Par P.J. Wessel ibi@greencis.net
La première fois que j'ai démarré Windows 95 et que j'ai trouvé MS-DOS dans Mon Porte-Documents et des fichiers .mid sur mon bureau, j'ai senti que l'avenir serait semé d'embûches. Je n'allais pas être déçu. Bien que je ne connaisse rien aux domaines des ordinateurs, des systèmes d'exploitation ou du langage machine, je savais qu'il devait exister un système plus performant. Il me fallait simplement le trouver.
Les années de frustration qui ont suivi avec Windows ont développé en moi la motivation pour en apprendre plus que je ne l'aurais jamais voulu sur les ordinateurs. Quand j'y repense, j'aurais dû acheter un traitement de texte. Toutefois, l'intégralité du chapitre DOS-Windows de ma vie a été une expérience formatrice nécessaire, puisqu'il m'a préparé à mon rendez-vous avec le Pingouin et à mon nouveau système d'exploitation.
J'aimerais pouvoir dire que je suis brillant et que j'y suis arrivé tout seul. Le fait est que je suis un utilisateur domestique moyen sans formation informatique, qui s'est engagé dans cette voie tard dans sa vie. J'avais plus de cinquante ans et j'avais besoin d'aide. Heureusement, j'ai rencontré John quelques jours après avoir écrit pour me renseigner au sujet de la musique de Ragtime que je ne pouvais jouer sur son site. Début d'une relation qui a entraîné une initiation à Windows et une amitié durable.
Le destin est vraiment un étrange compagnon car, quelques années plus tard, j'ai été initié à Linux par des chemins plutôt détournés. Mon FAI (fournisseur d'accès internet), GCIS, est une affaire familiale. Scott est le technicien avec lequel j'ai eu le plus de contacts. L'instabilité de Windows et ses plantages constants ont commencé à m'agacer, mais tous ces incidents ont pris fin lorsque Scott m'a initié à Free BSD, côté serveur. C'était une sensation excitante et grisante que je n'ai jamais oubliée.
Nous avons passé des mois à discuter au sujet de Linux et finalement, Scott m'a dit : "Vas-y, fais-le. Fais-le !" Mon dieu, par où dois-je commencer ? Je suis trop vieux pour apprendre un nouvel OS etc... Scott a interrompu mes pensées : "Écoute, je vais t'envoyer quelques URL. Si tu es vraiment motivé, trouve-toi une liste de diffusion".
J'ai immédiatement pensé à une énigme vieille comme le monde : qui est arrivé d'abord, la poule ou l'oeuf ? La version moderne n'est guère plus claire. Qui arrive d'abord, les groupes d'utilisateurs ou les distributions Linux ?
J'ai retourné la question dans mon esprit lorsque j'ai commencé à surfer sur les sites internet consacrés à Linux. Je n'ai pas seulement trouvé Linux, mais également des distributions Linux. Fichtre alors ! Il faut que je choisisse une distribution et et que je rejoigne un groupe de discussion. Je ne pouvais qu'imaginer le frisson de faire 480 km une fois par semaine pour rencontrer un groupe (le groupe le plus proche est à Tulsa, vous voyez !). Sincèrement, comment puis-je avoir autant envie de ce système d'exploitation ? Avant que je puisse répondre à ma propre question, j'ai perdu mon disque dur maître, ce qui s'est avéré être une sorte de bénédiction. J'ai remplacé à la fois les disques maître et esclave pour plus de sûreté.
J'avais désormais 12 Go d'espace disponible, et une envie dévorante. Plus je caressais cette idée, plus j'étais déterminé à créer un disque dur avec un système à double amorçage.
Au cas où vous vous demanderiez pourquoi je n'ai pas utilisé le second disque dur pour Linux, la réponse est un peu compliquée. Premièrement, on m'a demandé de tester W2000. Deuxièmement, W98 tournait bien et je n'ai pas voulu risquer un conflit. Troisièmement, je ne connais strictement rien à NT, alias W2000 et j'ai donc choisi de le charger sur mon second disque dur. Je ne savais pas si Linux démarrerait ou non, et même s'il ne démarrait pas, il n'abîmerait pas ma machine, garantie que je n'étais pas sûr d'obtenir avec W2000. Si je continuais selon mes prévisions, j'aurais trois systèmes d'exploitation, complètement fonctionnels et néanmoins indépendants, résidant sur deux disques durs, sur le même ordinateur. Cette idée était agréable, mais les ressources de ma machine en seraient-elles affectées ?
Je suis allé dans une chaîne nationale de librairie à la recherche de documentation sur Linux. J'ai déambulé à travers plusieurs rangées de titres de logiciels sans aucun rapport, et juste au moment où j'étais sur le point de conclure qu'il n'existait pas de livres sur Linux, j'ai découvert un espace de 2.50 m d'étagères consacrées aux "autres" systèmes d'exploitation. Je me suis demandé en moi-même combien de temps il faudrait à cette librairie pour retirer ces livres de ses rayons. La sélection était lamentablement limitée, mais pas inintéressante. En me basant sur l'information que j'avais au sujet de Caldera, RedHat et KDE, j'ai choisi Linux Troisième Édition par Richard Petersen, qui traite chaque sujet de façon exhaustive et comporte un ensemble de CD-ROM Caldera et RedHat. Pour plus de sûreté, j'ai saisi un exemplaire de Linux pour les Nuls histoire de pouvoir débuter et j'ai croisé les doigts pour me porter chance. Vu comme ça a tourné, j'en avais besoin.
En me dirigeant vers le comptoir je suis passé devant le rayon des magazines. Là, j'ai découvert la première version du magazine Maximum Linux qui annonçait une revue détaillée des cinq plus grandes distributions Linux en plus d'un guide d'installation pas-à-pas de Linux Mandrake 6.0. Un CD comprenant la version complète de la Mandrake était inclus (j'ai appris le 13 décembre que le CD n'est plus maintenu par Maximum Linux). J'ai fini de dépenser mon argent en choisissant un livre de référence sur les systèmes d'exploitation. J'étais satisfait. Pour une somme totale d'environ 400 F, j'avais mis la main sur trois distributions Linux et assez d'information pour construire ou mettre à jour une vraie machine Linux. Ce sentiment de bonheur a duré jusqu'à la première minute où j'ai tenté de charger Linux.
Deux mois entiers se sont passés entre le moment où j'ai acheté les livres et celui où j'ai réellement tenté l'installation. J'étais décidé et prêt à agir, mais je n'avais pas encore pris de décision quant à la distribution à charger. Nous, les natifs de la Balance, ne pouvons prendre de décision importante sans un débat intérieur long et pénible.
Armé d'une pléthore d'URL incluses avec prévenance dans la Troisième Édition, j'ai lancé un assaut sur les sites internet Linux. Chaque site conduisait à encore d'autres sites. J'ai commencé à penser que j'en savais assez pour prendre une décision éclairée et j'ai fini par être plus perturbé que jamais, mais plus avisé pour mon expérimentation. J'ai restreint mes choix sur Caldera et Mandrake, mais sans négliger SuSE ou Debian. Après mes lectures concernant l'énormité des 1300 paquetages de SuSE et les conseils de Tom chez Motherboard~X, à savoir que Debian est un peu compliqué pour un débutant, j'ai opté pour mes choix initiaux.
Pour mémoire, mes sélections finales se sont basées sur : l'information postée sur chaque site web, l'information fournie par les utilisateurs et les techniciens expérimentés de Linux, les informations fournies sur les logiciels contenus dans les paquetages, le support technique du créateur de la distribution et le prix en rayon. Le téléchargement à partir du web est pratique, mais j'ai appris par expérience qu'il ne remplace pas l'assistance réelle à un instant critique.
Comme chaque site internet offre une excellente information, ma recherche suivante a porté sur l'éventuel groupe de discussion. Je pensais qu'il serait idiot d'utiliser des logiciels qui n'avaient pas un bon support technique pour tous les niveaux d'expérience. Je pourrais ajouter que mes précédentes aventures avec les logiciels compatibles Windows m'ont appris à être plus que méfiant à propos de l'aide annoncée, surtout lorsqu'il y a de l'argent à la clé.
Il y avait aussi la question du format. J'ai finalement pris ma décision sur le format du courrier électronique à cause de problèmes de vision. Le premier groupe que j'ai rejoint était composé de débutants caractériels et mal élevés. J'ai reçu 200 messages le premier jour, la plupart d'insulte. Je me suis désabonné et j'ai prié pour que les autres groupes ne soient pas aussi expressifs. Ils ne le sont pas.
Plusieurs jours ont passé alors que j'examinais les listes d'utilisateurs. Ce qui m'intéressait plus particulièrement était le type des questions posées et la qualité des réponses apportées. J'ai rejoint un second groupe, mais cette fois j'ai opté pour un niveau autre que débutant. Pendant les quelques semaines qui ont suivi, j'ai lu les messages et posé des questions en privé, alors que je continuais à examiner les différents sites web consacrés à Linux.
J'ai apprécié le look de Caldera Open Linux dont le programme d'installation est réputé superbe. J'ai été surpris d'apprendre qu'il contient Partition Magic et Boot Magic que j'utilise. Malheureusement, j'ai constaté qu'il faut l'acheter en supplément pour Caldera 2.2. La page de support de Caldera est impressionnante, mais le fait que ce soient les utilisateurs qui se dépannent mutuellement m'a fait choisir Linux-Mandrake.
Steve, Benjamin et Dennis, membres de l'équipe Mandrake, m'ont aidé à dépasser mes angoisses et à aborder la phase d'installation proprement dite. La tâche n'a pas été facile, bien que je sois un vétéran de Windows, avec trois disques disques durs divisés en partitions multiples. J'étais tout simplement effrayé. Je savais que je ne pouvais abîmer la machine, mais au fond de mon esprit, l'idée d'un reformatage complet était très inquiétante.
Partition Magic est très utile pour les utilisateurs de W95 puisqu'il reconnaît les disques durs de plus de 2 Gigas, ainsi que 26 types de partitions (j'ai récupéré 1.5 Go lors de ma première installation). Toutefois, Windows nomme les partitions A, C, D... , alors que Linux non. Donc, le concept de partitions sous Linux a été, pour moi, particulièrement difficile à comprendre (bien sûr, maintenant que j'ai vu hda9 (mon secteur d'amorçage Linux), tout me semble parfait ou, disons, plus logique).
/boot Hmm ? Que mettre et dans quelle partition ? Est-ce que Linux est assez intelligent pour savoir où se trouve le noyau ? Qu'est-ce que LILO ? Va-t-il fonctionner en double amorçage ? Est-ce que 2 Go suffisent ? Et à propos de /user ? Dois-je créer les fichiers /... ? Steve a séparé les questions en différents thèmes et y a répondu de façon très simple et très compréhensible. Les instructions détaillées, mais faciles à comprendre, sont indispensables au débutant puisque nous ne connaissons pas le jargon (je ne le connais toujours pas, mais j'apprends).
Puisque je connaissais déjà bien la version Windows de Partition Magic, j'étais sûr de pouvoir créer facilement une partition Linux. Les informations fournies avec prévenance par Power Quest m'ont rappelé qu'une fois la partition Linux sélectionnée, Windows ne la reconnaîtra plus. Je me suis également souvenu que Linux ne reconnaissait pas les fichiers FAT de Windows. Super, les deux systèmes vont s'ignorer l'un l'autre !
Lorsque j'ai tenté d'installer Mandrake, bon... là, je me suis senti humilié. Le processus d'installation a échoué. Pas d'espace disponible, voilà le message que j'ai lu et relu. PAS d'espace disponible !! Qu'est-ce qui c'était mal passé ?
Steve m'a répondu : "Ah hmm... Tu dois d'abord créer une partition d'amorçage et une partition de swap. Crée une partition d'amorçage de 10 Mo en ext2, un fichier de swap de 128 Mo, et laisse le reste du disque dur en ext2. Pense bien à sélectionner l'installation personnalisée. Installe également LILO sur /boot et PAS sur le secteur maître d'amorçage" (MBR).
J'ai appris plus tard que Linux se désinstalle comme Windows, mais avec une mise en garde. Si LILO est installé sur le secteur maître d'amorçage, il ne se désinstalle pas automatiquement avec la commande Fdisk. Une étape supplémentaire est nécessaire pour supprimer LILO du MBR. Avec la perspective d'avoir trois systèmes d'exploitation, je ne voulais prendre aucun risque.
Armé de cette nouvelle information, j'ai créé les trois partitions avec un minimum d'encombres et j'ai poussé un soupir de soulagement. J'étais prêt !
J'ai glissé le CD-ROM dans le lecteur, ouvert Maximum Linux à la page 33, réamorcé et attendu de voir l'écran d'accueil de Linux-Mandrake. J'ai observé avec douleur le chargement de Windows. J'étais frustré et dégoûté.
Quinze heures plus tard, j'en ai conclu que j'avais un problème qui provenait probablement de l'âge, du type ou du pilote de mon lecteur de CD-ROM. J'ai essayé plusieurs astuces, comme le téléchargement des derniers pilotes, le changement de position de la lettre du lecteur sous DOS et Windows ainsi que l'emplacement du lecteur de CD-ROM dans le BIOS. Mes efforts ont étés vains. Il en résulte que le mode d'auto-installation de Linux-Mandrake 6.0 ne fonctionne pas sur ma machine. Il était 5 heures du matin et je suis allé me coucher.
Maximum Linux a prévu une ligne d'instructions sur la manière de créer une disquette d'amorçage, en utilisant le programme rawrite inclus sur le CD de Mandrake. Quand j'y repense, j'aurais dû la créer immédiatement. Le processus complet, depuis le formatage de la disquette jusqu'à l'installation des utilitaires requis et des images a pris moins de 5 minutes.
Tout ce que j'ai lu au sujet de l'installation de Linux indique clairement que vous devez connaître intimement votre machine, depuis les périphériques jusqu'au modèle de l'imprimante, la RAM, le modem, la carte graphique, la carte son, la taille des disques, le sous-masque du FAI, et j'en passe. Ce ne sont pas des exigences en l'air pour les tests matériels de Linux. Lorsque vous vous trouvez avec un élément non reconnu, vous devez fournir l'information correcte. Comme un bon scout, soyez prêt(e). S'il vous arrive d'avoir un conflit Linux/Windows, vous devrez également connaître les IRQ.
J'ai mis la disquette d'amorçage dans le lecteur, et prié pendant que j'observais la routine d'amorçage. À cause de la lenteur de démarrage de mon lecteur de CD-ROM à 8 vitesses, j'utilise TweakUI, un utilitaire Microsoft, pour désactiver l'écran de démarrage et l'interface graphique qui, à son tour entraîne le processus de boot à marquer une pause au moment de l'invite C:> de DOS et à attendre une commande.
Il ne s'est rien passé. Windows a-t-il planté à nouveau ? J'ai jeté un coup d'oeil au lecteur de disquettes, vu un flash de lumière verte et poussé un soupir de soulagement. Quelques minutes plus tard, j'ai vu s'afficher l'écran d'accueil promis !
J'ai observé comment Linux a testé et sélectionné les bonnes options pour ma machine et lorsqu'il me l'a demandé, j'ai choisi l'installation personnalisée. Mandrake a installé 317 paquetages de logiciels en moins de 7 minutes, tout juste le temps de prendre un café et d'aller aux toilettes. J'ai vu s'afficher l'invite pour définir des mots de passe. Soyez prudents à ce stade. Une des fonctionnalités de Linux est de ne pas imprimer les mots de passe. Lorsque vous entrez le mot de passe, rien ne se passe. Vous ne verrez rien sur l'écran. Lorsqu'on m'a demandé où installer le chargeur d'amorçage (attention ! Si vous installez Linux sur un système à un seul disque à double amorçage avec Windows 9X, NE sélectionnez PAS le secteur maître d'amorçage. Il est possible que, si vous le faites, Windows ne démarre plus), j'ai sélectionné /boot, la partition de 10 Mo qui avait été créée spécialement pour ma configuration.
Le reste de l'installation a été facile. Les options sélectionnées par défaut étaient parfaites, sauf pour le moniteur. Bien qu'il soit sur la liste de ceux qui sont pris en charge par Linux, il n'était pas listé sur le CD de Mandrake 6.0. J'ai pris l'option par défaut et j'ai prié. A ce moment, je n'ai pas encore tenté de configurer la connexion PPP parce que je n'ai pas compris les questions. J'ai sauté cette étape. La configuration des connexions DUN Windows et Internet PPP Linux se ressemblent à peu près autant qu'une vache et un bateau. Ne dites pas que vous n'avez pas été mis(e) en garde.
Une des qualités que j'apprécie particulièrement sous Linux, est la flexibilité. Windows exige que l'installation soit effectuée dans un ordre rigoureux : 1, 2, 3.. sinon il s'interrompt, alors que Linux, une fois qu'il possède l'information de base, est d'accord pour sauter les étapes que vous ne comprenez pas (les instructions détaillées fournies plus tard par Steve, John, Benjamain et Civileme m'ont aidé à configurer correctement KPPP, la version Linux de PPP sous KDE, et à modifier les paramètres du moniteur).
J'avais réussi. L'installation a duré en tout moins d'une heure. J'ai retiré le CD et la disquette, réamorcé et attendu pour finalement accueillir le Pingouin ! À la place, je me suis assis dans un silence consterné, lorsque j'ai observé une fois de plus le démarrage de Windows. Qu'est-ce que c'est que ce... ?
J'ai parcouru rapidement ma documentation pour me rappeler que je pouvais amorcer depuis la disquette de secours. C'est ce que j'ai fait, et mon rêve est devenu réalité. L'écran d'accueil de Mandrake s'est affiché. Quinze caractères plus tard, j'observais mon nouveau Bureau KDE.
Les développeurs attentionnés de Mandrake ont inclus tout ce dont j'avais besoin pour rendre le début de mon apprentissage aussi indolore et agréable que possible avec KDE, un bureau doté d'une interface graphique et d'icônes au "look and feel" de Windows. Les paquetages par défaut contenaient Netscape, un programme de courrier électronique, un traitement de textes et un bloc-notes, des programmes graphiques, une calculatrice scientifique, un fond d'écran, des douzaines de jeux, et j'en passe.
Je n'ai qu'une critique en fait. Rien dans ce que j'ai lu avant l'installation n'expliquait comment sélectionner une option. La même information semble également manquer sur le CD. Les utilisateurs de Windows sont habitués à pointer et à cliquer. Zut ! Linux ne prend pas en charge cette fonction lors de l'installation.
Utilisez la touche de tabulation et les flèches haut/bas pour vous déplacer à travers les options. Ne vous pressez pas. Linux est patient. Lorsque l'option choisie est mise en surbrillance, appuyez sur la barre d'ESPACEMENT. C'est tout ! la barre d'espacement mettra un astérisque entre les crochets ([*]) pour indiquer que c'est l'élément sélectionné pour l'installation. Le pointage et le clic sont ignorés, tout comme les touches O, N * et X.
Le jeu en valait-il la chandelle ? Chaque minute ! J'ai franchi une nouvelle étape dans le fonctionnement d'une machine uniquement Linux et je suis excité ! Le temps des matériels et des mises à jour de logiciels pour faire tourner des programmes énormes remplis de bogues se fond rapidement et avec bonheur dans un mauvais souvenir. Une fois que j'aurai chargé StarOffice, je ferai exactement les mêmes choses qu'il y a un an, mais je le ferai dans un environnement plus sécurisé et sans aide de la part de la Maison de Redmond. L'avantage est que je n'aurai pas à me demander si les ingénieurs de Microsoft truquent le code de Windows pour provoquer des problèmes de navigation ou de sécurité. Procès n°172 Taille : 404 Ko. Je peux truquer mon propre système !
Voici quelques trucs pour vous aider à rendre la transition vers Linux un petit peu moins intimidante :
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QUELQUES LIENS... Mon but est d'éviter les redondances en incluant des informations générales que je considère utiles. Chaque site consacré à Linux propose une abondance de liens spécfiques à chaques thème.
Linux-Mandrake 6.0 a été installé sur un clone avec les composants suivants :
Copyright © 2000 - P.J.Wessel Paru dans le numéro 49 de la Linux Gazette de Janvier 2000.
Traduction française de Joëlle Cornavin, jcornavi@club-internet.fr