Adaptation française: Stéphane Brenot
Relecture de la version française: Deny
Version : 1.0
Copyright © 2007 Lazar
Copyright © 2008 Brenot
Copyright © 2008 Deny
Conditions de distribution : cet article est distribué selon les conditions de la licence Open Publication License, version 1.0, du 8 juin 1999. Pour plus d'informations, consultez : http://linuxgazette.net/copying.html.
31 octobre 2008
Historique des versions | ||
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Version 1.0 | 2008-10-31 | SB |
Première traduction française. | ||
2007-04 | SL | |
Version originale de l'article. |
Résumé
Destiné à ceux qui découvrent GNU/Linux
, cet article présente Linux Mint, une distribution dérivée d'Ubuntu. Vous y apprendrez, pas à pas, les bases pour disposer d'un environnement de travail vous permettant de réaliser toutes les tâches informatiques communes.
Table des matières
Ceci est mon second article destiné aux nouveaux utilisateurs de la distribution Linux Mint. Mon premier article traite de la mise en place d'une installation en double amorçage de Linux Mint et Windows XP
. Dans le présent article, je voudrais vous expliquer pas à pas certaines choses de bases que l'on doit savoir sur l'utilisation de Linux Mint, et de manière générale, simplement vous aider à être efficace avec votre nouveau système d'exploitation. Je vais construire mon article autour d'un ordinateur domestique unique connecté à Internet et utilisé par plusieurs personnes.
Bien que l'environnement de bureau des distributions Linux
actuelles soit intuitif et d'une navigation plus ou moins aisée, pour quelqu'un venant de Windows XP
, nous devons garder à l'esprit que ces deux systèmes d'exploitations sont différents à la « racine », même si en surface ils peuvent paraître similaires. Au début, la manière dont certaines choses se passent sous Linux
pourrait sembler étrange.
Une différence qui vous sautera aux yeux est que Linux
vous demande toujours un mot de passe administrateur pour effectuer des modifications du système. Ceci peut sembler une gêne venant de Windows
, mais c'est pour s'assurer que personne, y compris l'administrateur (par accident bien sûr) ou un logiciel malveillant, ne fasse de modifications susceptibles de casser votre système. Néanmoins, afin d'assouplir un peu les choses, une fois entré en mode administrateur, Linux Mint s'y maintiendra durant 15 minutes, et ne vous demandera plus de mot de passe au cours de cette période. L'administrateur est l'utilisateur que vous avez créé au cours de l'installation.
Je vous encourage à persévérer un peu, une fois tout mis en place, le mot de passe ne vous sera plus demandé sauf si le système nécessite des modifications. En utilisant Linux
, vous réaliserez (du moins ça a été mon cas) que de nos jours, Linux
est une réponse facile, sûre et pratique à vos besoins informatiques. Allez, utilisons Linux Mint.
Votre principal moyen d'interaction avec votre ordinateur est le menu en bas à gauche intitulé « ». Ce menu (mintMenu) est spécifique à Linux Mint, et je dois dire qu'ils ont développé là un système de menus très simple d'utilisation et efficace. Le menu a été soigneusement divisé en trois rubriques : , , et .
Les éléments de la rubrique ouvrent logiquement le gestionnaire de fichier, Nautilus, à leur emplacement respectif.
abrite l'installateur d'applications (Gestionnaire de paquets Synaptic), le Control Center (mintConfig), Terminal et les dialogues de verrouillage et de fermeture de session. Je développerai certains de ces points ultérieurement.
La rubrique , dans la plus pure tradition Linux
, regroupe les applications selon leur usage. Ce qui, à mes yeux, a toujours été un avantage de Linux
sur Windows
: une idée très simple mais très efficace. En outre, les applications nouvellement installées sont automatiquement placées dans leur catégorie respective. Conformément au principe de simplicité, la plupart des noms d'application sont simplifiés en pensant à leur usage, par exemple, Lecteur vidéo, qui est en fait le Lecteur vidéo Totem.
Un trait de génie du mintMenu est le champ de recherche situé en bas. Lorsque vous y saisissez du texte, la liste des application est filtrée, trouvant ce que vous cherchez. Si vous savez quelle application vous recherchez, vous pouvez saisir son nom, Firefox, par exemple. Cependant, si vous ne connaissez pas le nom de l'application, vous pouvez aussi saisir la tâche que vous souhaitez réaliser ! Par exemple, saisir « périphérique » affiche le Gestionnaire de périphériques, « commande » vous conduit au Terminal, « feuille » affiche OpenOffice Calc[1], etc. Bien qu'elle ne soit pas exhaustive, c'est une fonctionnalité pratique pour les nouveaux venus.
De plus, saisir quelque chose puis appuyer sur Entrée ouvre l'application de recherche et cherche dans votre répertoire personnel la chaîne de caractères que vous avez saisie, examinant même les documents, les conversations de messagerie instantanée en cours, la liste des contacts, et plus encore. Ceci fait appel à un service d'indexation, nommé Beagle, qui tourne en permanence en tâche de fond. Je ne suis pas fanatique de ce genre d'application non essentielle qui tourne en permanence en tâche de fond, et j'en supprime le besoin en organisant et nommant convenablement mes fichiers. Aussi, habituellement, j'arrête Beagle et j'utilise slocate, un outil de recherche en ligne de commande (CLI). Toutefois, j'ai vu des situations où il pouvait être utile, et je l'ai utilisé par le passé. Le fait étant que tout se résume au choix.
Dans le monde actuel, un ordinateur qui n'est pas relié à un réseau est comme un avion sans aile : vous ne pouvez pas aller bien loin sans interconnexion. Si votre réseau est de type Ethernet câblé et utilise DHCP (assignation automatique d'adresses IP), Linux Mint doit déjà avoir tout configuré pour vous. Certains FAI (Fournisseur d'Accès Internet) vous demandent de configurer une adresse IP fixe. Vous aurez alors besoin des informations suivantes sur votre connexion : votre adresse IP, le masque de sous-réseau, l'adresse de la passerelle et l'adresse du serveur DNS.
Ouvrez le Control Center et cliquez sur le bouton , ce qui vous amènera à la page des outils de configuration du réseau. Sélectionnez le premier outil, intitulé . On vous demandera le mot de passe administrateur. L'outil s'ouvre sur un onglet présentant tous vos périphériques réseaux. Sélectionnez « Connexion filaire » et cliquez sur .
Réglez le paramètre Configuration de votre connexion sur « Adresse IP statique » à l'aide de la liste déroulante, renseignez les autres paramètres de manière appropriée, cochez « » et validez la configuration.
Puis sélectionnez l'onglet DNS, saisissez l'adresse du serveur DNS de votre FAI dans la première ligne et appuyez sur Entrée. Certains FAI peuvent posséder plus d'un serveur DNS, et vous pouvez les ajouter en cliquant sur , ce qui créera un second champ pour saisir un serveur DNS. Recommencez pour les autres serveurs DNS. Cliquez sur , et vous devriez avoir terminé ! Démarrez Firefox et essayez de naviguer sur votre site Web préféré, ou du moins sur un site qui fonctionnera à coup sûr. Pour moi, c'est traditionnellement la page d'accueil de Google. Si ça ne fonctionne pas, vous pouvez tenter de redémarrer votre machine.
Si vous utilisez une connexion sans fil, Linux Mint est livré avec un outil de configuration spécialisé, mintWifi, et un manuel d'utilisation détaillé pour le faire fonctionner. Entrez l'adresse suivante, file:///usr/lib/linuxmint/mintWifi/index.html, dans la barre d'adresse de Firefox quand vous êtes sous Linux Mint pour accéder à ce manuel. Si vous dépendez d'un modem analogique intégré pour votre accès Internet, alors la solution est légèrement plus compliquée : vous pouvez suivre le guide pratique Ubuntu pour essayer de le faire fonctionner. Le problème de Linux
dans ce domaine n'est pas dû à ses lacunes, mais plutôt au refus des fabricants de fournir des pilotes pour leur matériel. C'est pourquoi la communauté se bat pour l'ouverture du code source des pilotes. Les développeur Linux
ont même proposé de réaliser gratuitement les pilotes ! Doucement mais sûrement, la communauté fait des progrès dans le domaine.
Si vous êtes encore confronté à des problèmes, n'hésitez pas à poser des questions sur la multitude de sites d'aide soutenus par la communauté. Il existe un forum soutenu par Linux Mint et qui lui est dédié. Regardez dans la section Liens en haut à droite de mon blog pour connaître mon forumLinux
préféré. Des personnes amicales et utiles abondent dans la communauté Linux
et c'est sur les épaules de ces géants que Linux
repose.
Je suis certain qu'à ce stade vous avez remarqué un petit carré orange et une zone contextuelle vous informant que des mises à jour étaient disponibles pour Linux Mint. Jusqu'à ce que nous ayons mis en place le réseau, il n'y avait aucun moyen de mettre à jour votre système d'exploitation. Puisque nous disposons maintenant de l'accès à Internet, nous allons nous occuper de la mise à jour.
Ce n'est pas compliqué, tout ce qu'il faut, c'est cliquer sur l'icône orange et saisir votre mot de passe administrateur. Ceci ouvre la fenêtre « Mises à jour des logiciels » qui vous montre quelles mises à jour sont disponibles, les classe par ordre d'importance, et vous donne la taille du téléchargement. Vous pouvez choisir de désactiver certaines mises à jour, mais, à moins d'être limité par votre connexion Internet, il est peu avisé d'agir ainsi. Cliquez sur « » et l'application télécharge, installe et configure tout comme il se doit.
Parfois, quand des mises à jour du système de base sont faites, comme c'est le cas lors de la première mise à jour de Linux Mint, vous devrez redémarrer votre ordinateur pour que les modifications prennent effet. Le Gestionnaire de mises à jour vous avertira quand cela est nécessaire et l'icône orange sera remplacée par une icône de redémarrage bleue.
La beauté du Gestionnaire de mises à jour est qu'il se tient automatiquement au courant des mises à jour disponibles sans aucune intervention de votre part. Lorsque des mises à jour seront disponibles, vous aurez la visite de la petite icône orange et devrez suivre les mêmes étapes. Ainsi, votre système est toujours pourvu des dernières versions des logiciels, patchs et correctifs. Comme je l'ai dit, ce n'est pas compliqué.
Sur ce point, j'écris à peu près à l'aveugle et à partir de spéculations. C'est parce que je n'ai pas Windows
installé sur mon ordinateur, comme vous avez pu le déduire de mon premier article. Je suppose que Linux Mint monte vos partitions Windows
au cours de l'installation et que tout doit être configuré correctement. Les points de montage par défaut des partitions sont /media/hda1
, /media/hda2
et ainsi de suite. Linux Mint crée également sur votre bureau des liens vers les partitions intitulés hda1, hda2, etc.
Toutefois, si vos partitions ne sont pas montées, un outil est fourni qui vous permettra de le faire. Il s'appelle mintDisk et peut être trouvé dans le menu « » ou bien dans le > Control Center au niveau de l'onglet . Dès que vous démarrerez mintDisk, on vous demandera le mot de passe administrateur et mintDisk s'ouvrira. Il y a des champs disponibles pour configurer diverses options, mais, à moins que vous ne sachiez ce que vous faites, il est préférable de les laisser tranquilles et de simplement cliquer sur . Si les partitions ne sont pas montées immédiatement, elles le seront après le prochain redémarrage. Encore une fois, je suis désolé, mais je n'ai aucun moyen de tester ceci par moi-même.
mintDisk montera vos partitions NTFS et FAT32 avec des droits en lecture et en écriture. En pratique, ce que cela signifie, c'est que vous serez en mesure de parcourir, ouvrir, modifier, créer ou détruire des fichiers et des dossiers sur vos partitions Windows
, c'est à dire que vous aurez un accès total à celles-ci.
Tant Windows XP
que Linux Mint sont fournis avec un large éventail de pilotes pour diverses cartes graphiques. Bien que ceux-ci vous procureront les fonctionnalités de base, pour tirer le maximum des cartes accélératrices 3D, vous devrez installer les pilotes fournis par le fabriquant. Comme vous devez le savoir, les fabricants de cartes graphiques les plus populaires sur le marché à l'heure actuelle sont NVIDIA™ et ATI™. Vous devrez savoir laquelle vous avez (NVIDIA™ ou ATI™) afin d'installer le bon pilote. Si, comme moi, vous possédez une carte graphique bas de gamme, vous n'avez aucun besoin d'installer d'autres pilotes puisqu'elles sont bien supportées par les pilotes Open Source. Ces cartes bas de gamme comprennent SiS™, Intel™ et d'autres dont les noms m'échappent pour l'instant – généralement tout sauf NVIDIA™ et ATI™
[2].
Puisque je ne possède ni une carte NVIDIA™ ni une carte ATI™, je ne peux vous donner une explication personnelle de ce que vous devriez faire, mais, apparemment, c'est aussi simple que pour les autres outils de Linux Mint, bien que légèrement différent. L'outil en question est Envy. Linux Mint (au moment où j'écris) est fourni avec une version ancienne (0.8.x). La version plus récente est bien trop facile à ignorer, aussi je vais vous guider aussi loin que je peux l'utiliser.
Tout d'abord, nous allons chercher la nouvelle version sur le site de l'auteur. Vous pouvez parcourir la courte description de Envy pour avoir une idée des possibilités de cet outil remarquable. Envy a été écrit pour Ubuntu, mais puisque Linux Mint est attaché à maintenir la compatibilité avec Ubuntu, il fonctionnera bien. La rubrique téléchargement suit la description de Envy (comme montré sur la capture d'écran). Linux Mint 2.2 Bianca est basée sur la dernière version de Ubuntu qui est Ubuntu « Edgy Eft » 6.10. Dirigez-vous simplement vers la dernière version d'Ubuntu, puisque Linux Mint est basée dessus. Bientôt (avril 2007), ce sera Ubuntu « Feisty Fawn » 7.04.
Il y a beaucoup de téléchargements disponibles, mais nous sommes à la recherche du dernier fichier *.deb
. Au moment où j'écris, vous le trouverez sous la dénomination Package for Ubuntu Edgy Eft 6.10. Le nom du fichier (à l'heure actuelle) est envy_0.9.1-0ubuntu3_all.deb
, mais cherchez toujours la dernière version stable. Cliquez sur le nom du fichier à télécharger et Firefox vous demandera ce que vous souhaitez faire avec. Choisissez « » l'installateur de paquets GDebi.
Une fois que GDebi l'a ouvert (le mot de passe administrateur est nécessaire), il vous informera qu'une version plus ancienne est installée et vous recommande d'installer vos logiciels à partir des dépôts Linux Mint. Je recommanderais la même chose, mais nous ferons une exception pour cette fois : fermer la boîte de dialogue et cliquez sur « ». GDebi vous fournira alors une liste des dépendances nécessaires qu'il devra télécharger. Acceptez. Quand l'installation est terminée, fermez GDebi.
Maintenant, lançons Envy. vous le trouverez dans le menu sous « » et il exigera le mot de passe administrateur. Sélectionnez > ou en fonction de votre carte graphique. Cliquez sur . Si je ne me trompe pas, tout doit être réalisé « automagiquement » ! Je n'en suis pas sûr, parce que je n'ai pas le matériel, mais Envy est susceptible de vous demander quelques renseignements tels que la résolution de votre écran, les spécifications de votre moniteur comme la fréquence, et autres informations similaires. Vous pouvez retrouver ces informations dans le manuel de votre moniteur ou par une recherche rapide sur Google. Quand Envy vous offre la possibilité de redémarrer le serveur X
, faites-le. Cela devrait vous ramener à l'écran d'ouverture de session et vous devriez apercevoir le logo de NVIDIA™ ou d'ATI™ avant l'écran d'ouverture de session (à moins que les choses aient changées depuis que j'ai eu ma Geforce2). Si ce n'est pas le cas, vous pouvez essayer de redémarrer votre machine.
Les nouveaux utilisateurs de Linux
essayent habituellement de faire les choses comme ils le feraient sous Windows
. Ça se voit le plus souvent lors de l'installation de programmes. La plupart partent en chasse sur Internet à la recherche de sites à partir desquels télécharger les logiciels dont ils ont besoin. Habituellement, ils finissent par aller sur la page d'accueil du projet, téléchargent le fichier tar.gz
et puis, généralement, bloquent sur l'installation en ligne de commande. Maintes fois, ils se heurtent également à ce qui est connu comme l'enfer des dépendances. Au contraire, l'installation d'applications sous Linux
est censée se faire sans peine, grâce à la pléthore de gestionnaires de paquets disponibles. Linux Mint utilise le gestionnaire de paquets de Debian, apt-get. Le Gestionnaire de paquets Synaptic est l'une des interfaces graphiques (GUI) de ce puissant gestionnaire de paquets.
Le Gestionnaire de paquets Synaptic se trouve dans dans la rubrique du menu sous l'intitulé . Pour l'exécuter, vous aurez besoin du mot de passe administrateur.
L'interface est parfaitement divisée en trois champs : à gauche, on trouve une liste des catégories de logiciels regroupés selon divers critères. Il y a quatre critères de regroupement qui peuvent être choisis en cliquant sur les boutons en bas à gauche : Gestionnaire de paquets Synaptic contient une base de données de tous les paquets disponibles pour Linux Mint, y compris ceux qui ne sont pas installés sur votre système. En parcourant la base de données vous constaterez que la quantité de logiciels libres disponibles pour réaliser presque toutes les tâches imaginables est vraiment stupéfiante !
, , et . Le champ en haut à droite contient la liste des paquets de la catégorie choisie dans le champ gauche, ainsi que leur état. Le champ en bas à droite fournit une courte description du paquet sélectionné dans le champ en haut à droite. LeLa manière la plus simple de trouver une application ou un paquet est d'utiliser l'outil de recherche. Cliquez sur le bouton » dans la liste et lancez la recherche. Si vous voulez effectuer une tâche mais que vous ne savez pas quelle application vous devez installer, choisissez « » dans la liste et lancez la recherche.
et une petite boîte de dialogue s'ouvre, disposant d'un champ pour saisir le terme que vous recherchez et d'une liste déroulante pour lui indiquer où chercher. Si vous savez quel paquet vous recherchez, choisissez «Par exemple, j'avais besoin d'un éditeur d'images pour rogner et modifier la taille des captures d'écran pour cet article. Aussi j'ai lancé une recherche pour image editing[3] dans « ». Cela m'a donné une liste conséquente de paquets correspondants. Vous remarquerez que certains paquets ont le logo Ubuntu près d'eux. Ceci indique que ces paquets sont officiellement supportés par Ubuntu et, selon toutes probabilités, fonctionneront parfaitement. Parmi les paquets officiellement supportés présents dans mes résultats de recherche, les descriptions montrent que le paquet GIMP est le mieux adapté à ce que je cherchais (je l'avoue, je le savais déjà…). L'installation est juste une histoire de clic-droit sur le paquet et de sélection de « ».
Si des paquets supplémentaires sont nécessaires, une boîte de dialogue apparaît, vous informant que d'autres changements sont nécessaires pour que tout fonctionne correctement. Cliquez sur « » pour accepter les autres changements. Vous verrez ces paquets mis en évidence et marqués pour installation.
Puis, cliquez sur Synaptic télécharge, installe et configure tout pour vous.
. Une boîte de dialogue s'ouvre, vous présentant un résumé des modifications qui seront apportées, incluant la taille totale des paquets qui seront téléchargés et l'espace qui sera occupé après installation de ces paquets. Cliquez de nouveau sur et attendez queVous serez informé quand l'installation sera terminée ou si une erreur s'est produite. Vous pouvez maintenant fermer le gestionnaire de paquets et vous trouverez votre application nouvellement installée dans le menu, sous GIMP. Simple, n'est-ce pas !
dans le cas deSi tout c'est bien déroulé jusque là, vous disposez maintenant d'un ordinateur sur lequel tourne un système d'exploitation joli, stable, sûr, pratique et libre :
disposant d'un large éventail de logiciels pour toutes les tâches informatiques communes,
avec un accès à Internet,
mis à jour avec les logiciels, patchs et correctifs les plus récents,
avec un accès complet à vos partitions Windows
,
avec les derniers et meilleurs pilotes pour votre carte graphique, et
avec les connaissances pour installer n'importe quelle autre application dont vous pouvez avoir besoin.
Cette configuration de base doit vous avoir placé sur le bon chemin pour être efficace avec votre nouveau poste de travail Linux
. Dans mon prochain article, je parlerai de certaines des applications les plus couramment utilisées, de réglages de précision et d'amélioration de votre expérience de Linux
.
Shane, interne en médecine en Roumanie, est un fervent utilisateur de
Linux
et des logiciels libres (FOSS, Free Open Source Software) depuis 2004. Il passe beaucoup de temps sur les forums consacrés àLinux
à l'apprendre et à aider des utilisateurs quand il peut. Actuellement, sa distribution favorite est Ubuntu, bien que par le passé il ait utilisé Mandrake/Mandriva sur son ordinateur de bureau et qu'il continue à le faire pour son serveur de réseau domestique.
L'adaptation française de ce document a été réalisée dans le cadre du Projet de traduction de la Gazette Linux.
Vous pourrez lire d'autres articles traduits et en apprendre plus sur ce projet en visitant notre site : http://www.traduc.org/Gazette_Linux.
Si vous souhaitez apporter votre contribution, n'hésitez pas à nous rejoindre, nous serons heureux de vous accueillir.
[1] Les termes « feuille de calcul » ou « classeur », habituellement employés en français pour ce genre d'application, ne mènent quant à eux à rien. (N. d. T.)
[2] Commentaires de Rick Moen : l'utilité et la nécessité des pilotes propriétaires ATI™ ou Nvidia™ sont fréquemment exagérées, en toute innocence par la plupart des journalistes, mais moins par le cœur de cible de ces pilotes. Ce cœur de cible se compose, jusqu'ici, des joueurs 3D (la majorité), des scientifiques et des animateurs qui utilisent la 3D pour différents types de modélisation 3D (une minorité) et de divers utilisateurs d'ordinateurs personnels qui essaient les effets 3D du bureau comme ceux fournis par les gestionnaires de fenêtres 3D très tape-à-l'œil que sont Compiz et Beryl (une petite minorité).
L'utilité : comme indiqué plus haut. Il est important de noter qu'aucun chipset vidéo, quel qu'en soit le fabricant, n'a en aucune façon besoin des pilotes propriétaires pour les fonctions quotidiennes normale d'un bureau X11
, y compris toutes les applications habituelles, dont le graphisme, la publication assistée par ordinateur, etc. Un couplage entre du matériel vidéo disposant de capacités 3D et des pilotes également aptes à la 3D n'est nécessaire que pour les utilisations plutôt spécialisées décrites précédemment.
Pour être franc, en plus de n'avoir trouvé les effets visuels d'enroulement d'écran de Compiz/Beryl mignons et sympathiques que durant la première demi-heure, je pourrais personnellement passer le reste de ma vie sans capacité 3D dans ma session X11
et elles ne me manqueront nullement — et je soupçonne fort que ce sera également le cas de presque tous les utilisateurs de Linux
, pour encore un certain temps. De plus, éviter d'avoir des pilotes propriétaires, entièrement binaires et fonctionnant comme des boîtes noires, en cours d'exécution dans l'espace noyau de mon système conduit immédiatement à un important gain de fiabilité et de sécurité du système. Notez que le taint flag (littéralement « drapeau souillure ») du noyau Linux a été créé en réaction au fait que les listes de diffusion du noyau Linux
étaient inondées de rapports de bogues attribuables en fin de compte à des pilotes noyau Nvidia™ bogués : l'usage du taint flag a permis aux programmeurs noyau d'ignorer les problèmes soulevés par ces utilisateurs, ce qu'ils font systématiquement maintenant.
La nécessité : un nombre de plus en plus important de puces graphiques provenant de fabricants autres que ATI™ ou Nvidia™, notamment la série des puces Intel™ i965, ont récemment été en mesure d'atteindre des taux d'images par secondes (framerates) 3D tout à fait acceptables en utilisant des pilotes/bibliothèques totalement Open Source (X.org
et Mesa, ou Xgl
) — parce que ces fabricants, à la différence d'ATI™ et de Nvidia™, coopèrent avec la communauté Open Source. En outre, ce n'est pratiquement jamais mentionné par les partisans des pilotes propriétaires, mais la 3D entièrement Open Source fonctionne pour la plupart des puces ATI™ R2x0 et R3x0 et un projet est en cours pour réaliser la même chose pour les puces Nvidia™. Reportez-vous à http://dri.freedesktop.org/ et à http://nouveau.freedesktop.org/ pour les détails.
La discussion sur la 3D sous Linux
a été pendant des années — là encore pour être franc — le plus souvent relégué aux joueurs 3D, en particulier au cours de la baisse économique de 2000-2004 quand les joueurs étaient pratiquement les seuls à acheter du nouveau matériel. Il est plus que temps pour la communauté Open Source de ramener le sujet sur le tapis, et de corriger l'idée erronée que les pilotes propriétaires sont largement nécessaires et souhaitables. Ils ne sont ni l'un ni l'autre.
[3] Ici encore, l'utilisation de termes français pour une recherche ne donne pas un résultat satisfaisant. (N. d. T.)