Par Ron Jenkins, rjenkins62@netscape.net
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Vous aurez noté que mon adresse électronique a encore changé. Mon FAI a décidé de limiter les temps d'accès, comme le précédent. Il semble que c'est une tendance en augmentation, du moins ici dans le Midwest.
Pour éviter de changer constamment mon adresse électronique, j'ai décidé de prendre un compte chez Netscape, l'adresse restant la même quelque soit l'FAI.
Aussitôt que je pourrais me l'offrir, ou que je pourrais trouver un endroit pour héberger mes pages, je posterai l'adresse ici. Malheureusement, je suis incapable de mettre à jour et d'améliorer ma chronique en ligne pour l'instant.
Avant d'être inondé de messages "Prenez une page chez Geocities", permettez-moi de vous dire que j'ai des exigences que Geocities ne peut pas satisfaire.
L'adresse qni.com restera encore opérationnelle pendant deux mois, pour que la transition soit la plus douce possible.
Systèmes d'exploitation concernés/supportés :
J'ai uniquement testé ce que j'ai écrit dans mes articles sur les systèmes d'exploitations indiqués. Je n'ai pas accès à un Mac, je n'utilise pas Windows 95 et je n'ai pas l'intention d'utiliser Windows 98.
Si quelqu'un veux donner les informations équivalentes pour l'un des systèmes d'exploitation cités, je les inclurai dans mes documents avec plaisir.
Ce mois-ci, nous allons examiner quelques services avancés que vous pourriez avoir ou non envie d'utiliser dans votre réseau personnel.
En particulier, nous étudierons quelques options pour alléger et optimiser les scripts de connexion, l'exécution des demandes de numérotation et les problèmes de synchronisation des horloges.
Dans l'article de ce mois, nous aborderons :
Comme toujours, je donnerai les informations spécifiques à chaque distribution si nécessaire. A moins que ce soit indiqué, les informations seront appliquées de manière équivalente aux deux distributions.
Je n'insisterai pas assez sur l'importance de vous assurer que le numéro de version de votre logiciel PPP est 2.3 ou supérieur. Ce sont les fonctionnalités supplémentaires que contient cette version qui permettent de réaliser les explications suivantes.
Avec la version 2.3 ou supérieure, il y a certaines choses que nous pouvons faire directement dans les scripts, plutôt que d'avoir à utiliser un programme auxiliaire pour obtenir des fonctions similaires :
persist
dans le script de connexion. Il
n'est donc plus nécessaire d'utiliser le logiciel pppupd comme
auparavant.
demand
dans le script de connexion. Il
n'est plus nécessaire d'utiliser un programme supplémentaire, tel que
diald.
Voici un script qui prend en compte ces options :
#!/bin/sh pppd connect \ 'chat -v -f /path/to/chat/script' /dev/cua1 115200 -detach crtscts modem \ -proxyarp defaultroute demand persist &
Notez qu'aucun changement n'est nécessaire dans votre script chat, puisque celui-ci est géré par le login du terminal initial et donne ensuite la main au démon PPP.
Aussi, si pour votre FAI, l'interprétation de la phrase "Usage illimité" est la même que pour le mien, vous serez limité à 10 ou 12 heures de connexion par jour. Je vous suggère fortement, si c'est le cas, de penser à en changer.
Si vous choisissez de le garder, la fonction de demande de numérotation est nécessaire, à moins que vous vouliez vous connecter manuellement à chaque fois, ou bien si vous utilisez Internet à heure régulière pendant une certaine période, il vous faudra ajouter dans le cron une entrée qui s'occupera de la connexion et de la déconnexion.
Par exemple, vous vous connectez tous les jours, de 8 heure du matin à
8h du soir, et vous souhaitez automatiser la procédure. Vous devrez
simplement ouvrir votre fichier crontab
avec la commande crontab -e
et entrer les lignes suivantes :
0 8 * * * /path/to/your/connect/script 0 20 * * * /path/to/your/ppp-off/script
ou si vous gardons nos exemples, vous utiliserez :
0 8 * * * /sbin/unicom 0 20 * * * /usr/sbin/ppp-off
Bien que nous n'y pensions pas souvent, le temps est très important pour une utilisation convenable des machines et des programmes.
Mis à part le bogue de l'an 2000, de nombreux services sur votre réseau ou des systèmes individuels dépendent d'une mesure précise du temps.
UNIX et Linux, en particulier, sont très pointilleux en ce qui concerne les différences de temps. Ils ont tendance à faire des choses "fâcheuses" à vos processus et vos données si deux machines n'ont pas à la même heure.
Brièvement, il y a deux méthodes pour obtenir une mesure précise du temps : à partir d'un dispositif interne tel que l'horloge de votre CMOS, ou à partir d'une source externe tel qu'un serveur de temps ou un étalon de fréquence.
C'est un vieux truc pour ceux qui ont une expérience de radio amateur, mais le gouvernement a déjà une telle ressource disponible, et plusieurs options sont disponible lors de son utilisation.
L'horloge interne de votre CMOS n'est pas fiable et nécessite une source d'énergie électrique constante. Dans cette section, nous nous concentrerons donc sur la synchronisation de nos machines et de notre réseau à l'aide d'une source externe.
Le "standard absolu" pour le temps est l'horloge atomique qui se trouve à l'Institut National des Standards et Technologies (NIST -- National Intitutes of Standard and Technologies) à Fort Collins, Colorado.
Il y a plusieurs manières d'utiliser ce standard pour synchroniser votre réseau, des récepteurs de fréquence radio pour les connexions téléphoniques par modem jusqu'au positionnement par satellites (GPS).
Ici, nous nous intéresserons à l'utilisation d'Internet pour effectuer la synchronisation.
En fait, le standard pour cet objectif est appelé protocole de temps réseau Network Time Protocol ou NTP. Sur certains systèmes, en particulier les systèmes basés sur la RedHat, le ntp ou xntp est souvent pré-installé. Vérifiez la documentation et les pages de manuel pour plus d'informations.
Si vous utilisez un machine basée sur la Slackware, vous avez un
utilitaire appelé netdate
qui offre la même
fonctionnalité. Vous pouvez initialiser netdate
manuellement
grâce à un script ou une entrée dans le cron. Regardez les pages de
manuel pour plus de détails.
Les deux systèmes vous demanderont de spécifier un ou plusieurs serveurs de temps à partir desquels des données précises pourront être obtenues.
Les serveurs de temps sont des machines qui collectent et diffusent des informations précises sur le temps. Ils sont organisés en couche, ceux des premières couches étant les plus précis.
Les serveurs de la première couche sont généralement des serveurs qui possèdent une connexion directe à l'horloge atomique, soit par radio satellite soit par modem, et un dispositif externe précis pour effectuer la connexion.
Les serveurs de la seconde couche récupèrent les informations des serveurs de la première couche, et les transmettent aux autres machines de la second couche, ou aux correspondants, puis aux machines de la troisième couche, etc.
Pour la plupart de applications personnelles, ainsi que pour celles dans les sociétés qui ne nécessitent pas de traitements en temps réel, les serveurs de la deuxième couche conviennent mieux à vous besoins.
Pour la liste de serveurs de temps aussi bien que les logiciels ntp, référez-vous à la section sur les ressources.
Si vous avez suivi les instructions ci-dessus, alors ce sera un point facultatif. Si vous ne pouvez pas ou si vous ne passez pas à la version 2.3 ou supérieur du logiciel PPP, vous aurez besoin d'utiliser diald ou quelque chose de similaire pour lancer la fonction de demande de numérotation.
La configuration de diald ou d'un autre programme de ce genre sort du cadre de cet article. Regardez la documentation de votre programme préféré ainsi que les pages de manuel pour plus d'informations.
Si suffisamment de personnes expriment leur intéret pour ce sujet, j'y consacrerai un article.
Références :
Ressources :
Le mois prochain, nous partirons à la conquête des services d'impression. Soyez au rendez-vous !
Précédents articles d'"Initiation à l'installation de Linux"
Copyright © 1999, Ron Jenkins - Publié dans le numéro 39 de la Linux Gazette, Avril 1999
Adaptation française de Thierry Hamon