speakup La distribution de speakup comprend des outils externes (dans le répertoire tools) écrits pour faciliter l'utilisation de speakup. Cette section décrira brièvement l'utilisation de ces outils. 16.1. Speakupconf speakupconf a commencé sa vie sous la forme d'une contribution de Steve Holmes, membre de la communauté speakup. Nous aimerions le remercier pour son travail sur les premières versions de ce projet. Il se peut que ce script soit installé et intégré par votre distribution linux, mais si ce n'est pas le cas, les endroits où on vous recommande de le mettre sont /usr/local/bin ou /usr/bin. Ce script peut être lancé par n'importe quel utilisateur, donc il n'exige pas les privilèges root. Speakupconf vous permet de sauvegarder et de charger vos paramètres de Speakup. Il fonctionne en lisant et écrivant les fichiers /sys décrits ci-dessus. Le répertoire qu'utilise speakupconf pour conserver vos paramètres dépend du fait que vous l'exécutiez ou non à partir du compte root. Si vous exécutez speakupconf en tant que root, il utilise le répertoire /etc/speakup. Sinon, il utilise le répertoire ~/.speakup, où ~ est votre répertoire home. Quiconque ayant besoin d'utiliser Speakup à partir de votre console peut charger ses propres personnalisations avec ce script. speakupconfexige un argument : load ou save. Utilisez la commande speakupconf save pour sauvegarder vos paramètres de Speakup et speakupconf load pour les charger dans Speakup. Un deuxième argument peut être spécifié pour utiliser un répertoire alternatif pour charger ou sauvegarder les paramètres de speakup. 16.2. Talkwith Charles Hallenbeck, un autre membre de la communauté speakup, a écrit les versions initiales de ce script et nous aimerions le remercier également pour son travail là-dessus. Ce script a besoin des privilèges de root pour fonctionner, donc s'il m'est pas installé comme élément de votre distribution linux, on vous recommande de les installer dans /usr/local/sbin ou /usr/sbin. Talkwith vous permet de changer de synthèse à la volée. Il prend comme argument un nom de synthèse. Par exemple, talkwith dectlk fait utiliser à Speakup la DecTalk Express. Si vous souhaiter basculer sur une synthèse logicielle, vous devez aussi indiquer le démon que vous souhaitez utiliser. Il y a deux choix possibles : spd et espeakup. spd est une abréviation pour speechd-up. Si vous souhaitez utiliser espeakup comme synthèse logicielle, donnez la commande talkwith soft espeakup Pour utiliser speechd-up, tapez : talkwith soft spd Tout argument suivant le nom du démon est passé au démon quand il est appelé. Par exemple : talkwith espeakup --default-voice=fr aboutit à ce qu'espeakup utilise la voix française. Remarquez que talkwith doit toujours être lancé avec les privilèges root. Talkwith n'essaie pas de charger vos paramètres après que la nouvelle synthèse est activée. Vous pouvez utiliser speakupconf pour charger vos paramètres si désiré. GNU Free Documentation License Version 1.2, November 2002 Copyright (C) 2000,2001,2002 Free Software Foundation, Inc. 59 Temple Place, Suite 330, Boston, MA 02111-1307 USA Everyone is permitted to copy and distribute verbatim copies of this license document, but changing it is not allowed. 0. PREAMBLE The purpose of this License is to make a manual, textbook, or other functional and useful document "free" in the sense of freedom: to assure everyone the effective freedom to copy and redistribute it, with or without modifying it, either commercially or noncommercially. Secondarily, this License preserves for the author and publisher a way to get credit for their work, while not being considered responsible for modifications made by others. This License is a kind of "copyleft", which means that derivative works of the document must themselves be free in the same sense. It complements the GNU General Public License, which is a copyleft license designed for free software. We have designed this License in order to use it for manuals for free software, because free software needs free documentation: a free program should come with manuals providing the same freedoms that the software does. But this License is not limited to software manuals; it can be used for any textual work, regardless of subject matter or whether it is published as a printed book. We recommend this License principally for works whose purpose is instruction or reference. 1. APPLICABILITY AND DEFINITIONS This License applies to any manual or other work, in any medium, that contains a notice placed by the copyright holder saying it can be distributed under the terms of this License. Such a notice grants a world-wide, royalty-free license, unlimited in duration, to use that work under the conditions stated herein. The "Document", below, refers to any such manual or work. Any member of the public is a licensee, and is addressed as "you". You accept the license if you copy, modify or distribute the work in a way requiring permission under copyright law. A "Modified Version" of the Document means any work containing the Document or a portion of it, either copied verbatim, or with modifications and/or translated into another language. A "Secondary Section" is a named appendix or a front-matter section of the Document that deals exclusively with the relationship of the publishers or authors of the Document to the Document's overall subject (or to related matters) and contains nothing that could fall directly within that overall subject. (Thus, if the Document is in part a textbook of mathematics, a Secondary Section may not explain any mathematics.) The relationship could be a matter of historical connection with the subject or with related matters, or of legal, commercial, philosophical, ethical or political position regarding them. The "Invariant Sections" are certain Secondary Sections whose titles are designated, as being those of Invariant Sections, in the notice that says that the Document is released under this License. If a section does not fit the above definition of Secondary then it is not allowed to be designated as Invariant. The Document may contain zero Invariant Sections. If the Document does not identify any Invariant Sections then there are none. The "Cover Texts" are certain short passages of text that are listed, as Front-Cover Texts or Back-Cover Texts, in the notice that says that the Document is released under this License. A Front-Cover Text may be at most 5 words, and a Back-Cover Text may be at most 25 words. A "Transparent" copy of the Document means a machine-readable copy, represented in a format whose specification is available to the general public, that is suitable for revising the document straightforwardly with generic text editors or (for images composed of pixels) generic paint programs or (for drawings) some widely available drawing editor, and that is suitable for input to text formatters or for automatic translation to a variety of formats suitable for input to text formatters. A copy made in an otherwise Transparent file format whose markup, or absence of markup, has been arranged to thwart or discourage subsequent modification by readers is not Transparent. An image format is not Transparent if used for any substantial amount of text. A copy that is not "Transparent" is called "Opaque". Examples of suitable formats for Transparent copies include plain ASCII without markup, Texinfo input format, LaTeX input format, SGML or XML using a publicly available DTD, and standard-conforming simple HTML, PostScript or PDF designed for human modification. Examples of transparent image formats include PNG, XCF and JPG. Opaque formats include proprietary formats that can be read and edited only by proprietary word processors, SGML or XML for which the DTD and/or processing tools are not generally available, and the machine-generated HTML, PostScript or PDF produced by some word processors for output purposes only. The "Title Page" means, for a printed book, the title page itself, plus such following pages as are needed to hold, legibly, the material this License requires to appear in the title page. For works in formats which do not have any title page as such, "Title Page" means the text near the most prominent appearance of the work's title, preceding the beginning of the body of the text. A section "Entitled XYZ" means a named subunit of the Document whose title either is precisely XYZ or contains XYZ in parentheses following text that translates XYZ in another language. (Here XYZ stands for a specific section name mentioned below, such as "Acknowledgements", "Dedications", "Endorsements", or "History".) To "Preserve the Title" of such a section when you modify the Document means that it remains a section "Entitled XYZ" according to this definition. The Document may include Warranty Disclaimers next to the notice which states that this License applies to the Document. These Warranty Disclaimers are considered to be included by reference in this License, but only as regards disclaiming warranties: any other implication that these Warranty Disclaimers may have is void and has no effect on the meaning of this License. 2. VERBATIM COPYING You may copy and distribute the Document in any medium, either commercially or noncommercially, provided that this License, the copyright notices, and the license notice saying this License applies to the Document are reproduced in all copies, and that you add no other conditions whatsoever to those of this License. You may not use technical measures to obstruct or control the reading or further copying of the copies you make or distribute. However, you may accept compensation in exchange for copies. If you distribute a large enough number of copies you must also follow the conditions in section 3. You may also lend copies, under the same conditions stated above, and you may publicly display copies. 3. COPYING IN QUANTITY If you publish printed copies (or copies in media that commonly have printed covers) of the Document, numbering more than 100, and the Document's license notice requires Cover Texts, you must enclose the copies in covers that carry, clearly and legibly, all these Cover Texts: Front-Cover Texts on the front cover, and Back-Cover Texts on the back cover. Both covers must also clearly and legibly identify you as the publisher of these copies. The front cover must present the full title with all words of the title equally prominent and visible. You may add other material on the covers in addition. Copying with changes limited to the covers, as long as they preserve the title of the Document and satisfy these conditions, can be treated as verbatim copying in other respects. If the required texts for either cover are too voluminous to fit legibly, you should put the first ones listed (as many as fit reasonably) on the actual cover, and continue the rest onto adjacent pages. If you publish or distribute Opaque copies of the Document numbering more than 100, you must either include a machine-readable Transparent copy along with each Opaque copy, or state in or with each Opaque copy a computer-network location from which the general network-using public has access to download using public-standard network protocols a complete Transparent copy of the Document, free of added material. If you use the latter option, you must take reasonably prudent steps, when you begin distribution of Opaque copies in quantity, to ensure that this Transparent copy will remain thus accessible at the stated location until at least one year after the last time you distribute an Opaque copy (directly or through your agents or retailers) of that edition to the public. It is requested, but not required, that you contact the authors of the Document well before redistributing any large number of copies, to give them a chance to provide you with an updated version of the Document. 4. MODIFICATIONS You may copy and distribute a Modified Version of the Document under the conditions of sections 2 and 3 above, provided that you release the Modified Version under precisely this License, with the Modified Version filling the role of the Document, thus licensing distribution and modification of the Modified Version to whoever possesses a copy of it. In addition, you must do these things in the Modified Version: A. Use in the Title Page (and on the covers, if any) a title distinct from that of the Document, and from those of previous versions (which should, if there were any, be listed in the History section of the Document). You may use the same title as a previous version if the original publisher of that version gives permission. B. List on the Title Page, as authors, one or more persons or entities responsible for authorship of the modifications in the Modified Version, together with at least five of the principal authors of the Document (all of its principal authors, if it has fewer than five), unless they release you from this requirement. C. State on the Title page the name of the publisher of the Modified Version, as the publisher. D. Preserve all the copyright notices of the Document. E. Add an appropriate copyright notice for your modifications adjacent to the other copyright notices. F. Include, immediately after the copyright notices, a license notice giving the public permission to use the Modified Version under the terms of this License, in the form shown in the Addendum below. G. Preserve in that license notice the full lists of Invariant Sections and required Cover Texts given in the Document's license notice. H. Include an unaltered copy of this License. I. Preserve the section Entitled "History", Preserve its Title, and add to it an item stating at least the title, year, new authors, and publisher of the Modified Version as given on the Title Page. If there is no section Entitled "History" in the Document, create one stating the title, year, authors, and publisher of the Document as given on its Title Page, then add an item describing the Modified Version as stated in the previous sentence. J. Preserve the network location, if any, given in the Document for public access to a Transparent copy of the Document, and likewise the network locations given in the Document for previous versions it was based on. These may be placed in the "History" section. You may omit a network location for a work that was published at least four years before the Document itself, or if the original publisher of the version it refers to gives permission. K. For any section Entitled "Acknowledgements" or "Dedications", Preserve the Title of the section, and preserve in the section all the substance and tone of each of the contributor acknowledgements and/or dedications given therein. L. Preserve all the Invariant Sections of the Document, unaltered in their text and in their titles. Section numbers or the equivalent are not considered part of the section titles. M. Delete any section Entitled "Endorsements". Such a section may not be included in the Modified Version. N. Do not retitle any existing section to be Entitled "Endorsements" or to conflict in title with any Invariant Section. O. Preserve any Warranty Disclaimers. If the Modified Version includes new front-matter sections or appendices that qualify as Secondary Sections and contain no material copied from the Document, you may at your option designate some or all of these sections as invariant. To do this, add their titles to the list of Invariant Sections in the Modified Version's license notice. These titles must be distinct from any other section titles. You may add a section Entitled "Endorsements", provided it contains nothing but endorsements of your Modified Version by various parties--for example, statements of peer review or that the text has been approved by an organization as the authoritative definition of a standard. You may add a passage of up to five words as a Front-Cover Text, and a passage of up to 25 words as a Back-Cover Text, to the end of the list of Cover Texts in the Modified Version. Only one passage of Front-Cover Text and one of Back-Cover Text may be added by (or through arrangements made by) any one entity. If the Document already includes a cover text for the same cover, previously added by you or by arrangement made by the same entity you are acting on behalf of, you may not add another; but you may replace the old one, on explicit permission from the previous publisher that added the old one. The author(s) and publisher(s) of the Document do not by this License give permission to use their names for publicity for or to assert or imply endorsement of any Modified Version. 5. COMBINING DOCUMENTS You may combine the Document with other documents released under this License, under the terms defined in section 4 above for modified versions, provided that you include in the combination all of the Invariant Sections of all of the original documents, unmodified, and list them all as Invariant Sections of your combined work in its license notice, and that you preserve all their Warranty Disclaimers. The combined work need only contain one copy of this License, and multiple identical Invariant Sections may be replaced with a single copy. If there are multiple Invariant Sections with the same name but different contents, make the title of each such section unique by adding at the end of it, in parentheses, the name of the original author or publisher of that section if known, or else a unique number. Make the same adjustment to the section titles in the list of Invariant Sections in the license notice of the combined work. In the combination, you must combine any sections Entitled "History" in the various original documents, forming one section Entitled "History"; likewise combine any sections Entitled "Acknowledgements", and any sections Entitled "Dedications". You must delete all sections Entitled "Endorsements". 6. COLLECTIONS OF DOCUMENTS You may make a collection consisting of the Document and other documents released under this License, and replace the individual copies of this License in the various documents with a single copy that is included in the collection, provided that you follow the rules of this License for verbatim copying of each of the documents in all other respects. You may extract a single document from such a collection, and distribute it individually under this License, provided you insert a copy of this License into the extracted document, and follow this License in all other respects regarding verbatim copying of that document. 7. AGGREGATION WITH INDEPENDENT WORKS A compilation of the Document or its derivatives with other separate and independent documents or works, in or on a volume of a storage or distribution medium, is called an "aggregate" if the copyright resulting from the compilation is not used to limit the legal rights of the compilation's users beyond what the individual works permit. When the Document is included in an aggregate, this License does not apply to the other works in the aggregate which are not themselves derivative works of the Document. If the Cover Text requirement of section 3 is applicable to these copies of the Document, then if the Document is less than one half of the entire aggregate, the Document's Cover Texts may be placed on covers that bracket the Document within the aggregate, or the electronic equivalent of covers if the Document is in electronic form. Otherwise they must appear on printed covers that bracket the whole aggregate. 8. TRANSLATION Translation is considered a kind of modification, so you may distribute translations of the Document under the terms of section 4. Replacing Invariant Sections with translations requires special permission from their copyright holders, but you may include translations of some or all Invariant Sections in addition to the original versions of these Invariant Sections. You may include a translation of this License, and all the license notices in the Document, and any Warranty Disclaimers, provided that you also include the original English version of this License and the original versions of those notices and disclaimers. In case of a disagreement between the translation and the original version of this License or a notice or disclaimer, the original version will prevail. If a section in the Document is Entitled "Acknowledgements", "Dedications", or "History", the requirement (section 4) to Preserve its Title (section 1) will typically require changing the actual title. 9. TERMINATION You may not copy, modify, sublicense, or distribute the Document except as expressly provided for under this License. Any other attempt to copy, modify, sublicense or distribute the Document is void, and will automatically terminate your rights under this License. However, parties who have received copies, or rights, from you under this License will not have their licenses terminated so long as such parties remain in full compliance. 10. FUTURE REVISIONS OF THIS LICENSE The Free Software Foundation may publish new, revised versions of the GNU Free Documentation License from time to time. Such new versions will be similar in spirit to the present version, but may differ in detail to address new problems or concerns. See http://www.gnu.org/copyleft/. Each version of the License is given a distinguishing version number. If the Document specifies that a particular numbered version of this License "or any later version" applies to it, you have the option of following the terms and conditions either of that specified version or of any later version that has been published (not as a draft) by the Free Software Foundation. If the Document does not specify a version number of this License, you may choose any version ever published (not as a draft) by the Free Software Foundation. ADDENDUM: How to use this License for your documents To use this License in a document you have written, include a copy of the License in the document and put the following copyright and license notices just after the title page: Copyright (c) YEAR YOUR NAME. Permission is granted to copy, distribute and/or modify this document under the terms of the GNU Free Documentation License, Version 1.2 or any later version published by the Free Software Foundation; with no Invariant Sections, no Front-Cover Texts, and no Back-Cover Texts. A copy of the license is included in the section entitled "GNU Free Documentation License". If you have Invariant Sections, Front-Cover Texts and Back-Cover Texts, replace the "with...Texts." line with this: with the Invariant Sections being LIST THEIR TITLES, with the Front-Cover Texts being LIST, and with the Back-Cover Texts being LIST. If you have Invariant Sections without Cover Texts, or some other combination of the three, merge those two alternatives to suit the situation. If your document contains nontrivial examples of program code, we recommend releasing these examples in parallel under your choice of free software license, such as the GNU General Public License, to permit their use in free software. La fin.